CRY
CUB
ele qui faic mouvoir
la
cui!fe. Ce moc viene du La–
cin
Crus,
Cui!Ie.
CRY
CR
YPTOPOR TIQ_U E. f. m. Lieu foucerrain
&
voucé , are pris par fous reuvre dans un vieux
mur
&
au-def!ous du rés de chauílee.
Cryproporti–
que,
fe
dir aulli de la Décoration de l'enrrée d'une
grore. Il viem é!u Grec
x.pJ,,,~
,
Voute fomerraine
1
&
du Lacin
Porticus,
Porcique.
CUA
CU
ATI.
[.
m. Animal du BreíH , grand comme un
liévre , qLJi a le poi] courc
&
cachecé , les oreilles
perites
&
aigues ,.
&
la tete perire, avec un mufean
qui s'allonge des les yeux. Il dl: long de plus d'un
pié , & rond
a
la maniere d'LJn bacon.
isa
gueule
eíl:
fi perite, qu'on a peine a y mercre le peric doigc.
Cet Animal , qui efl: de couleLJr brun~, & qui mon–
te for les arbres comme un Singe , mee fes qnar¡-e
l\'iiés
enfemble quand il efl: pris , & roule ou rom'–
be d'un coré ou d'aurre , fans qn'on le puiffe faire
lever, fi ce n'dl: en luí monrranr des fourmis
~
d~nF _il fe nourrit dans les forces, Or-i le peur ap–
pnvo1fer : mais il efl:.fi malicieux &
{i
gourmand ,
-qu'on
ne
le peut fopporcer. On l'appelle auffi
CMti:
CUB
'C
Ú
BE.
[.
m. Terme de Géomecrié. Corps folidé
donr la longueur, la largeur, & la hauteur ou pro~
fondeur _fonc égal es. Ce mot viene du Grec ,,4¡:,. ;
qui íignifie la meme chofe. On l'a1'elle aulli He–
x aedre, parce qn'il efl: compofé de íix faces quarrées.
·égales. Voyez HEXAEDRE.
Le cube ay:mc fes rrois dimentions égales , ori
troLJve
fa
foliclicé en mulripliant un nombre par
lui-:meme_ce qui fairun quarré , & ce quarré par
fa
racme. A1híi pour me[urer un cube qui auroic
2 ,
J>iés en rouc fens , on diroir
2.
fois
2.
fonr
4.
&
4 ~
fois
2-.
fonr 8. & S. piés cubes feroienr la folidiré oú
le conrenu de ce cube, d:ela viene qu'en Arirhmerio.
que & en
lgebre , les nombres q\larrés multi–
pliés par lem: racine s;appellenr
nombres rnbes
oLi
reubiques,
rels fonr,
r.
8.
2
7.
64.
&c. donrles raci–
hes cubiques fonr,
1.
2..
3.
4·
&e, Voyez DEGRE' &
PúISSANCE.Par cerce Cuire de racines & des nom~
bres cubiques, on voit qu'un cuhe éraht donné, il efl:
aifé'd'en tróuver un 8. fois plus grand,
27.
foisplus
gralld_ , &c. car on n'a qu'a doubler ou qu'a rripler
la
racme du cube donné , mais il n'efl: pas
íi
aifé de
trouver un cube double d'uh cube donné , car en–
~ore
r.
&
2.
racine d'un cube oél:uple du premier,
d n'y
á
aucun nombre racione!. Il en va de memé
d'un cube triple, quadruple d'un aurre, &c. c'eíl: ce
Probl~me qu'on a appellé la
D .'4plic,.uion du Cube;
_&
qm a tanr exercé les Anciens.
lCUBEBE.
[.
f. Petic fruir aromatiqué qu'oh hous ap~
porte de l'Ifle de Java , ou les habirans font bouil–
Iir_ les Cu~ebes avanr que de les vendre , afin d'ert
fa1re mounr le germe, & d'empecher par la qu'on
ne les rranfplante. Il y a grande comeíl:arion l.1.:.
deffus enrre les '."-uteurs. Les uns a!It1renr que c'efl:
\me efp\:ce de poivre, & qu'ell es onr du,raoport
av~c le poivre noir. Selon Theophraíl:e , c'~fl: le
p01vre rond. Selon Sylvius , c'efl: le fruit du Brufc,
6:
felon d'aurres, c'efl: celui d'
.Agnus Ca/tus.
Cefal- ,
pmus prérend ']_Ue ce foir le fruir du vericable Amo –
mum ,
&
d'amres le prennenr pour le Carpeíium
de Galien
¡
<:tui elt une efpece de phn ; ce que Mat--
cuc
thiole tejetté, difanr qu'il a pris garde :mx Cubebes
des Aporhicaires,
&
qu'ell es n'onr aucune favenr du
phu. 11 ajoure que comme on nous les apporre du
Levanr, il ne [~auroir dire ni que! fruir c'eíl: , ni
·que! arbre le produir, mais que ce fonr des grains
odorans , qui proviennenr for Jeur plante en facon
dt: grappe, comme le Lierre produir fes Corymb'es,
& qu'ils rendenr une bonne odem an goC1r, accom–
pagnée de quelque amerrume & acrimonie. Scrode–
rus, Aureur Moderne, di,c que c'efl: Je fruic d'mi
arbre ~air a peu pres co
mme le pommier,
&
qui a
fes fe;11ll~s femblables a celles.du poivre, quoique
plus erro1res. Les Cubebes v1ennenr en grappe de
ra1fin , & font femblabJes eh forme
&
en gro!Ieur
au _poivre rohd. Elles fom pounanr un peu plus
pemes ,
l3?
~me de perites queues qu'il faLJt couper ,
qua1:cl on fa1c enrrer les Cubebes dans quelque com~
poíinon confiderable. Elles foh c aperitiv-es , acre–
imenc, difcurem, forcifiehr cous les vifceres , fur–
rouc, le cerveau , provoqu'ent a uriner,
&
brifenr
les pierres.
CU B I
Q__
U E. adj. O!!i a la figure d'un Cube.
Pii
Cubique
,
To ife Cubique.
Q1and on mulriplie le
quarré Pí1r
fo
racine quarrée, qu'on appelle
Pre,.
mier nombre;
le prodnic s'appelle
Nombre Cubiqut
ou
Cube du premier nombre,
lequél eíl: nommé
Ra–
án~ Cubique du .produit.
cuc
C
Ü
CA.
f.
·111. Arhrilfeau du Perou, de la lumeur
d'un ho1nm·e, & auffi gros que la vign e , que les
In–
drens culrivenr avec grand foin,
&
qu'ils appuyent
fur des échalas. Le Cuca a peu de branches , mais
bea-\.1coup de feuilles exrremement déliées ·qu'on
1
'Cneille erais fois paran. Elles font larges d'un pou–
·ce, & femblables a celles de l'arboufier, mais plus
minces quarre fois. ~oique leur odeur ne foic
pas forc agteabJe , elle ne laifie pas d'erre bonne,
On
fair fecher ces feuilles·,
&
en les renanc dans
la:
bouche fans les avaler, elles forrifienr rellemenc
le corps, que les Ouvriers qui eh ont ainfi dans
la
houche, peuv·enr rravailler un jour enrier fan sman–
gei:. Elles guerilfenr Jes vieil les blefli.1res ,
&
lesulceres 011 les vers commencem a fe merrr e, &
a.EAfermiffenr les clenrs done elles gueriílcm auili la
douleur.
CU C I O FER A.
f.
f. Planee' dom Theophraíl:e fair
mention , & qu'il dit erre femblable a Ja palme en
~ronc & en feuilles. La palme ne fair pourranr qu'un
feul tronc , & cerre pl?..me éranc un¡peu élevée dt:
" cerre fe divife en deux rroncs, qui en fonc chacun
'deux aucres-,
&
produifenr enfuice oeaucoup de pe–
l:ires branch·es. So'n fruir ell: affés gr9s pour remplir
la main , rond , doux,
&
de boh goür , fa ns erre
amafic en grappe comme celui du Palmier. Il eíl:
jaunarre comme uh coing auquel il reíiemble af–
fés , excepcé qu'il n'ell: pas coconné
&
que
fa
chair
·efl: nerveufe. Matthiole qui en a vü , dir que fon
boyan ell: gros comme une noix , de fo rme qua–
drangulaire, large delfous , poihm au b·our, de
mc–
~e couleur que les coquilles d'aveline, & couvert
d'une mme plus grande coquille qui elt dure
&
ve–
lue, de cou!eur rou!fe noiratre. C e noya L1 reflemb le
au i;narbre en couleur
&
le paffe en dureré , ayanc
une concavtté au-dedahs pour meccre une noiferre
fauvage avec
fa
coquille.
CUCULE. f. f. Borel dir que c'eíl: un ancien habit
des Gaulois; & felon Bochare, un Capuchon . C'é–
toir auili aut'refois une efpece de Cappe , dom les
Voyageurs fe fervoient, qu'on appelloit amremen.:
Cp1:fr
goul
ou
guíe.
Ce nom de
C
oule
a depuis pact~