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322

0

E G

.

l'Eglífe y chantoient encore qnelques pner~s ~onr

les Morrs , apres quo·

ondamné econ 11vre_au

Juae Royal,

&

a

l'

eur de la h_auce Jníhce.

C~la fot praciqué du rems de . Franc,:01s I. concre le

Capi raine Fangel , pour avo1r re11~1 Fonca'.a~1e

par intelligence. La Colombiere ,_.

1 h~M.

d hon-

ne11r, p.

572.

-

.

DEGRADER. v. -a. Terme de Pe1nture. Menager

le forr

&

le foible des jours , des ombres

&

des

teimes, felon les divers degrés de l'él_oignemem.

On dit,

Degn!/,der un mur,

pour dire, Abbatre

un mur par le pié. (?n appelle

B !ztiment degrad~,

un ba.timenr devenu mhab1table par lepen de fom

<¡ne l'on a _pris d'~1 ent~ecenir \~s conyermres,

&

-d 'y faire faire l~s reparauoi;i-s_qu 11 fal101~ .

Mur dé–

gi--adé,

efl:

celu1 done le_c~ep1 efr combe ,

&

dom

les moílons font {ár,is ha1fon.

DEGRAVOYE.MENT. f. m. Ce qne fait l'eau cou–

rante, lorfqu'en bouíllonnam toujours elle dé–

chaufie des pilotis de leur terrem. On d1t

D é-

gr,ivoyer

,

dans le meme ~ens.

_

DEGRE'

{.

m. Terme d 'Arch1teél:ure. Efcaher , mon–

rée d'un ba.cimem , foir dans ceuvre , foit hors

d' ceuvre.

Degré fe

dir en rermes de Fauconnerie,

de l'endroit ou l'oifeau • duranc qu'il s'éleve en

l'aír, rourne la rete ,

&

prend une nouvelle carrie–

re. Cecre nouvelle carriere s'appelle fecond ou

rroiliéme degré , jufqu'a ce qu'on le perde (l,')Ut-a–

faít de ví'te , ce qui efr le quarriéme degré.

Degrl.

Terme de Geomerrie. DiviGon qu'on fait

fo r les cercles ponr ferv1r de mefore. Tour cercle

fe

divife en rrois cens foixame degrés ,

&

par

confequem les degriés d'un_grand cerc\e font pro–

porrionnés a ceux d'un pem. On a pns ce nom–

bre ·de crois cens foixame pour

la divilion du

cerclc!, parce qu'il a beaucoup de divifeurs diffe–

rens,

2.

4 .

6.

8. 9. ro.

12.

r5. r8.

20. 24.

30. 36.

40.

45.

60.,

&c.

...,

On appelle auili

Degrés

les Divifions des lignes

qui fe font fur pluíieurs irul:rumens de Mathemati–

_que , fnr l'arbalere ou le bacon de Jacob.

0n

s'en

ferr encere fm les Thermomecres

&

Baromen:es ;

a

marquer par ·les diviíions qui fonc fur la cable qui

les

fnppone, les degrés de chaleur

&

de pefanreur .

des corps liqLúdes.

..

Degrés

efl: auili un tenne de Geograplue ,

&

on

appelle

D egré de longitude,

Une porcion de cerre

entre d-eux Meridiens. Cene meme porrion de cer–

re entre deux paralleles, eíl: appellée

D egré de la–

tif>ftde,

voyez LONGITUDE

&

LATITUDE.

On appelle au!li

D egrés

en Algebre les dimen–

-tions d'une grandeur , foíc nombre, foit ligne.

Une grandeuf fimple

&

que l'on ne coníidere

point comme formée par une mulciplicarion efl: une

grandeur

dtt prcmier degré ,

[i

011 la mulciplie par

elle-meme , ce qui fair

fon quarré , elle efl:

dtt

facond dcgré,

íi

on la cube , c'efl:

le troijiéme dcgré,

&

ainfi de fnite

a

l'infini , en multiplianc toujours

les nou veaux produits par cene premíere gran–

deur qn'on appelle Racine, voyez R A C I :NE.

Comme on exprime les grandeurs par des leccres;

(

Voyez ALGEBRE

)

&

qu'une leme qui feroit

par exemple ·, mulripliée 4ix fois par elle-meme

tiendroíc u·op de place

on l'écrivoic dix fois , on

ne l'écric qu'lme,

&

on mee

a

coté le nombre du

degré auquel elle

efl:

élevée. Degré eíl: la me–

me chofe que pui!Iance, voyez PU!SSANCE.

Un .nombre_peut erre multiplié par lui-meme amane .

d e fois que l'on voudra '

&

il s'augmence

&

s'éleve

coüjours réellerrienc, mais une ligne ne pem réelle–

menc erre que qnarrée ou.cubée, apres quoi íl

n'y

a

p\us

de dimeníions vericables ,

&

quand on.l'élé-

D EI-I

vt

an dela du troiíiéme d.egré

, · ce n'efl: q ne par

fuppotition ,

&

l'on n~ prétend pas pour ce la qu'il

y a1t de pareilles dimenfions dans la natur e.

On die en termes de Chymie ,

Donncr le fcu par

degrés,

lorfqu'on o_nvre on qu'on ferme les regi[–

?res que l'on faic expres dans les foumeaux pour

augmencer ou diminuer la violence du feu. Les qua–

licés elemencaíres fe divifenc en huir parcies appel–

lées

.Degrés

felon les Phyíiciens. Les ·Med;::cins ne

les dívifenr qu'en quacre ; &ils difenc

C /;aud

&

fac

au facond

ou

au troijién;e dcgré,

pour díre , U ne cer–

taine excencion de.chaleur ou de fecherefie.

On die en termes de Mnfique

D egrés conj oints-&

Degrés di-sj oints.

~and les notes momenc ou def–

cendenc par des fecondes , elles p(·ocedent par de–

grés conjoims ,

&

elles moncenc ou defcen :lent par

degrés disjoínts , en procedanc par couc aurre in–

cerv-alle.

DEGR.E'ER.

v.

a. On die qu'Vn

Vai.ffeau

a

été de–

gréélou defagr~,

pour dire, qu'Il a perdu les cor–

des de

fa

manceuvre

&

le

reíl:e de fes agrés. On le

die ~uili d'un barimenc qui n 'en a perdu qu'une

parne.

DEGREVANCE. f.

f.

Víeux mot. Dommage, pré–

judíce.

Car riches gcans ont puiffence.

D e faire aide

&

d égrevancc.

DEGROSSER.

v.

a, Terme de Tireur d'pr. On die

Dcgroffer l'or, d cg rojfer /'argent

,

"pour dire, Le

faire paifer par les filieres , le fa in~ plus petic.

DEGROSSI.

[.

m. Sorce de machíne done on fe fert

dans les· monnoyes ,

&

dans laqnelle on fair paf–

fer entre deux rouleaux les lames dom on doic fai–

re des mo1111oyes , afin de les rendre plus unies

&

-plus étendues.

·

DEGROSSIR.}: a. On die ,

Dégroffir un bloc

d;

m arbre

ou

e pierre'

,

pour dire , ei:i oter le fúpe–

flu

a

grands coups d'une fo rre maffe,

&

avec LJne

poime affucé e de courc ; en faire la premie re ébau–

che pour l 'équa rrir , ou pour y cailler de la Scut–

pture.

D

F

f-I

DEHAIT. f. m. Vien x mot. Trifl:eife , chagrín. On

rrouve dans Villon,

M ais adoni!il y agra;:d dehait, .

pour dire, Il y a un grand ennui, grande fac herie.

On a die aufii

D éhaité, d eshaitié,

&

d éhaitié,

pour

dire , Faché , languífianc , chagrín.

n'a pitié du point

0 11,

mon caiJlr efl traitié.

E t c¡ue def,r t ient dehaitié.

DEHET. adj. Vieux moc. Gaillard , qui fe porte bien,

Monté .fur belle hac¡uen éc ,

Et penfa:t c¡ue j 'écois de het.

On difoic antrefois

D ehe:t

,

pour , Malheur ,

&

D attdehe:t,

pour, Mauvaífe rencontre.

DEHORS.

f.

m.Terme de Forrificacion.Ouvra ge for–

cifié hors l'enceinre d 'une Place ,

&

qui lui fert de

défen_fe , comme les ravelins

&

demi-lunes,

les

ouvrages a corne

&

a couronn~ ,

&

amres.

D El

DEJECTION. f. f. Terme de Medecíne.

JI

fe die des

excremens ·, les Medecins ayanc accomum{ de ju–

ger de la qualíré des maladies par les Dejeél:ions

des malades.

D ejcfl,on

,

eíl: auili un terme de l'Afl:rologie ju–

diciaire,

&

il fe die des Plane1es lorfqu'elles fom

d ans leur décrímenc ,

&

gue

l'

oppoíition de qnc:1-

ques. aurres diminue leur force.

.

On appelle

Dejeilion,

en termes d'Aéhonom1e

1 ~