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DEA DEB

la mer. Ce mot viene du ·cree

J;7'cp~~

,

petir Pour–

ceau.

Dauphin.

1

Tirre-qtte J,JOrtent les Fils amé~ des Rois

de France pendant la v1e, de leurs Peres, a cau,Cedu

Dauphiné qui

fue

don ne_ en

r;

43. au Rot Ph1,1ppe

de Valois,

a

cecee condmon, par Humben

II.

Dan–

phin de Viennois. Philippe de V_alois _en invell:ic

alors fon perit-fils Charles, depms Ro1 de France

fous le nom de Charles

v.

Charles VI. qui

.fue

Dauphin avanc que de parvehir

a

la Conronne ,

cuc cinq Fils, tous Dauphins l'un apres l'aurre,

&

depuis Charles premier Dauphin jufqu'a prefonr ,

on compre vingc Fils a111és de nos Rois qui ont écé

.appellés

Dauphins.

On die dans le

Bláfon,Dauphin/ v,fs,

&

Dauphins

pJmés.

Le Dauphin vif a la g~eule clof:,

&

'.1,n

ceil , des dents

&

1

es barbes , creces

&

ore1lles de–

mail difforenr. Le Dauphin pamt a la gueule bean–

ce , comme évanoni ou expiranr ,

&

iLell: d'un feul

émai!. On dir que

Los Dauphins fant couchés,

qnand

ils onr la queue

&

la rece tonrnées vers la poinre

de

l'Ecu.

D

E'

DEB

.neurre ,

&

fe die des rivieres done les <>laces vien-

'

r

'

b

nene a ,e rompre tour a coup.

La rivicre a débaclé

cette nuit.

DEBACLEUR. f, m, O fficier de Ville qui donne

fes ordres fur le Porr , quand il fauc faire retirer les

Vaiíleaux vuides pour faire approcher ceux qui fonc

chargés.

DEBA

LLE R.

v,

a,

Oúvrir une baile. rureciere

&

fes Scholiall:es difenc mal-a-propos que quand la

Foire ell: finie,

ilfaut déb11tler

ou rem'baller.

DEBARCADOUR.

f.

m.

Terme de Marine. Lieu é–

eabli pour débarquer ce qui

e.ft

dans un Va1!Ie:m ,

on ponr eranfporrer quelque- chofe avec plus de fa–

cilité du Vaiíleau a eerre.

-DEBARETER. v. a. Vieux mor, bécoifer, metcrc:

en

deforfüe.

0 11c mes -ne put ét:re matés

,

NQ vaincus, ne debaretés.

En nuUe guerre, en nui eflour.

DEBARRE.

E'E,

adj. On die d'un lur , ou de qud~

que a1me iníl:rnmenc de muíique, qu'/l

efl debarré,

pour dire , que

e-e

qui en foucenoie la cable ne la

fofoienr plus.

DEBILLER. v. a. Déracher les chevaux qui rirenc les

baeea1,1x fu:r les rivieres. On

efl:

obligé de debiller'

,p

E'._

t.

m. Corps également quarr~dans les

fix

f~ces

quand on t):()Uve un pone.

qm le compo(enc. On appelle

De,

en termes d Ar- DE BIT E R. v. a. .'icier de la pierre pour en faire

chiteél:ure, la Parrie qui ell: entre la bafe des Pié-

des dales ou ·dn carreau. Les Menuiíiers difenc au/Ii

dell:aux

&

leur corniche, a caufe qu'elle a fouvent

Debiter le bois,

lorfqu'aprcs avoir refendu les pie-

la

forme d'un dé. , Ce mor

fe

die encare des petirs

·ces , ils les coupenc de longuenr avec une fcie

:i.

cubes de pi·erre dure, da11s lefquels les barreaux

debirer. Ils diferir ei1core,

Debiter le bois,

quand ils

montans des berceaux

&

cabiners de ereillage fonc

mefurent les pieces avec la r~gle

&

le con;pas,

&

fcellés. On y fcelle au/Ii les pore:tux des hangard,;.

qu'ils mar<iluenc les grandeurs dont Íls onc befoin

Dé,

fe dit au/Ii d'un perie marcean d'argene ou

avec la ¡:,ierre blanché ou la pierre naire,

de cuivre qui ell: arrondi

&

rempli ele perits trous ,

On die aufli, en termes de Man!le,

Debiter le ca-

&

que l'on fe mee au bouc du doige , afin de pouífer

ble,

pour dire, Déracher un t0ur que le cable

fait

le cu de l'aiguille qu.!nd on coud. E.n ce fens on le

fur la birre.

faie venir de

Digit,¿¡lis,

-

DE BIT I S.

l.

m. 'ferme de Chancellerie. Mande~ ·

Les Vieriers appelknt {:etraines pieces de vitres,

:mene general on compulfoire qu'on obcenoie aurre-

du

Dé.

M. Ménage dérive

D e:a

de

Dati,

qu'on

a

fois

a

la· Chancellerie Royale , ponr cotmaindre

die par corruprion de

Dadi,

venu de

D ando.

Du

les débireurs par faiíie , vence

&

exploiraeion de

Cange croir qu'il viene du vieux Ganlois

Jus de Dé,

leurs biens , a payer

a

l'Impeu·ane ce qn'ils lui de -

qui vouloie dite, Jugemem de la Providence, a

voienc. Ces forres de lemes ne fonc plus prefenre-

caufe qu'on fe

ferc

qnelquefois de dés pour cenai-

mene en ufage.

nes chafes qu'on veuc la1ffer juger au hnard. On · bEBLAI. f. m. Tranfport d·es rerres que l'on a·fouil- .

<lifoir aurrefois

Juifium,

pour,

Judícium,

&

les Poe-=

iées pour conll:ruire les mur_ai!J-es de reveremenc

tes onc dir

Dé,

pour,

Dieu.

d '-un rernpare ou d'une cerraíle.

DEA

DEARTUER.

v.

a. Vieux mot, Diviter , anatomi–

fer.

11

viene du Larin

Artus

, qui veme dire , Mem-

bre, comme qui diroit, Démembrer.

'

DEAUTE',

[.

m. Vieux mor. Remede, ou Récom-

penfe.

'

Si

tu

te

tims en

loyaltl,

Je

te

donrai te! deauté,

~e tes pleurs te g!feririt,

D

E AU X.

Vieux moe done on s'eíl: fervi pour dire

Dien.

011

a die au/Ii

Dex

&

Dio:.

DEB

DEBACLE.

f.

f.

Aél:ion par laquelle oh débarratfe

les Pares. On dir,

Faire la débafle,

pour

di.re,

Re–

rirer les Vaiífeaux vuides qui fonr dans les Pares,

afin que les en ayanc débarraíles , on puilfe faire

approchet du rivage ceux qui onc encare leur char–

.ge. On appellé auíli

D ébacle,

La rupmre des gla–

ces qui arrive tour a coup apres qu'une riviere a

éré prife long- tems. On die aufli

Débaclage.

í)EBACLER.

v.

a, Débarraífer un Port.

ll

e!l auffi

bEBORD.

[.

m. Ce qui fe paffe au-dela du bord.

II

fe

dir, en rerrnes de rnonnoye , de la Saillie qui eíl:

hors les bords des /fans des monnoyes.

bEBORDER. v. n, 0-n die d'un Vailfeau , qu'/lfe

déborde

, pour dire , qu'Il fe dégage du bord d'un

aurre Vaiíleau qui s'y éroic arcaché aveé le grapin,

&

qui évice l'infulre d'un abordage, On dir,

D é~

}orde,

qu:md

011

commande

a

une Chaloupe de s'é–

loigner d'un plus gros Vailfeau.

Déborder.

Tenne de Plombier.

lJébotder des ta–

bles

de ptomb

, c'eíl: les cendre unies

&

dreílees en

les coupane des deux corés avec des planes.

DEBORDOIR. f. m. Ouril rond fervam aux Plom-.

biers.

DEBOSSER.

v.

a. Tenue de Marine. On dir,

Dé–

bo.ffer le cable,

pour dire, Démarer la bo!Ie qui cien,

le c?.ble.

DE

B

O U I

t

L IR. v. a. Tenue de T einmriet.

Eprouver la bonré oú la fauíferé d'une reimuce ; ce

qui fe fait en faifane bouillir des échanrillons d·é–

rofe pendant une· demi-henre dans des eaux fures

avec un poids égal d'alun

&

de tarcre, on d11 favon,

ou dn jus de cirron ;

&

alors les couleurs changenr.

On

voit au/Ii par le Débouilli íi les étofes onr éré

bien engalées

&

noircies. On faie des demi-Dé-

R

r ij