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DES

en fourenanr le mords ; empeobenr que: Ie Cheval

oe le feme for la barre.

DESARNIR. v.

a .

Vieux mot. Defenharnácher.

,DESBUCHER.

v.

n. Terme de Venerie, qui fe die

du, gros gibiér , quand il fort du bois ot'i il s'écoic

reriré , ou qu'il

fort

du builíon.-dom il aveir fait

fon forr.

DES CAL

A

N

G

i:.'.

Vieml mor. Borel

die

qué feloñ

Ragueau il íignifie ,

Qi!i

eíl: hcm dé prifon , mais

qu'il croit qu'il v,euc chrct., Rérabli en fon hon–

neur , quand celui qui

a

nou:ci un homme par

quelque accufo~on ,

fe

cr0uv~ obligé

de

fo

dédire,

&

de declarqr qu'il le reeohnoit pour homme de

bien.

1,

DE

se

EN

D R

És

v. n.

Etre p~rté, fe ,noH'voir,

pa./fer de haut en ba.r.

A

e

A

o.

F

!(.

·

'

On emploie J-e vertie

b-eflt'ndre

a&iveinent en

termes de mer, & l'on dír

JJefcendre un Vaijfeau,

pour diré, Le faire forcir de la riviere óu du porr.

On die eh termes de Guérré ,

befceridre la tran.:.

r;hée,

pour dire, Deícendre la garde

de

la trahchée;

ce qui fe faic quand les Troupes q,tú l'avoieht 111on.:.

tée

fe

re~ire!1t,

&

c.edent la_place~ d'autres,

On die

D efcéndre un

lut

ou,quelque autre inflru'–

ment

d'lin

ton,

pour dire, En relacl\ér lés ·cordes,

&accórdér l'Ibíl:rument for un ton plus bas.

DESCENSION. f.

f.

TénM d'Afrróhomie, Voyez

ASCENSION.

DESCENTE.

f.

t .

.Mouveme'nt de celui qúi defcend

_

ou de ce q1ti

e.ft

defcendu,

AcAo. FR,

Oh

appelte

Defcentas

en rérmes de Guern;, les

enfoncemens, les caill:id·es qu'on fair par des fap–

pes, dans les rerres de la cohrrefcárpe , au.ddfous

du chemin éouvem Comme les

feme

d'anifice leur

pourroierit huire , on eh empeche l"effet en les

couyrahr

de

clayes & de madriers avec des rerres

deífos, On fait les Defrenres

a

fleur d'eaü attx fof–

fés pleins d'eaú, apres quoi oh comble le fo!fé avec

des faícines bien affermu:s

&

chargées de terre. Ori

poufle les fappes jufqu\1u fohd.pour les folfés fecs ;

&

on

y

fait _dés crav~rfes, fóit qü'on vueille_s'ylo-

ger

Olil

favonfer le Mmeur, .·

" ·

·

' Les Imagers appellem

Defcáit'é de Croix ,

Une

Eíl:~mpe qui reprefenre

maniere dom leSauveur

du Monde

fue

defcendu de la Croin

Defcente,

fe dit en termes de,Medecihe , d'une

maladie que l'oh appetle autremenr

H er,¡ie.

n'eíl: aune.chofe que la Defcemcd'un boyan dans li

fcroton,

.

.

Les Plómhiers appelleht

b .efcenre

,

un

ruyáu dé

plomb ; mis dans une cour le long du mur, par ou

defcend t'eau qui tombe des theneaux,

Dej'éente

en termes d'Architeéh1re, efi: uhe voure

rampahte qui cbuvre une rampe d'cfcalier. II fe

die

:tu/Ii

de la rampe 1:1eme.,O h appellé

Defcenté

biaife

,

celle qui éíl: de diré

<!laM~rl

11:1ur ,

&

don·, les

piédroirs de l'emrée ne fónÍ¡ pas-cl.'éiquerre avec le

mur de face.

·

De/cent

0

e.,

eft ehcore uh termé dé Fattconnede ,

& il

fe

die de l'oifeau qui fond im¡Yerueu[emem

f'ur

le

gibier, .

_

·

DE$CHARGE.

,Í.

f.

Termé de Charpen~eti,e. Piecé

de bo1s qu~

1

on pcfe dtn ravers dans I aflembl age

d'une cloifon ou d'un pan d i bois afin dt: foutel'lii

la charge.

'

,· '

Les Serruriers appelleht

Dlch,t'rge

,

uhe gl:olfe

barre pofée ob-liquemenr d:ms uh e pene de fer en

forme de rraverfe. Elle fert

a

enrrecenir les bar–

reaux ) & empeche qu¡,; le chaflis ne puiíle forcir de

fon équerre.

.

· 0n

appell e

D érharge d'eau

dans un Jardín, le

baífm ou les eaux

fe

rendeilt

apres,qu'on a fair jouer

DES

les fonraines.

D écharge 'a'eau,

fe die aufli

de

·cle ux

mya:ux dans un ba/Iin de fonraine. L'un

a

une fou–

pape, & fert

a

faire écouter l'eau qui eíl: tlans!e

fond. L'aucre eíl: foudé, & au bord dumeme baffin ,

& fon ufage efr de reglerla fup érfície de r eau

a

uhe

·cercaine hauteur.

_J

DESCHARGEOIR.

f

ni.

Terme de íilfetantl. Pie–

·ce de boí¡ ronde, aútour de laquelle_bn roulo la be.

fogne qu'on leve de de(fu's la poirrinien:. '

DE~CHARGERs v. a·.

O

ter la char:gr ,

le

fardeau

qu'uneperfonne, qu'une éhófe portoit.

·A

e

A

I>.

F R.

On

dit

en ter~nes de C lh rpt:nrerie

béchárg e~:une

-poutre,

pour d1re; Soula·ger une poutré,par des póin–

~o!'ls )

& des fo,rces,

O_!l

aurres 111oyens;,,

·q

llfn~c,relle

a rrop de porree.

: '

Otí

'die en rerines d·e Mer

ÍJ/c har-get l és 'voiles,

'pour dire ,

O t'er

le venr de detfus les

v.ó1lé~

pour

!'es mecti:-é ·dedans.

' ·'

ÚES CH AR GE U

R.

f.

rri.

Ofiiciet ·de \fiÍle, qui

eíl: comrrtis fur les Ports pour dédiargér lb Vaií–

reaux qui y arrivem. On appelle

D échargeurs

de

v in ,

des Tonneliers qui fom prépofés

a

mettre

a

térre les pieces de vih que les Bóur geóis ohr ache–

tées dans quelqne bateau~

lis

fe fer'vent pour cela

de

grolfes pieces de bois qu'ils homment'

Chemim :

II

y a auffi d es

D échargeurs

'd'

A rtillerie.

lis

fonc

du nombre des Officiers qui vohr

a

li 'füire d'e l'Ar-

rillerie.

·

bESCHAUSSE' ,

1;:'i; .

adj. Oh appelle

Déchauf

.fés ,

Cerrains Religieux qui vivem daris une reforme

' plüs et'roire~& qui ne porrem poinr de chauffes.A11-

guflms D é.chaujfés

?

Carmes Déchaujfés.

On dit qu'V n

B Jti"'!ent efl déchaujfé,

lórfqu'ori

'voit quelqn'uhe de fes fond·ations pég~ad·ée. On dir

d'e meme d\tne pire

de

pom, qu'E LU

e(}

d'échauf–

fte,

quand il n'y a pl us

.d'e

recre pai: le haur emre les

pieux,

&

que l'eau a dégravoyé fous pi

!oi.ag

'e.

DES CH A U SS E R:

v.

á. Oter la- chau llure des

.piés & des. jambes. 9n dit, eh rerm'es d·e Jardina–

g·e,

Déchau./fer un arbre,

poüt dire, Le labciurer aú

pié pour

y

.mettre di.I fumier,

ou-.eh

cÍlanger la ter:. ,

· re , afin qu'il .rapporre plus de

fr.mr.

.

,

Déchau./fer•.

Tenue de R.otilfeur.. Falre revenir

.la votaillé fur le gril ; & en é ter la plus gróf[I: peali

__ qui

eíl: fu_r fes píés.

. .

,

DESCHAUSSQIR.

f.

111. Túnie de Chidtrgie. Fer

Rointu &) aillam qui fert

a

féparer les gencives &

a

décliaulier les clents gate'es pdur les arrat:her plus

, facilemenr. _ _ .·

DESCHAUSSURES. f.

f.

Termé de Venecié.

II

fe

dié c\u·lieu ou le loup a grarré ' ou

¡¡

s'efr déchau!Ie

>

&

m\

il

g1r.

DESCIQUA. adv. Vieux II\ót;

qt.Ü

íignifie Jufquesa ;

foivam_cét ex~rriple_:

'

·

..

Treflot {'~ porféndu defciqua lii cor/lé:

,

DESCOMBRER. v. a; Vi~ux mot que :r:,J'icod

clic ~ere cómpofé de

Des

& dt:

e

o

'mbr.er

,

poúr figi:ii .:.

. fier ) Mettre

a

délivrance unt! chofe

01.l

émpeche.

mem

a

été ddrtné

i

co1nrrie

fi

011

difoit, Qcer le

combfe, ou ericombre; ou empechemem.

Et par

r:onfequent,

ajoure, c'il ,

eft

prins au/r, póur garantir

&

en

cett'é jignijicatibn (toit ujité e.nvers les Notai–

res m éme. du pap de Normandle Js contrats

011ga.

'ranrie étoit p'romife.

Ét a- promis garahrir & d écom:.

brn le fief rar lui vendu ) ehvers róus , de tous

troubles & empecherrtens quelconques.

A infi

Bref

de matiage ehcombré,

qui eft

d

faire defc ombrer l'en-

combre

y

fa tt oH mis-

.

DE S C O

ú

P L E. f. m. Terme de Cha/fe. Le Deí–

couple eíl: quand on la.che & de[couple !es chiens

apres lll bere au lail!"er cou.rre , ou au rela1s. Foml –

lous padam des ch1ens gns :

A n

pt1rtir

d11 defc.011-

.

;