DEN
DEP
leun perit verrni.í[eatl a de co&cume de lóger, y en-·
rrant
&
en forranc quand bon luí femble. Elle eíl:
lonouerre , rorrde
&
blanche , courbée , poinrue
au-dehors
&
fon polie au-dedans. Elle a les pro–
prierés d·es aurres coquilles de poiffon , ~ ui eíl: de
de/Iecher, de provoquer la fueur & de diterger ,
fi
on les prend imerieuremenc pulverifées toutes crues
OLl
calcinées ,
&
de nenoyer
&
blanchides dems ,
fi on les applique exterieuremem.
.
l)ENTARIA.
[,
f.
Q!ielques-uns nomm'é'ni:lá Sa'm–
clc
,
Dentaria mafor
,
acaufe que fes racines
eme
<1uelque forme dé
dehr.Ily
a Ltne autre pia·nte appd–
lée
DentAri.e major
1
qui cro1t au ccnm:nencemelit
dú
Primems dans les forets
&
aux aurres !íeux ou
les ta:yol1$ du $oleil ne
donnent póim. Elle viem
fans feu'ill'es ; ce qui l'a
fa.irno1mner
!iq;úJ,,M<
.par
quelqutfs-uns. Ses riges
fonchautes d'un palme ,
tc;ndres , fteles , pleines de jus ,
&
femblables
i
c~lles d'Otabafiche. Depuis le milieu jurques
a
leur
c1me, il en fort des fleurs velues
&
pu.tpunñés ,
blanchatres, acrn1i1págbées de perites feuilles pref–
que fans cóUleur qui produi'fent de petits boutons
ou
eil: comenue une graine femb lable
a
celle de pa–
vor. Sa racine eíl:. blanche, grnnde , pkine dejas ,
frelc)
&
toute écaillée , ayahe un gofü acre melé
d'amerrume.
DEN TE';
E'E.
-adj. "rerme de Blafon.
U
fe dir des
dems des animaux.
DÉNTE.'E.
{.
f. Tenne de Chaffe. Coup ou atceineé
des défenfes d'un Sanglier, qui évencre les chiens
& les cheváu:t.
DENTE.LE' ,
ú.
adj. Tenne de Blafom
11
fe dir de
la croix,de la band·e
&
autres pieces qui fom bor'–
dées de deíits,plLfs aigu·es
&
plus perites que les den-
chées.
'])'azur
a
la crozx dentelée
J:
argent._
.
DENTICULE.
f.
f. Terme d'Archireél:ure. Membre
de la có(niehe
lohiqoe
&.
de la corniche Corin–
th~en'ns qni eíl: -quarré
&
re
c0upé parplufieurs eh–
tatlles eh forme d'uh rang ele
dents.Onappelle
Den~
ti
cu/es enguillochie,
Celles
qui fonc faires d'une pe'–
tite platte-hande coheinue,
&
qui rerournem d'é.:.
querr'e par en hauc
&
par en bas. On die au11i
Dente/et.
DEN TI F RICE.
f.
m. Remede avéc Jeque! on
té
frote les dehts. Il
y
en a de fecs
&
d'humides. 1:_es
dérniers font tirés par diíl:illation d'herbes deffec.
chances ,
&
de médicarnebs aíl:tingens ,
&
pour
les aucres , il
y
en a quelques-uns en maniere d'o-'–
piare, ou de poudre feche groffiéremem dépayfée,
comrné coraux , pierre ponce , du
{el ,
de l'alun ;
coquilles d'ceufs) d'efcargors ou d'écrevifles) come
de cerf, os de feche ou de racines cuiees avec ·alun ;
&
fechées au four Ce mot eíl: Latiñ ,
&
viem de
Dens,
D'cm,
&
de
Fricare
,
Froter,
DE
l?
bEP
ARTf,MENT.
{.
m.
'r
erme
d'
Archieet'turé. P're-'–
miere partic du Devis, qui confiíl:e dans l'ordoli.-"
nance
&
defcri·pü01i. des membres , chambres
&
parcies done eíl: compofé un barim·enr, en uh plus
grand óu ¡rlu-s pe·tie üombre de piece-s , feloh leurs
grandeurs, fuivahe la difference des pérfohnes qui
les doivehr @Ccu·per.
DEPp.SSER.
v.
a. OndirencermesdeMerbépa./!á
Hn
V
ttiffea-u
,
pour dire , Aller plus v1ee que cé
Vaiífeau,
&
le lailfer de l'arriere. On dir anffi
D f–
paffer le tour,rev1re,
pour dire , Le changtr dé coté,
On die encoue
D épaffer,
pout dire , Paífer cóntré
fon inrenrion au-dela de quelque endroit d'une Co–
te, oú l'on vouloir donner fon d.
DEPENDANT. adj. Termede~arine, qui_ne s'em-
DEP
:,
'
-
~-¡
ploie qu'avec les verbes
tomber
~
venir.
O n dit
qu'Vn
Va,ffeau tombe en dépend,mt,
pour dire,
cp1'1l
•
s'approche
a
petiees voiles,
&
faie vem arri-ere p ur
·amver;
&
I'on die qu'I/
vient endlpendanr,
pour
··dire, qu'll ell: au vem d'un amre Vaúfeau ,& qn'afin
de
h:
reconno1tre, il s'en approche peu a peu en te–
hant roujóurs le venc.
DEPERDITION.
{.
f. Termé done les Chirurgiens:
fe
fervenc ordi.nairemenc dans leurs rapporrs. Ils
d1fenc d'une plaie, qu'Il
y
II
d'éperdition,
quand ils
jr
trouven t
la
chair encamée.
DEPLANTOIR.
f.
m. Oucil ddnt les Jardi'niers
fe
ferv ent a déplamer ou
<a
replamer leurs Tulippes
&
áutres planees.
DEPORT.
{.
m.
Droit
H.ueque\ques Eveqües
onc
eu
de <>ertains Diocé[es
1, dejouir pendanr u'n an du
tevetm eles C11res qt}' vaqne·nc par more, eh les fai–
fai1t
deífervir. lls en ¡ouilfenc auffi pendant le liti-
\.. ge , qllaB<l-etfes font conreíl:ées.
D ·port
fe die
auffi en mariere Feoda
1
.e. Ceíl: la prem1ere - nn ée
de ¡oui/Iance d'u'ñ Fief ouvert , qui appartienc au
Seigneur.
On die ·qüe que'fois au Palais ,
Amende payable
fans
déport,
pour dire , Amende qu'il faue payer
fur le champ,
&
fans forcir de:a. .
D /port
eíl: au/Ii un mor du vieux l;ingage ,
&
l'on
·a
die .
A
g rand dlport,
póur dire , Fórc vire, a. gran–
ele hate.
Par mer nagent
a
grand dlport.
DE P O S T. f. 1n. Terme de Médecih. l=,paiífem
&
'marc qu'on ,voie au fond des ur1nes.
Le
dép6t
d~
l'urine.
.
DEPREDATION.
{.
f. Teeme de Palais. Pillaoe qui
fe fait dans une fucceffion ou diíl:riburion de dc::–
i;iiers. Il viene de la parricule Latibe
de
,
&
de
Pu.da,Proye, butin. Ün dit auffi
Dépredé,
&
ce
mot feerouve dans l'o·rdonnabce de la Marine, en
parlant des marchandifes que l'0h a píllées dans un
Vai/Ieau.
·
DEPRESSION .
f.
f.
Terme de Phyíique. Abailfe–
menc , fi:n'emenr qui arrive
a
uh corps qui
elt
ferré
. &
comprimé par un autré.
DEPRI.
{.
1T). Terme de Finahce. Déclaraüon qu'il
faur aller faire áu Bureau des Aides, du Iieu d'ou
l'on vem faire trahfporcer fon vi'n , pour le vendre
-ailleurs en fe foumettanc d'en venir payer le gros ,
felon le prix qu'on !'aura vendu. Ce mor s'écend
aux aucres déclaratiohs qu'on fa1t aúx Bureaux, des
autres marchandifes qu'on
m111fporte,
dohe ondoit
payer les drojes de Douané ; óu des beíl:iux que
l'on faic paffer debout dahs les Villes ,
fo.nsrien
payer pour l'enri:éé. On faie venir le mor
deD epn
de
D eprecar,,
a caúfe qn'on va priér le Fermier de
permettre le eranfpore. Il y en á ~ui le tirehrde
Profiteri;
D~clarór , avo~ér, a. caufe qu'én Latin.
on appelle
Merces profef!a.
Les marchandifes qui
one cícé aihfi déclarées.
Depn,
~íl: auffi un rerme de Jurifprudehce feo–
dale ,
&
!ignifie lá déclaration qu'on fait au
Só–
gnéur, de l'acquitition d'un heritage mouvant de
. _ lui, dohr lés dro\ts Seigneuriaux lui font dus.
DEPROPR.IEMENT.
{.
m. Terme de l'O rdre de
Malté. I\ fignifie
lé
Teftamém du Grand Ma1cre
óu
des Chevaliérs.
.
b
E P SE R. v. a. Vieux móe. Parer ou fouler les
draps. II viene dti Grec
Ji-)!",
qui veuedire, Peau,
feloh ·Stiidas , ou du verbe
J,.¡,¡., ,
J'amollis,
a
la
maniere de ceux qui amollilfem le cuir.
DEPUTAIRE. adj. Vieux mot, Sorce d'injure.
Í:ú'Jef-
J'ici ,
gmt dé¡mt11ire.
s
[
iij