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334

DIA

camens qui ont 1111e ~erm cauíl:ique

&

bru!a?.te. _Oñ

tiene qu'il rend le p01fon de nul e~et '.

&

qu !l d1/Ii •

pe les mouvemens

&

ag1tauons d e~pm cauf~es par

des vilions. On a obfervé que le Diamanc? s ~l n

efl:

pas [uilifamrnenc pul verifé , ne 1'nanqµe pomt a don–

ner la dyífencerie,

ca_ufe que fes peuces_ pomces

corrodenc

&

offenfenc necelfa1remenc les 111ceíl:111s,

pttifque le verre qui eíl: moins dur , le ,fair lorfqu'il

eíl: mal alcoo!i[é. ~elques Auceurs prerendenr que

le Diamanc mis aupres d; l'aiman~ l'emp~che d'~t–

tirer Je fer , ou que fi 1:imane I a amre

?

le D1a–

mam retire

le

fer auili-tot.

II

y

en a qm veulent

que ce mot

Diamat1t,

foit venu par corruption du

Grec

,;.J~,., ,

,

les Grecs .tyanc appellé ainfi le Dia–

mant de la 'particule privarive

« ,

&

de

JJ,.,.., ,

Je

dompre,

a

caufe que

fa

grand_e du~eté femb1e le

.rendre indomptable. Les Anc1ens eco1ent perfua~

dés que

le

Diamant relilte au fer,

&

au feu: I( eíl:

vrai q_u'il re/iíl:e au feu le plus v10lenc ; ma1s 11 fe

brife a coup

s de

marceau. C'eíl: au/Ii une erreur de

croire ce qu'

o.nt

écrit quelques-uns, qu'il s'amollit

par le moyen du fang de bouc couc ch:md

&

rout

recem , fur-rout /i le bouc a bCt du vin aupara vanc ;

&

s'i] a mangé du perlil, ou du fe[eli de mpnragrre'.

On appelle

Diamant d'

Alenfon,

de faux Diamans

qui croi!Tent

a

deux lieues de la Ville ·en un Villa–

ge appellé Hercré , daos un rerroir fablonneux

&

plein de roches.

:(_e

Cable en eíl:

fon

luiíanr ,

&

les

pierres en fonc

fort

dures

&

grifes;

II

y a de ces for–

res de Diamans , qui fom fi nets,

&

9,_ui brillenttel–

lemenc que des Lapidaires n'onr _pu s'emp~cher

d 'y erre trompés.

Il

y a auffi des D1amans falh<;=es,

que l'on appelle

Diamans du Temple.

Les V1mers

fe fervenc d'un Diamant fin pour couper le verre.

DI

AMANTAIRE. f. m, Ouvrier qui raille les Dia–

mans. Lapidaire qui en fait rrafic.

DIAMARGARITON.f. m.

11

y en a de deux forres,

le fimple

&

le compofé. Ce dernier eíl: du nom–

bre des poudres arpmatiques: Le _Diamargariron

limpie eíl: un Eleél:u:iire folide que l'on compofe

de perles fines broyées tres-fubril ~menr

[ur

le por–

phyre.

ll

y entre au/Ii du fuere blanc di!Tout dans

de l'eau rofe ou de buglofe ,

&

cuic en conliíl:ance

de fuere rofar.

11

remedie aux fievres ardemes,

&

fur rout aux maladies qui fom accompagnées de

flux de vemre.

11

viene de

¡</4,-r«,.,,

qui fignifie une

Perle.

DIAMETRE. f. m. Terme de Geometrie. On ap–

pelle

Diametred'un cercle

,

Une ligne droite tirée

p;¡.r le centre du cercle,

&

qui le divifanc en deux

parries égales , eíl: cerminée

:l.

la circonference de

coté

&

d'aucre ,

&

Diametre d'une Sphere

,

une

ligue droiee , cirée de me111e par le centre de la

Sphere ,

&

terminée

:l.

fa

furface de pare

&

d'au–

ere. Dans les trois Seél:ions coniques le moe de

Diametre fe prend quelquefois un peu differem–

menc ,

&

il y en a de differences efpeces ,

de

dlterminés, d'indeterminés, de Conjugu f s.

Voyez

PARABOLE, HYPERBOLE,

&

ELLIPSE.

On appelle en termes d'Architeél:ure,

Diametr,

de, colomne,

Celui d'ou l'on tire le module pour me–

fnrer les aucres panies d'une colonme , en la pre–

nant au deffus de la baíe.

11

y

a auffi

le Diametre

d11 renjl.emtnt,

&

le

D iametre de la diminution.

L'un

fe

prend au riers d'enbas du fur,

&

l'autre fe

mefore au plus hauc du fík ~oique le Diamecre

d 'un quarré foir en Mathematique , la ligne qui le

cóupe en deux d'un angle

a

un aucre , quand on die

en Archiceél:ure

le Diametre d'un pilaftre

,

on en–

rend la largeúr d'un des cotés. Ce mee viene de

J,,.,

Entre ,

&

de,.;,,., , Mefure.

On die en Aíl:ronoL?ie

D iamrtu app,irent

d'une

_Planeete

Plus les Plan.eces fonr éloignées , plus el~

les p.troiífenr perites,

&

'!:-,ar confequene aulli len

[ 5

D1ameere5 , que l'on appelle par cene ra1fon

Áp–

parens.

Ainfi quoiqne le Sole1l foic pres de fix 11111-

le foi_s plus grand que la _Lune ,

&

fon vrai Diame–

tre dix-huir fois plus grand que celui de la Lu–

ne , cependanc comme la Lune eíl: beaucoup plus

proche,

~~

nous , leurs Di_amecres apparens fonc

a

peu pres egaux. Pour avo1r une mdure commu–

ne de ces differens Diametres appacens , on voit

que_! nombre de degrcb ou de minutes ils fouten–

dro1enc dans un grand cercle celeíl:e , te! que l'E–

quateur ou l'Eclyptique. Le Diamecre du Sol~il tel

qu'1l nous paroir n'y foucendroit qu\m are de

30,

minutes, ou un demi-degré,

&

par cpnfequencon

di~ que le diametre apparenc du Soleil eft de ,o.

mmuees.

Le Diametre apparent de chaque_planete chan,

ge felon qu'elle

eft

plus ou moin& éloignée de la ·

cerre. Le plus grand Diamerre apparenc dtt Soleil

eíl: de pres de 34. minutes ,

&

le plus petit de plus

de 3

r.

Le plus grand Diamecre apparent de la Lu–

ne eíl: de

3

5.

minutes ,

&

le plus petit de pres

de

28.

On mefure de meme le Diamecre de l'Ombre

de la terre , ot't la Lune tornbe pour connoicre la

grandeur de l'Eclip[e. Voyez ECLIPSE.

DlAMORUM. f.

m.

Compofirion qui fe faic des

focs purifiés de mures fauvages ,

&

de m11res•do–

meíl:iques. On· y ajoihe le miel écumé qu'on faic

Cltlire enfernble en maniere de [yrop. ~elques-uns

veu!enc que le vin cuie foit encore ajouté

a

cene

compoficion,

&

d'autres fonc d 'une opinion con–

uaire. Le Diamorum en gargarifme eíl: bon pour

les ulceres corro/ifs de la bouche

&

du Falais, pour

les maux de <lenes

&

pour les gencives gatees. Ce

moe a écé fait de

,.¡;¡

1.,

,

Mure.

DIANUCUM. f. m. Compofirioh qui

fe

faic du

fue

de noix verres 'tiré dans le mois de Juin

&

dé–

puré. On le faic cuire avec le miel écumé en ..:on–

fiíl:ance de firop.

II

y a un

Dianucum

compofé, qui

n'eíl: pourranc amre chofe qHe le fimple, auquel on

ajoute , fuivant ce que Gallien enfeigne, ce qn'on

juge etre necefi'aire felon les quatre ceros du mal.

Le Diacorum a plus de verru que le Diamorum

pour les fluxions acres

&

tenues qui combenc du

cerveau íur la rrachée arrere ,

fur

les ponmons

&

foi;-h

poicrine.

II

eíl: propre

a

ceux qui font de

temperamenc hnmide,

&

parconfeqnent aux

fern–

mes

&

aux enfans. Ce mot a écé faie de

N ux

,

Noix.

DIAPALMA.

[.

m. Efpec;e d'onguenc done fe fer•

venr 4:s Chirurgiens

a

faire de grandes emp~acres.

11

eíl: compofé de chalcitis, ou

:l.

(on défaur de vi–

triol Romain , de vieille aronge de porc ,

&

de

li–

tharge d'or. II refoue les fluxions invece,ées,

&

ar–

rece les recemes. On lui a donné le nom de

Dia•

palma

,

a

caufe que duranr

fa

cuire on [e doit fer–

vir de l'efpaeule d: Pal¡nier ~-ecence pour le remuer.

Dans les heux ou le pahmer n~

fe

trouve pomt,

on doit fe fervir du nefüer , ou de quelque :iutr~

arbre aíl:ringenr, com'me le chene , le prunier fau–

vage

&

le liguíl:re , pourvu que 1'9n ait foin de

couper le bout de l'efpacule trois ou quatre fois pen–

dam la cuite, pour lui do¡mer plus d'aíl:riél:ion.

D'IAPASME.

[.

m. Poudre de [emeur done on fau–

poudre tour le corps , ou quelque parcie. Ce mor

viene du Grec

J,,,,,,r.,..

11,,

qui fignifi.e Arrofer.

DIAPASON.

f.

m. Terme de Mufique, done la pl11-

parc des Auteurs fe (ont [ervis pour exp!iquer !'oc–

tave des Gre\:S, auíll-bien- que !es quinces , quar–

tes , úerces

&

fixiémes. Le Diapafon a fon incer-