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DI V-

1c1es, parce que leur divergence eft infenfible. C'eíl:

:iinfi que J'on prend le plus fouvenr pour rayons

paralleles , ceux qui fonr parris d 'un meme poinc

iiu Soleil. Voyez ½ONVERGENTS.

DIVIDENDE.

f.

m. Tenue d'Árithmecique. Nombrn

- a divifer , voyez DIVISER. Si le Divikur eíl:

l'u–

nicé,

k

~otie11.t

ell ég;il au dividenc;_lc: , fi

11..

efl:

divifé par

r.

le quouenc -eíl:

11..

Si le .I)ivifec1r

ell: plus grand qqe !'t1nité ,

le quotie11c eíl: ph.1s

pecit que le dividende , ce

·.qui

ell: le cas

l~

plus

ordinaire,

11..

divifé p<\r ;, qonm:

4.

plus peui: que

I

2..

Si le Divifeur

dl

plus pl:l.tit que !'uniré, le q1JQ-

riem eíl: p!us grª nd _qt1e le Dividende ,

par

.f

donne poqr quoti<:;nt

1,.4-,

¡;ar

Í!

V1.mité

elJ:

1-2..

fo1s

dans

12..

Ja moirié de l'uniré y eíl:

fois._.

Il

eíl:

clair que le prod1.1it

du,

Divi!eur par le qqorient

e!I:

toujours égal au Diviclende; ear le Diviqende n'eíl:

que le Divifeur pris. un ce.rtain nombre de fois que

le quotienr exprime. Une fois

12..

ou ~· fois

4.

ou

2.4.

fois

f

tou r cela eíl: égal

a

r

2,

I;>IVIS. adj. Tenue du Palais.

II

ell: oppofé

a

Indivis.

On dit que

Do Coheritiers po.lfedent une maifon par

d,vis

,

pour dire, que Chacun y a

fa

pare marquée,

&

fon apparremenr féparé.

DIVISE.

[.

f.

Tenue de Blafon.

II

fe

die de la fafce,

de la bande, & aucres pieces qui n'om que la moi–

cié de leur largeur , & on les appelle

Fafce

01.1

ban–

deen d-ivife. D e g11eules

a

deux chevrons d'argent

,

famm és d'une dtvífa de m eme.

DIVISER. v. a. Terme d'Arithmetique. TrouvG!r com–

bien de fois un nombre eíl: concenq dans un autrG!,

3. p~r exen1ple dans

12.

5· dans

2.0.

&c. Le nom–

bre que

l'on

di,·jfe, par exe1nple

12.

2.0.

s'appelle

le

I)ividen_de ,

celui par Jeque! on le divife , qui eíl:

3.

ou

5.

s'appelle

le D,ivifi:lf r,

& le nombre que

l'on cherch¡: , qui e(I:

4,

dans nos deux e:,¡G!mples ,

s'appelle

~

otient,

par1;~ qu'il exprime combien de

fois

quoties ,

le Divifeur

~(l:

dans le Dividende.

Tour nombre enrier exprime le rapporc de lui~

mbue

a

l'unir~ ,

&

comb1en de foi~

il

le contienr,

ainfi

tout

quotiem contiene !'uniré aura11t qe fois

que le dividencle contiene le divi(1;ur ,

&

cher–

cher un qucrienc, ~·eff ¡;hercher un nombi:e qui

,!-Íé

~

l'q_niré le meme rapporr qu'a le dividende au Di–

vifellr,

12,

d.ivifé par ;. eft égal

a

4. ou ce qui

eíl:

la meme chofe , égal au rapporr de 4.

a

x.

Ainfi

une Divifion eíl:

p__ne

expreffiort plus limpie du rap~

port qu'onc enfemble

le

dividende

~

le divifeur,

& c'eíl: la meme chofe que

íi

011

réduifoic une frac–

rion

a

fes moindres rermes. Voyez FRACTION.

C'eft pourquoi on peut confondrp ces trois chofes

rapport

ou

raifo;::

,

D ivijion ,fr1Jétion.

Le rapporr de

Il,

a

3•

0\1

Il.,

divifé pa¡;

3•

Ol1

1

~

qui efl: une frac–

tÍon ,

tollt

cela eíl: la meme chofe.

Jl

1ú1nporte

a

une

raí.fon

que le plus grand rerme foic le premier

ou le fecond

!'anteceden,

ou

le confequent;

mais une

raifon don~ le plus grand term~ eíl: le pr~mi~r , eft

plus propremem une qiviíion qu'une fraé\:ion ,

&

une raifon done le plus petir rerme e

ft l~

premier

eíl: plus propremem tme fraél:ion "lu'q.ne divifion.

-h-

efl:

auffi bien une raifon que-4 mais

ell: pro–

prement une fraél:ion ,

&

7

eft propremenc une

divifion.

DJVISf.UR,

f.

m, Terme d'Arichmecique. Nombre

q

ui en a caufé un autre. Voyez DIVISEUR Qn

cherche dans touce divifion combien de fois le Di–

vifeur eíl: concenu dans le

dividen/Je

,

&

il ell: clait

q4e plus k Divifeur ell: pecic , plus il

y

eíl: conrenu

de fois,

&

p

1

us i donne un grand

quotient.

Voyez

Q!TOTIENT. Si le Divifeur

efl:

!'uniré, il donne

le dividende pour quocienc ,

&

fi le Divifeur eíl:

égal au dividende,

i{

donne pour quoriem l'unicé.

DIV

34 3

!2.,

divifé par

r.

eíl:

11..

&

u..

par

11.

eíl:

r.

DIVISI~N.

J..

f. T enne d'Arichmerique. Regle

0

1.1

operaaon par laquelle on connoic comb1en de fois

un nombre eíl: r~n~ermé dans un aucre , voyez

D1-

VISER. Toure D1v1fion

a un div idende, un div;feur,

G-

u,, <¡Hotient.

Voyez ces mors. La Divifion défaic

ce qu'avoic fait la m~l~iplicatiou. En mulciplianc

3 .

par

4.

on a

11.

en d1v1fanc

12

par

on a

4 .

'.D_ivifion,

en termes de guerre, eíl: une parcie d'un

Regimenc ou d'.un Barai!lon qui marche ou défile.

Elle eíl: ord111~1remenc compofée de íix files , done

chacune ell: d1fbnguée !'une de l'aucre. Les Lieuce–

nans marchenc

a

la

tet\;!

de chaque Divifion de

Mquf~uera1~es, & les Sous-Lieucenans ou Enfeignes

vo~1r a la tece de chaque file ou divifion de Pi–

qmers.

Divijion,

fe dit, en termes de Marine, d'une ce·r–

rame quancicé de Vailfeaux d'uneArmée nav~le, qui

fonc fous le commandemenr d'un Officie:r creneral

L~s Vai{foaux pour une -bacaille navale fe fan oen;

o~·dinairement en rrois lignes , fuivanc les rroi~ di~

v1fions qu'on a courume d'en faire.

D ivijion.

Terme d'Imprimerie. Pecir tiret qui

~canc :11is ~u ~ouc ?es ligne.s de quelqnes pages d'un

hv~e1mpnm~, fa1c connome que les fyllabes qui

fimlfenc ces hgnes ne fonc qu'une parcie d'un mor ,

dom le reíl:e ell dans le commencemenc de la

Ji–

g~e fui vanee. O_n appelle auffi

D iv ifion,

le meme

T1recqui fe met au milieu d'une lione, encre deux

mors qui onr de la liaifon , & qui ~e doivenc ecre

regardés que comme un feul mot, comme font,

Contre-batterie , Porte-m,:tnteau.

On dir , en

1

termes de Palais,

Renoncer au bene/ice

d; di~ijion

e,-

fe ~iftujfion,

quand deux IJerfonnes

s

obhgenc folida1rement , en force qu'ils ;,eulent

bien fouffrir la concrainte , comme

ú

leurs b1ens

n'écoienc

poinc divif~s de ceux qu'ils caucionnenc.

DIVOR.CE.

[.

m. Fureciere & fes Scholiaíl:es difenr

q

ue le Divorce ell: une diílolucion enriere du Ma–

riage , une rupmrn du lien. C e n'eíl: qu'tm accidenc

dans le Mariage. L'indiílolubilité eíl: de l'eílence.

Il

n'y a de difference

a

cet égard de l'ancienne Loi

~

la ~10uvel!G!, qu'en ce qu'il éroit ceremopie.dans

l

anc1enne ,

&

qu'il eíl: Sacremenc dans la nou–

v

el!e.

DlURE!IQ.UES.

{.

m.

Medicamens qui provoquenc

les

urines. II y en a de deux forres. Les uns fo nc

tels par eux-memes, & penecrenr tacilemenc juf–

ques dans les veines , ou ils fondenr les hi"1meurs

& feparenc les groilieres d'avec les tenues, comme

les ráeines d'ache , de fenoui!

&

de chiendeRC

les

capillaires , les bayes de genevre , le cerfeuíl ,' les

cu~ebes , l'abrym~e

r&

autres femblables. I1 y en a

qm ne

font

dmrenques que par accidenc, c'eíl:-a–

dire, qu'il~ próvoquem les urines , ou en fournif–

fanc une grande abondance de mariere aqueufe

comme fonc la chair

&

la graine de couroes

&

d;

concombres , les fraifes , ~c. ou en ne~coyanc &

d ecergeanc les humeurs qw font dans les reins ,

comme le petit lait & l'orge. Ce mot viene du ver–

be

J,.p¡..,

,

Pilfer.

_L~s veritables Diureciques fonc ceux qui fonc

nnn_er beauéoup ou (ouvebt , fans fournir aucune

maaere aqueufe ;

&

11 y en a de cmq forces , par

rappon

a

leur tiílure naturellt:. Les prerniers fonr

acides ,

&

l'efpric de fel , le fue de cicron, le rarrre

& les fels doux font de ce nombre. Les· feconds

font alcalis , foit fixes, foir volatiles, comme le

(el

de tarrre , celui de genell: & de riges de feves, le$.

leffives de ces memes fel s, le fel volaril e de fuccin

l'efprir de [el armoniac ou d'urine , & ce'.ui d;

vers de rerre, Les rroifiémes fom falés

&

fpecir,le -