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'

.

DE S

foperflue, y cau[eroir de ia pourrimre ,

&

empe–

chanr qu'on ne les put rnettre en poudre offu[que–

roit,

&

formonreroit la chaleur.

D E S S El N.

[.

rn. Parrie de la Peincure, qui a pour

objet la figure des corps que

l'on

repn::[ei1ce,

l-.c

que ·

l'cin fair voir cels qu'ils paroiílenc íimplement avec

des lignes. Le

D effein haché,

eí!: celui done des

li–

gnes fen{; bles

&

!e plus fouvene croi[ées exprimene

les ombres. On les trace avec la plume, le crayon,

ou le bnrin. On appelle

D effein eflampé ,

celui done

les ombres fonc faires 2.vec du

1

crayon frorré, en

force qu'on n'~ voye aucunes lignes. Les grains·du

crayon paro11Iem dans le

D effein gravé.

Ce crayon

n 'eíl: poine froné.

Il

y a au/Ii un

D effein au trait,

Il

eíl: tracé au crayon on

a

l'encre

&

n'a aucune orn–

bre. Le

D effein lavé,

eíl: celui oú les ornbres fone

faices au pinceau avec le biíl:re ou l'encre de la Chi–

ne,

&

le

Deffein coloré,

eíl: celui oú fon e employées

quelques couleurs a peu pres femblab !es a celles

qu'on doit employér daus !'original.

Deffems arré–

t és

,

fonr ceux done le,s concours des figures fonc

achevés.

·

DESSERTE. Vieux mor. Ce _qu'on a merité par fes

aél:ions bonnes ou mauvai[es.

Tu es

Ji

bon que felon leur s dejfertes

,

Point ne leur veux donner le chi ttment.

On a dir aulli

D effervir,

dans le meme fens.

C'e(l bien droit

qtú

m auve:,:, fert,

M auvais guerredon en deffert.

DESSEURE. Vieux mor donr on s'eíl: [ervi pour dire,

D e./fous.

D E S S O IV E R. Vieux mor, Défalrerer, écancher

la foif.

DES SIC ATI F,

IVE,

adj. Terme de, Medecine;

~i a la force de deíiecher. II y a un onguenr def–

ficcacif , qu'on appelle

Dejfiéativum rubrnm

,

qui

refrigere ', forcifie , arrete les fluxions , refouc

&

confome les humeurs fuperflues ,

&

delleche les ul–

ceres.

D ES S I N ATE U R.

f.

m. Celui qui dans l'Ar–

chireél:ure delline

&

mee au nec les plans, les pro–

fil s

&

les élevárions des bacimens for les me[ures

qu'on lui a données' ou que l'on a laillees

a

fon

choix. On dónne ce meme noma celui qui fait

des ornemens pour des ouvrages de tome autre

fone.

DESSUS.

(.

111.

La partie la plus haute du cham. On

fait quelquefois deux deíli1s, done !'un s'appelle

Le

premier dejfus,

&

l'autre

Le fecond dejfus.

On die, en termes de Marine, qu'Vn

Vaiffeau

a

gagné le dejfus du vi:nt

,

pour dire, qu' Il a pris l'a–

vanrage dn vc::m.

DESTOR.

(.

m. Vieux mor. Obíl:acle, trouble, ern-

0pechement. On a dir aulli

D efiourbement

&

deflour–

bie,·

dans cecee íignificarion .,

&

Deflourbe,· ,

pour,

Dérourner, du Lacin

Diflurbium, diflurbare.

DESTOURNER. v, a. Eloigner , écarrer, rourner

ailleurs. On die

Détourner,

c::n termes de Cha/Te ,

pour dire, Fúre couc ce qu'il fauc pour erre a!furé

qu'un cerf, un Canglier, ou quelque aurre bece

eíl: dans le buiíion aucour duquel on faic les en–

cemtes.

DESVERTOILE'. adj. Vieux mot. Ouvert. Borel die

qu'il 'vient de

Vertoil,

qui íignifioit aucrefois

le

lo–

quee d'un huis, du Latin

Verticillum.

DESTRIER.

(.

m. Vieux mor. Grand,cheval de guer–

re, qu'on a auíii nommé

Courjier ,

ou Cheval de

lance ou de [ervice. Selon Moníl:relec, ces forces de

cl1evaux s'appelloienc encere

Courtauts

,

doubles

Courtauts,

&

Courferots.

L1= mor

Defl;·ier

a été fait

de

Dextrier,

venu du Latin

D extrarius,

a

caufe

qu'on lemenoit enmain,

Ad

dexreram.

Borel, qui

Tome

I.

D ET

donne cecee étymologie,dic que le Defcrier ou Che–

val_d'armes n'écoit pas la meme cho[e que le Pa!e–

fro1, qm n'écoir qu\m fimple cheval.

C'eíl: auffi un g1os Maneau done [e [ervenc les

Forgerons pendanc que d'aucres frappem

a

deux

mains avec de plus gres. Le Ma1rre tiene la piece

avec la main gauche ,

&

fon Deíl:rier de la droice.

DESTROIS. adj. Vieux mor. Triíl:e, abattu, rnéle.n–

colique. On a dir auíli

De/trein.s.

C'eíl: dela qu'on

ª.

du au/Ii

D étreffe,

pour dire, Angoiffe , extremiré

facheu[e.

Etre en grand' détre/fe.

Villehardoum a

employé

Détreffe,

pour, Di[ecre.

DESTROIT.

[.

m. Bras de mer qui [épare deux ter–

res fermes ,

&

en general couc

lieu écroit

m\

l'on

palfe difficilemenr, foit fur lamer

&

for !es rivie–

res, foit en pays de rnomagnes.

II

[e die auffi des

Iilhmes ou Langues de cerre, qui érant entre deux

rners en empechenr la communicacion.

Le Détroit

de Corinthe.

DESTRUIMENT.

(.

rn , Vieux mor. Deíl:ruél:ion.

DESVlER. Mor du vieux langage qui a íignifié s'E–

garer.

DE _S V O

Y

E R. v. a. Terme de Charpen erie. On

dtt

Defvoyer une ligne

ou

une piece d'affemblage

,

pour d1re, La d~rourner, la meme ho,rs de l'équer–

re de fon plan. On die auffi-

Defvoyer un renon,

lorf–

qu'on trouve dans le bois quelque ncrud ou aucre

cho[e qui "oblige a le: décourner.

D efvoyer,

[e

die

encere d'une chauffe d'aifance ou d'un myau , foic

de defrenee ou de cheminée, lorfqu'on les décour-

ne de leur aplomb.

,

.

DET

DET

ACHE'

,

E'E.

adj. On dit d'nn cablean , que

S es figures fanr bien détachées

,

lor[qu'elles fonc

t\ien dégagées !'une de l'aucre,

&

fans aucune conA

fufion, en force qu'elles femblem etre de relief.

On appelle, en retmes d¡: Forcificacion ,

Pieces.

détachées,

Les

ceuvres qui font féparées du corps

de la Place, demi-lunes, ravelins, ouvrages a cor–

ne'

&

baíl:ions meme.

DETACHEMENT.

[.

Tenne de guerre. Corps par–

ciculier de gens de guerre qü'oh tire d'un plus grand

corps ou de pluíieurs autres , foit pour ernployer

aux atraques d'un fiege , foic pour leur fairc renir

la campagne. D'ordinaire les Détachemens quel'on

commande pour les atraques d'un íiege, fomrnoins

forrs que ceux qu'on faic marcher en campagne,

&

qui q~elquefo~s fonc des camps volans, peu diffe–

rens d une armee.

DETALINGUER. v. n. Terrne de Mari.ne. Ocerles

cables d'~m ancre.

DETERGER. v. a. Terme de Medecine. Necroyc:r,

mondifier , emporter les humeurs Cales

&

corrom–

pues. ·

DETERSIFS.

[.

m. p. Médicamens qui ont la faculté

d'encra111er les humeurs lentes

&

glucineufes, ad he–

rentes au corps. Tels fonr le

Ccnraurium minus,l'a–

grin¡oine, le charn.edris, l'hyffope,, l'auronne, l'or–

ge, le foc de limons, les racines de capres , le uirre ,

le miel, le focre, le pecir laic

&

aurres. lis fonr com–

pofés d'une matiere chaude, amere

&

falée au goüt,

&

qui efe un peu dellicative.

DE TI NE' E. f.

f.

Vieux mor que Borel croit avoir

fignifié Permillion. Selon l'exemple qu'il en rappor–

re, il-femble fignifier Voie licite.

Ijf

ue fois par detinée

,

Et

non mie par ribaudie.

DET0NATION.

[.

f. Tenne de Chymie. Aél:ion

que fonc les mineraux qui en commenc;anc a s'é–

chauffer dans les 'creuCets , petem avec grand bruit,

Te