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CYG CY L'
crea,tion dn monde , oR trouvera le _quantiéme el–
le écoic du Cycle folaire · ou dtt lunaire, ou de
celui de l'Indiél:ion ; de meme l'on crouve qu~
l'année de la naiffance de J -E s u s-C H
R
I
s T qui
eíl: le commencement de notre
Ere
vulgaire, on au–
roic dC1 compter
10.
de Cycle fol aire;
/· duIn–
naire; 4.d'Indiél:i0n. Sil'on avoic _compte
r.decha–
cun de ces 3 . Cycles ,
_il
efl: c\a1r que
pourtr?~–
ver combien il faudro1t compcer dans une annee
de ['Ere vulgaire. Par exemple, en 1695. il ne fau–
droit que divifer 1695 . ou par
28.
ou pa~
19.
o_u
par r
5 •
felon
le
Cycle dom on voudro1c avou:
J'ann ée, le quoriem de la d_ivifi?n ~a~quero_it com–
bien de fois ce Cycle auro1t
fa1t
fa
rnvoluuon de–
puis JEsus-CHRIST , le refidu, s'il y en avoi~ un ,
inarqneroic l'année de ce Cycle que nous aunons,
&
s'il n'y avoit point dé refidn , ce feroit a dire
que nous aurions
la
derniere année dt1 Cyele ;
mais parce que l'on ne comptoic
r.
d'ancnn d_e
ces 3· Cycles a la nai!fance de JEsus-CHRisf ,
il
faut
ajourer aux anhées de !'Ere vulga1re ce qne
l'on compcoic de plns que r. Par exempl~ , pour
voir combien nous aurons de Cycle fola1re cecee
année, il fauc aj0füer
9.
a
16v 5-
pour le Cycle
lunaire , il
faut
ajoí'iter
I.
pour l'Indiél:ion , 3·
&
puis faire la divifion.
CYCLOIDE. f.
f.
T erme de Geometrie. Siun cercle
dom le diametre eíl: perpendiculaire a une Iighe
droite , fe meut fur cecee ligne ; en force qne l'ex–
rremicé fnperieure de fon diamecre defcende ,
&
s'abaiífe coüjours vers elle,
&
:l.
la fin la rencon-·
ere , la ligne courbe que cene exr.émité de ce dia–
rnerre decrit en defcendam s'appelle
Cy clo'ide
ou
R oulette.
C'eíl: la ligne que décrit en l'air un clou
qui eíl: au haut d'une roue qui roule ju(qu'a ce
·qu'il couche la cerre. La Cyclo'ide donne des éga–
lirés de cous le, ares d'un cercle avec des lignes
droites ,
&
fa
bafe eíl: égale a la Girconference du
cercle
Gener11.teur.
L'efpace qu'elle comprend eíl:
triplt de celui de ce meme cercle. Ce mot viene
de";"»•<,
Cercle, parce qu'elle tiene beancoup du
cercle.
CYG
CYGNE.
f.
m. Gros oifeau aquatique <1ui a le con
fon 1011g
&
wmpofé de vingc-huit vertebres. Il eíl:
tout blanc, excepté qnand il eíl: jeune. Son bec
efl:
pecir , courbé , émouíle au bouc , de couleur roµge,
&
noir aupres de la rece. _Ses piés font marquez de
differemes couleurs-, no1rs , bleus
&
rouges. Il
eíl: aoreable
:l.
voir , tenant fon col élevé
&
droic.
.Il vi~forc Iong-cems ,
&
fe nónrrird'herbes, d'a:ufs
de poi/fon & de grain.
11
ha'ir l'aigle , le ronnerre
&
les ferpens. On nene que fa pean appliquée fur
·Peíl:omac aide a la digeíl:ion. Les Poctes·veulenr
que le Cygne chanre,mais que ce ne foic quequand
i1
fe
voir pret
a
mourir. Ils di(ene qu'alors fon chane
eíl: mélodieux.
Cygne.
Ordre de C_hevalerie de Cleves. On tiene
que Beacrix , filie umque de Theodoric· ou Th.ierri
Duc de Cleves , écant devenue heririere de fes
Etats vers l'an
7 1
r. foc obligée de
fe
recirer dans
un Chateau appellé Neufbonrg , pour fe oaranrir de
la perfecu tion de fes voilins qm vou!oi~ne la dé–
pouiller d~ fes biens,'
&_
qu'ay,ane ~t,é fecourue par
• 1111
Chevaher nomme Ehe , elle I epoufa ,
&
in–
fl:irua enfuite. l'Otdre_du Cyg_ne, a caufe qu'il avoit
un Cygne pemt fnr fon boucl1ei;.
c ·y
L
CYLI~DRE.
f.
m. Terme de Geometrie. Corps
fo-
•
CYM
CYN
I.ide produic par le mouvement d'une ligne droire
aucour de deux cercles égaux & paralleles. Ces–
de~1x cercles fonc
les bafes d11Cy lindre,
&
!a ligne
9m
fe
meuc alentonr, en eíl:
le
Corps.
Celle qui
¡ame les centres des deux cercles eíl:
I',u·e
du Cy–
lindre.
Si l'axe eíl: perpendicu\.;re au plan des cer–
cles, le Cy lindre eíl:
droit,
&
il efl:
ob!ique
ou
incliné,
fi
!'axe l,'dl: au plan des cercles. Dans les Cylindres
droics la
hauteur
eíl: égale
a
!'axe, dans les oblique$,
c'eíl: une perpendiculaire rirée entre les. deux bafes.
Le cercle étant un polygone infini,
(
Voyez
CERCLE
&
POLYGONE.
)
on confidere ce
Cylindre comme un
Prifme
done les deux 1,>lans op–
pofés , égaux
&
paralleles fonc deux obliques in–
fin is ,
&
par la on reduic les Cylind res a' la mefu–
re
&
au xproporcions des Prifmes . Voyez PRIS–
ME. Pour mefurer la folidité d'un Cylmdre , on
rnulciplie done
fa
hauceur par
fa
bafe, ies hauteurs
& les bafes
reciproques
fonr desCy!indres égaux ,&c.
CYLINDRIQUE. adj. ~i appartient au Cyiindre.
On appelle
S uperficie cylindrique
,
Celle qui eíl:
formee par le mouvement de la ligne , qui tour–
ne autour des deux bafes du Cyiindre. On die
C_olomne Cy lindrique
,_
en _parlant de celle qu! _n'a
m renflemene m d1mmunon , comme les P1hers
Gochiques.
CYM
CYMAISE. f. m. Tenue d'Archireél:ure. Membredont
Ja moirié eíl: convexe
&
l'amre eíl: concave , ap–
pellé amli dn Grec
"-"f<tirn,
,
qui iignifie une perite
Onde , a caufe qu'il eíl: caillé d'une fi gure 011-
doyame. II
y
a de deux forces de Cymaifes , !'une
droire ,
&
l'aurre renverfée.. On appelle
Doncine
ou
gu eule droíte,
Celle dom la partie la plus avan–
cée eft concave, &
T alon ougueule renverfée,
Cel–
le qui a
fa
partie la •plus avancée convexe. La
Cy –
m11.ife T oflane
eft un ove ou qnarr de rond ; la
D o–
ric¡ue
un Cavec , & la
L ejbienne
fe prend pour un .
tal an , felon Vicrnve.
E.YMBALE. f.f. Iníl:rumentde muíique dom les gueux
(e fervem ponr accompagner la vielle. Il coniifl:e
en un
fil
d'acier de forme criangulaire. Il a cinq
anneaux paíles dedans , qn'on touche & que l'un
promene de la main gauche dans ce triangle avec
une verge de fer, candis qu'on fe foutienr de la
droite avec un anneau, pour lui laiífer la liberté
de fon mouvemenc.
Il y a aul1i deux jenx de l'Orgue que l'on appelle
Cymbale.
La grofft: a trois ru yaux fur marche. Le
prem1er , efi long d'un pié
&
ouverc, le fecond de
huir pouces
&
~emi , & le croiliéme de demi-pié. La
fe conde Cymbale a deux ruyaux furmarche. Le pre–
mier , long de deux piés , eíl: ouverc ,
&
Je fe–
cond eíl: de quarre pouces.
CYMBAUUM.
f.
m. Efpece
d'Vmbilicus V eneris.
Cecee plante a les feuilles graíles & faices en ma–
niere de cnillier. Elles font fon épaiífes ,
&
encaf–
fées vers la racine , en force qu'elles reprefenrent le ·
rond de l'a:il , ainfi qu'on voir en la grande jou–
barbe. Sa rige eíl: rnenue ,
&
fes fl eurs
&
fa
graine
fom femblables
:l.
celles du millepercuis. Sa racine
eíl: a!fés groffiere. .Le Cymbalium a lesmemes pro–
priecés que
l'Vmbilicus V eneris.
CYN
CYNIQUES.
f.
m. P· Seél:e de Philofophes qui a en.
fon nom du lieu ou Antiíl:hehes , qni en fut l'Inf–
rirutenr faifoic fes le<;ons. Ce liett éroit fon pe:t·
éloigné de !'une des portes d'Athenes , qu'on ap –
pelloir
Cynofarges
,
c'eíl:-a-dire, de.¡ Ghiens•.D'au-
•