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D-

DAB DAC

ABBL E; E.

[.

f. Vieux mot,

Cueillecce, felon .Nicod, qui

en donne pour exemple

Bon–

ne dabblée

h

vín.

Il dome

fi

on 'ne veuc point dire

Def–

btü.

DABUH.

[.

m. Sorce d'animal

qui naí't en Afrique?

&

qui a

des piés

&

des mams com-

me un homme. Il eíl: de la grandeur d'un loup

&

en a p~efque la forme. Il tire les corps.horcs-des

fepulcres

&

les mange,

&

le fon dq trompettes

&

des cymbales lui plaí't tant que ce n'ell: qu'en jouant

de

1

ces infl:rumens qu'on le peuc prend,:e.

DAC

1

DACTYLE.

[.

m. Pié ou me[ure d'un vers Lacin,

II eft ·compoíé de trois íyllabes, dont la prerniere

doit ecre longue ,

&

les deux aunes breves. Ce

mot eíl; Grec

J!,,.

70

-,.,r,

&

vem dire , Doigt. On

appelle auffi

DaEl;l~

,

le

fruir du Palmier ; mais

plus co1~1mlllimenc

Datte.

On ªPP'.?!101_r amrefo1s

le

Palm1er

Dadier

,

comme

fi

on eut d1t

Datt1er,

qui porte des Daües.

_

DA

C T Y LO NO MI E.

(.

f.

Terme d'Arichmeri–

que. Science de nombrer p:ir les doigrs ; ce qui fe

fait en donnant

1 .

au pouce de la main g:iuche ,

2.

a

l'index, 3. au doigt du milieu , 4·

a

l'annulaire ,

au petit doigt,

&

cominuant par le petit doigt

de la main droite ,

e~

force que le pouce de la me~

me

main aura

10.

apres quoi on commence

a

compcer for la droice ,

&

on finir

a

la gauche. Ce

1not vi'em du Gre\:

J!,,,,.;.o,

,

Doigt ,

&

de

,,,-.m ,

Difl:ribuer.

DAG

DA

GO N.

t.

m. Nom qui fue donné

a

une cerraine

Ido!e des

Philifl:ins.Cecce

ldo!e comba devane l'Ar~

che d'All

iance que l'on

avoit po(ée dans le Tem–

ple , ou les Idolatres s'acquicroienc du culee qu'ils

croyoiem devoir.

a

cene fauíle Divinicé..

'.DA G ORNE. f. f. Vache

a

qui on.a rompu une

corne.

bAGUE.

t.

f.

Efpece de poignard.

))ague,

die Ni–

cod ,

e(t une maniere de co1trte épée

,

d'un tien pre/–

que de la d11e longueur d'un~ épée qu'on porte d'or–

dinaire

,

non avec pendants de ceinture

a

fpée

,

ne

pend,mt du c8tégauche pour les droitters Ainfi c¡,/on

f,út

r

épée, ains attachée droite

a

la ceinture dJ< c8té

droit ou fu r les reins, lac¡ue!le ores efl !arge

&

a

poinfle d'efpée, ores e/1 fa fonnée a deux arefles entre

les

trencham

&

apoinéfe plus aigue, Telle1tuj/i la por–

toient ceux c¡ui étoient pefamment t<rmés es Camps

&

.A.rmées des Romains, comme ilfe voit es Ares

triomphaux d'iceux,

a

cequ'on

ne

prenne pas le mot

Latin

Semifpatha ,

c¡ui veut dire, Dague, ne pour la

MA.ndouj/iane c¡ui efl plus courte que l'cfpée

&

plus

-longue que la dague, -ne .pour

le

,qute{a,s,

dont les

DAGDAI

hA.ndolier,

&

/.futres de leur c¡ualité ufent aprefent,

La d11gue

fi

pourroit 11ujfi nommer poignard, com–

bien que

le

poignard foit

&

plus co11rt

,

&

_moins

chargfde m1tt1ere, en ce que celui qui ia porte

a

tosu

propor , l'empoigne , ores par contenAnce·, ores pom·

fe

faire cr1tindre

,

ores pour frapper.

L'

.Atlemand dtt

Dagen,

&

t'EfpA.gnol

&

l'

ltalten

Daga.

D.:1gues en

plurielfe premsent en f,tit de vencrie, pour la premie–

re téte c¡ue le

e

erf porte qui efl

a

fon deuxiéme an

,

Jaque!le n'efl ramé't ne chev illée , ains de deu:t: corni~

chonJ fans antoilliers

,

chevillures ne rfpois, lefquel1

fant

a

la

ͪfº"

de deux /agues

011

paignards,

a

cauft

de'luoi font appellé1

Dagues ,

dont les gardesfont les

meules , lefque!les gardes íeCerf quand il mue cache

dans la terrf, ltans de

ji

grande vcrt1< contre le poi–

.fon, qu'elles éc¡uipollent

a

la Licorne.

On die auffi quelquefois en termes de Cha/fe ,

Dagues

de

Sanglier,

pour dire , Les défenfes d'un

S.mglier.

Dague,

efl: au/Ii un Cou{eau de bois

a

d;wuer le

lin: c'efl:-a-dire' quand il efl: broyé

a

en &ter les

plus gros bois.

DAGUER. v. n. Terme de Fauconnerie. Aller a ti–

re d'aile

&

de come la force de l'oifeau. On die auffi

D aguer,

pour dire , Travailler di!igemmem des

poimes des ailes.

_

,

DA G U ET. f. m. Jenne Cerf qui efl:

a

fa

feconde

année ,

&

qui pouíle

&

porte fon premier bois.

DA I

DA I L L

O

T.

t.

m. T en~e de Marine. On appell·e

Dail!ots

ou

Andaillots,

des anneaux avec lefquds

on amarre la voile qu'on mee d:ins le beau tems fur

les étais. Ces anneaux font le merne etfecíur l'érni,

_ que font les garcectes for la vergue.

'

D AIM.

f.

m. 13cce fau ve

&

_fa uvage, qui eíl: un pei.~

plus grande que le Chevreuil,

&

qui a que!c¡ue r:ip–

porr avec le Cerf. Le Da1¡n eíl: pounant moms gros,

&

el~

pe! age plus blanc. Son beis efl: plus plat que

celm du Cerf. Il pone plus de cors fur

fa

tete, qu~

di:

ordinairement paumée,

&

a fes cornes ronrnées

en

avam. Sa venaifon efl: plus triande que cell e dLl

~erf. C'eft un ·animal fort v1ce. Il

y

a desDaims ma–

Ies

&

des Daims femelles·. Ce lnoc a écé taic dn La–

tin

~ma,

que qnelques-uns fo·m venir de:

J'úµ",

Cra1me, qui viene de

J.,';.,,

Je crains,

a

canfe que

le Daim efl: fon cimide.

DAINE. f.

f.

Vieux rnoc, qui a íignifié un Daim.

DAINTIER.

f.

m. Terme de Venerie. 11 fe die des

tc/l:icules des Cerfs.

DAIS. f. m.

E/pece

de

poile fai'tenforme deciel de lit

avec un doJ!rer peñdant, c¡ue /'on tend d11ns l'11ppar–

tement des Princes, des Ducs, e!rc.

A

e

A

o.

FR.

1l

y

a d·es Dais portatifs far quacre colomnes , fous

l-efquels o·n porte le fainc Sacremcnt,

&

qu·c l'on

ptefente aux Rois

&

aux Reines lorfqu'i ls fonr leu r

entrée en cérémonie dans quelque Ville; aux Evc–

que,s dans leurs_ vifices ;

~

aux Sei~neu rs de Paroif–

fe a leur prem1ere encree. Furenere

&

fes Scho-

)