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O IS

roie'nc ,

caufe que ces deux rangs faifoienc deux

porciques qu'ils appelloienr

Ailes•.

Ce moc eíl: formé

J¡, ,

Deux fois , & de

,,7,e1,,

Aile.

Dl t,ECT ·,

ECTE.

adj. En cermes d'Aíl:ronomie, on

donne le nom de

DireEte,

aux Pla'neces lorfqu'elles

paroillen c fe mouvoir felon la fuite des fignes , du

Belier dans le T ai;reau, dans les Gemeaux, &c.

tomes les Planeces, horfmis la Lune & le Soleil ,

apres avoir écé Direél:es deviennenc

Stationnaires

Retrogrades.

Voyez STATIONNAIRE

RE–

TROGRADE.

Vue diuEt~,

fedit en termes d'Op·

tique, par oppoficion

une vfte qui fe faic par

ré–

fléxion

ou par

r-eJraflion •,

(

Voyez OPTl9-!!E

VISlON, ) & on appelle en termes d'Amhmeu–

·que

la regle de trois dw~Ele

celle qui

dl:

oppofée

l'inverfe. Voyez PROPORTION & RECIPRO-

QUE.

I R E C T E.

f. Tenne de Pranque. Se1gneune

immediate de laquelle un_hericage dépend. On ~r,

qu'Vne terre efl en la direEte du Seigneur,

pour d¡re,

que

C'dl:

lui que l'o:n doi~ páyer les lors & vemes.

DIRECTION.

f. Afiemblee de d1vers creanc1ers

qui fe fair de concerc afin d'évirer les frais qui fe fe–

roient en juíl:ice

íi

on difcuroit les biens d'uh débi–

·teur. On y fair les vences :l.

l'amiable, ainfi ·que la

diíl:riburion des fommes qui en reviennenc.

Direélion.Terme

d'Aíl:ronomie.Mouveme'nt d'une

Planete, lorfqu'elle eíl:

dire fle,

c'eíl:-:l.-dire, qu'el.,_

meuc foivanc l'ordre des fi gnes. Voyez DI–

RECT.

Direflion

s'oppofe a

S tation

R etrograda–

tion.

Voyez ces mots.

D ireétion,

ell aulli un cenne d'Aíl:rologie judiciai–

i:e ,

veut dire , Le calcul que les Afholognes

fonc pour découvrir

que! rems doir arriver un

accident. notable , qlll menace la perfon'ne doi1t 1ls

rirenc l'ho;ofcope. On fait les Direél:ions ,des princ.

cipaux poims du Cíe!°: des Aíl:res ~omme de J'af.

cendant, le miheu du

C1el,

du·S0I-e1l, de la Lune,

& de la partie de forcune. On en fait aut1i des Pla–

n eces & des Eroiles fixes.

E·n Méchanique, on die

Centre de Direólion,

Ligne de DireElion.

O!:!and un corps fe meut ou fait

effort pcrnr fe mouvoir vers un cenain coté, les

parcies ou les points done il eíl: compofé

n'y

pouvant

pas tous arriver précifémenc, .ils ramallent leurs dif–

ferences imprellions for un meme poinc de ce corps,

qui fe crouve chargé de couc ce qu'il y a d'aél:ioh

& de mouvemertt dans le corps entier, en force

que

íi

le reíl:e du corps étoit anean

ti,

ce point feul

cClntÍnueroit de fe 1i\ouvoir vers le meme coté pré–

cifément ou étoit la décermination du.mouvemenr ,

& avec lá force du corps entier. Ce poinc s'appelle

Centre de .Direflion,

la ligne qui le joim avecle

pointouil

rend;Lignede DireEtfon..

~h ge1:eral tomé

ligne par laquelle un corps ag1c fo, ~eh nrant, fo1t

en poulfanr, &c. s'appell~

L igne de lJireElion.

G E

R. v. a. Oh dit en termes de Machenia–

tique, -qu;Vn

cordeau dirige le rayon vifoel, dirig~

une ligne droite

pour dire, qu'Il les fair obferver ou

mirer un point direél:ement oppofé,

b - I

DISCEPTATióN.

f. t.

erm~ Stolall:ique.

die d'une difpuce qui fe fait par écrit ou de vive

voix

fur

une queíl:ioh que l'on encrepréhd de dif–

curer.

DI S

RIME.

m. Vieux mot. Dangér ; du Latih

Difcrimen,

qui veut dire la meme chofe.

DISGREGATION. f.

Terme d'Optiqile. Aél:ion

par laquelle cercains objecs femblehr écarcer

dif–

fiper !es rayons vifoels.

a die dans l'an.:ienne

P)1ilofoplúe que

le blanc caufa la difkregation de l,1

vtie,

comme s'il partoic de l'reil vers les ob¡ecs des

rayons que le blanc féparat & difperfatplus que les

objecs d!une aurre

couleur.La

verité eíl: que

l'e

blanc

fatigue plus la vüe qu'aucune autr'e couleur, parce

qu·iJ n'y en a aucune ou la lumiere foic fi peu alce–

rée &

íi

peu affoiblie. Dela viene qu'on perd quel–

quefois

vue Cur des montagnes tomes couverces

de neige. Voyez COULEUR.

DISME.

f. f.

La dixiéme parcie des fruics d'un heri–

cage, ou aucre portion qui en approche,

qui eíl:

d1fferente felon l'ufage des lfeux. Il y a une Dime

Royale ou Seigh~uriale que l'on appelle

Champart

en cercams endrom.

y en a une autre Ecclefiaíl:i–

que , c'eíl: celle qui eíl: due namrellemenc aux Cu–

rés. On appell'e

Groffes dí'mes,

celles des o-ro~ frnics,

·comme blés , vins & autres. Les

menuetD imes

aurremenr

Di'mes vertes

fonr célles des poix , fe–

ves & aucres le¡i;umes qu'oh recueille dans les jar–

dins , c!os

clofeaux; &

les D imes

no.va/u

fonr

t:elles des terres nouvellémeh t défrichées.

Oh appdle

D ímes iefeodéeJ,

les Dimes qui fonr

alienées aux Seigneurs Ecclefiaíl:iques ou rempo–

rels , & qu'ils onr uni-es

l'éurs fiefs. Le Juge Se–

·culier conno1c de ce5 forces de Dunés. On a appellt

Dime Saladine

cercaine Dime qu'un Cohcile de

Paris éraplit e'n l'an

r88.

íous l'e reghe de J;>hilippé

Auguíl:e. Elle ptic ce nom a caufe qu'ell-e fue faite

pour le fecours de la Terre-Sainre , que Saladin

avoic envahie.

DISMERIE.

Erehdue d'un rerriroire fur lequél

on a droit de d1mer.

IS M

E R.

C'eíl: un Jourhalier, qui cou'rt la.

D1nre , qui la compre & la recueille.

.•

DISPARATE . f.

Chofe dire ou fai.,te mal a propos.

Faire ,' dire des difparates.

Ce mot eíl: Efpagnol ,

veuc dire la méme chofe en tette langue.

DISPENSAlRE. f.

Les Medecihs do'nnent ce hom

aux Auceurs qui ont écrir de la préparacion des re–

medes.

a quelquefois fervi dé

ticre

:l. des Livres

de Pharmacie.

DISPEr~ATION.

v. T érmede Pharn, acie. Dif–

poficion & arrangemenc dé plLifieurs Médicarnens

limpies ou compofés, que l'on a choifis,

prépa–

~és avec foin,

qui ont écé enfuice pefés chacun

felon la dofe requi[e, On die,

D ífpenferla Theria-

que

pour dire , La préparei.

DISQ!!E.

m. Terme d'Aíl:ronom1e. Lé corps du

S·óleil ou de la Luné, re! qu'il paro1t a nos yeux.

fe divife en douze parcies qu'oh appelle

Doigts

& c'eíl: par la qu'oh peut mefurer la grancleur d'u–

he Eclipfe, qu'on die erre de canc de doigts, de cam

de parcies du Difque du Soleil ou dé la Lune. Ort

l'a appellé aihú,

caufe q~e le cores du Soleil ou

de la Lune nous paro1c a\roir la rellemblahce d'un

Duque ; force de, palec qui fervoit aux jeux & aux

exercices des Anciens. C'écoit

rond dé métal

ou de _pierre large d'un pié, qu'on jecroit en l'air,

pour \1re .pa~o1tre ,

force .

1!,f;

fo~1

adre/fe. Les

Grecs

appe!Jo1~nt ;,,~", du verbe

J,,..,, ,

Jerter.

On die aulli

ÍJ ifque,

én termés d'Optique ,

h1ot s'emplóie quand on parlé de la grandéur des

verres de lunettes,

de la largeur de leurs ouver–

tures, quelque figure qu'ils puilfem avoir. .

DISQ!!ISITION. f. f. TermeDogmacique. Examen

ferieux que l'on fait de quelque affaire, avec :ou–

te l'exaéliicude que l'on y perle apporrer.(:e m_oc viene

.. du

LatinDifquirere,

fü:aminer, ap,profond~r.

DI SS I MIL AIRE. adj. Terme d Anacom1e. 0!:!1

n'ell: pas de méme namre ou de m~1e efp_ece. Les

parcies du corps fe _d1v1fenr en p~rnts fumla1res &

di!Iimilaires. L'albon de la parue firr11la1re ell: na-

Vn iij