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I
aux Moines, pour fignifier lenr Froc
&
leur Cappe
ou Chappe.
.
.
. .
CU C URBIT E.
[.
f. Terme de Chume. Va1íleau
de verre ou de terre , dans lequel on met les ma_tie–
res qn'on veut difüller. Il peut erre aufTI_ d'éram ,
-ou de cuivre écanné. On ajuíl:e un :otlembic ot1 cha–
pireau de verre fur c~rre
forre
de Vaiíleau,avec
fon.
bec ponr les d1füllanons. Ce mot eíl: Lann,
Cu–
curbita.
CUCURMA,
[.
m. Racine étrangere qu'on croic
étre leSouchet que l'on apporte des Indes,
&
que
l'on appelle
CJ'Perus lont,,
aucrement
Terra merita.
Elle relTemble au Gingembre dom elle a prefque
l'odeur. Elle' efl: un peu amere, & quand on lama–
che elle rend une couleur de
fafom.
Elle teint
auíli 'de cette merp.e couleur mures les cho[es par–
mi le[quelles on la mele,
&
a "les métnes quali–
-t6s
que le Souchet rond,
·C.U E
CUEILLE.
[.
f. T-etme de Marine. L'une des bahdes
de roile done une voile efl: co1'upofée.
CUEILLETTE.
[.
f. Amas de diver[esmarchandi[es
que le Ma1tre d'un Vaiíleat~
__re<_roit de plufieurs par...
eiculiers ,pour en faire le chargemem.
·CUEILLlE.
[.
f. Bande de plaere que les Ma<_rons ti~
rent de pan
&
d'aurre pour drelfer un enduit.
Ils
érendent leur plarre
tout
a
plat entre ces bandes qni
o'ht 'anrant d'épailfeur que l'enduit en doicavoir. L~
Cueillie [en-auffi
.l
faire les angles.
CUEILLIR. v. a. Tenne de Maconnerh:. On
J ic,,
Cr-teillir une porte, une fenétre
,'
ponr dire, Faire
la
Cueillie d'u11e pone, d'nne fenecre. On die, qu'Une
-porte
ou
une croi_fée ejl cueillie en plátre,
quand for
le
mur íimplemenc hourdi on faic une petice Lor–
dure de placre qu'on applique avec la regle, afin
'<lu'elle [erve de niveau pour enduire le cablea11 de
la
pone ou de la c1-0ifée.
1
-C U I
CUIDER-. ·v.
11.
Mot du vieux langage , qui íigni~
.fioic·Croire, pen[er.
'Ün a die auíli
Cuder.
Au.
plus prud'homme 9u'elle cude,
~i
a
bien f4 ire met étuti.e.
Borel die que le moe
Cuider
viene de
Cogitare.
CUIDEREAUX.
[.
f. p. Vieux mot. Amans. On
.crouve élans Villon ,
A
Cuidereaux d'amour tr11njis,
'CU I L L I E R.
[.
f.
V
ji
enfile de table dont on fa far.,t
ordinairement pour manger le potage.
A
e
A D.
FR.
Les Plornbiers onc deux forces de Cuillier, dom ils
-appellem !\me
C1,1llier
a
puifar,
& l'aurre
Cuillier
percée.11s
fe fervenc de !'une pour prendre le plomb
qnand il
eft
fondu & le charbon rour-en[emble,
&
pour le verfer da
ns la poele qui doit concenir tour ce
qu'on veur ~ercer
da.nsle moule. La Ouillier percée
efl: celle avec laquelle ils orem le charbon
&
1ener–
royem. Ce mor viene du Larin
Cochleare.
Cuillter de Pompe.
Terme de Marine. Infl:rumem
·de fer aceré
&
coupant, done on [e ferc pour creu–
fer les pompes. On appelle
Cuilliers pour le
C
anoñ,
des feuilles de cuivre arrondies & ouverres au riers.
El:es fom de differentes groffeurs,
&
fervenr
a
reri–
rer la gargouíle de dedans un canon. Il y a auíli
la
Cuillier
a
bnai.
Elle ell: de fer & forr grande, & on
s'en fert
a
prendre le brai chaud dans le por.
Cuillier.
Oi[eau femblabLe au Hernn
a
l'excep–
cion du bec q1c1)l a fait en Cuillier ; ce qui lui en a
f úc donner le Rom. On appelle au.ffi
9 rúllier ,
une
C UI
Coquille longue·, ou poiílon
a
ret dur.
.
CUILLlERON.
[.
m. La parrie creu[e de la Cuillier
qui ell: accachée au rnanehe.
11
y en a en ovale, d'au–
tres rond\ ,
&
d'aurres avec un bec.
CUIR.
[.
m. La pea.u de l'a!1imal. On appelle en cer–
rnes de Ma\ ine,
Cuirs v~rds,
cerrains Cuirs qui ne
fonc poinc apprecés,& que la crainre du feu faic mee–
ere for les écoutilles de la faime Barbe.
CUIRASSE.
[.
f.
Arme défenfive qui couvre le corps
du foldar par devant
&
par derriere , depuis les é–
paules juiqu'a la ceinture. Cecee armure ell: faite
d 'une lame de fer forr batm. Q1elques-uns dé–
rivent ce moe de
Cuir,
on du Larin
Coriaceu s
,
~i
eft
fair de Cuir,
a
cau[e qu'ancienneménr lc:s ar:..
mes défenfives fe faifoienc de cuir.
CUlRIE.
[.
f. Vieux m~c qui a fi gnifié un Colee de
' cuir , ou un colecin de bufle.
.
Vne Cuirie apres lt a li Rots vétie.
C
tJ
IS A N
C,
O
N.
f.
f. Vieux mot. Danp;er,
fa~
cherie.
CUISSE.
[.
f.
Partie du corps d'un animal depuis la
hancl-re jufqu'au j aret.
A
e
A D.
FR.
Les Serruriers
appellent
Cuiffe de grtnouille,
(.
ertains anneat1
de
def limés
&
arrondis de tel!e maniere que ce qui
•
touche la tige foir .plus menu que le milieu de l'a n–
neau. Cer anneau efl: panagé avec la lime par une
e[pece de cifelure , qui forme comme les deux
cwifes.
tuiffe
de
triglyphe.
On appelle
ain.fidans le trigly–
phe la Core qui e{\: entre deux gravCires. On die,
C uiffe de Galere,
en patlal'lt de deux pieces de bois
-qui forvent
a
fofnenir
a
coté l'éperon qui s'avance
hors de la Galere
a
la,oime du Tabourin.
CUISSE
Madame. [.
.
Sorce de poire.
CUITE. On . die
A
Cuitl!,
dans
le
vieux langage ,
. pour dire, A force.
B rochent; cuited'éperon.
CU
1 V
RE.
f.
m. Méral imparfait, rou ge
&
rerref–
tre, qui a peu de [el
&
peu de Mercure , mais bean~
conp de foufre; ce qui fe conno1c en ce qu'il en
a
l '
odeur qu and on le brule ,
&
qu'il refill:e beaucoup
,moins au feu que les a.utres mérnux.· Les Lacins l'ap–
pellent
Ct-tprum,
qu'on prérend erre un mot cor–
rompu de
Cypr,um,
a
cau[e que le meilleur fe rire
de l'Iíle de Cypre. Les Chymill:es l'appcllem
Venus,
&
fe fondem pour cela for le rapp
re
qu'il
a.
avecla.
Planete qui pone ce
110111.
Ils le pu~fiem eil le réduir
fant
en lamines ,
&
le coupanc en pieces proporcion–
nées au creufec , apres quoi ils
fo nc
une pondre
gro[~
íiere, compofée de rrois parties de pierre- ponce , &
d'une parcie de [el de verre. lis ont un creu[er bien
forrou ils fl:rarjfienr ces lamines qu'ils menent dans
un feude fufion
fon
violem ,
&
commer,cenc
&
.finillem par la poudre. La pierre ponce demeure
au deílus & [uce une parcie du foufre rerrell:re
&
impnr du Cuivre qui
fe
fond,
&
qui
fe
trouve att .
fond du creufer. C ene opera:tion [e réicere deux ou
rrois fois. Le Cuivre fe calcine en
Crocus,
ai nú que
le fer. Il fout pour cela le reduire en limaille, 1~
mercre for une cuile bordée ,
&
le tenir fept ou huic
jours au feu de reverbere. On peuc le calciner en–
core amrement en le merrnnc en lamines ,
&
le
frrarifi~n~ avec du foufre en peudre, dans · un por
qm pmíle refill:erau feu. Cepoc doitavoirfon cou
4
-..ercle percé d'un rrou au milieu par
ou
le foufre {e
puilfe exhaler. Q1and il ell: ai nfi brulé on l'appelle
e/Es uf}um,
Le cuivre' fournit plus de remedes qne
le fer pour les maladies exrernes ; mais il enrre
beaucoup moins dans les remedes internes
a
cau(e
de
fa
qualité vomirive , & de
fo
grande amertmJ1e,
qui fe corrige difncilemenc.
CUIVRETTE.
[.
f. Perite anche de cuivre qu'or.
appligne
f
ur les Ba!fom on Hal1tboi$quand ils
font
trOF