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306

e

UE

e

u

I

aux Moines, pour fignifier lenr Froc

&

leur Cappe

ou Chappe.

.

.

. .

CU C URBIT E.

[.

f. Terme de Chume. Va1íleau

de verre ou de terre , dans lequel on met les ma_tie–

res qn'on veut difüller. Il peut erre aufTI_ d'éram ,

-ou de cuivre écanné. On ajuíl:e un :otlembic ot1 cha–

pireau de verre fur c~rre

forre

de Vaiíleau,avec

fon.

bec ponr les d1füllanons. Ce mot eíl: Lann,

Cu–

curbita.

CUCURMA,

[.

m. Racine étrangere qu'on croic

étre leSouchet que l'on apporte des Indes,

&

que

l'on appelle

CJ'Perus lont,,

aucrement

Terra merita.

Elle relTemble au Gingembre dom elle a prefque

l'odeur. Elle' efl: un peu amere, & quand on lama–

che elle rend une couleur de

fafom.

Elle teint

auíli 'de cette merp.e couleur mures les cho[es par–

mi le[quelles on la mele,

&

a "les métnes quali–

-t6s

que le Souchet rond,

·C.U E

CUEILLE.

[.

f. T-etme de Marine. L'une des bahdes

de roile done une voile efl: co1'upofée.

CUEILLETTE.

[.

f. Amas de diver[esmarchandi[es

que le Ma1tre d'un Vaiíleat~

__re<_roit de plufieurs par...

eiculiers ,pour en faire le chargemem.

·CUEILLlE.

[.

f. Bande de plaere que les Ma<_rons ti~

rent de pan

&

d'aurre pour drelfer un enduit.

Ils

érendent leur plarre

tout

a

plat entre ces bandes qni

o'ht 'anrant d'épailfeur que l'enduit en doicavoir. L~

Cueillie [en-auffi

.l

faire les angles.

CUEILLIR. v. a. Tenne de Maconnerh:. On

J ic,,

Cr-teillir une porte, une fenétre

,'

ponr dire, Faire

la

Cueillie d'u11e pone, d'nne fenecre. On die, qu'Une

-porte

ou

une croi_fée ejl cueillie en plátre,

quand for

le

mur íimplemenc hourdi on faic une petice Lor–

dure de placre qu'on applique avec la regle, afin

'<lu'elle [erve de niveau pour enduire le cablea11 de

la

pone ou de la c1-0ifée.

1

-C U I

CUIDER-. ·v.

11.

Mot du vieux langage , qui íigni~

.fioic·Croire, pen[er.

'Ün a die auíli

Cuder.

Au.

plus prud'homme 9u'elle cude,

~i

a

bien f4 ire met étuti.e.

Borel die que le moe

Cuider

viene de

Cogitare.

CUIDEREAUX.

[.

f. p. Vieux mot. Amans. On

.crouve élans Villon ,

A

Cuidereaux d'amour tr11njis,

'CU I L L I E R.

[.

f.

V

ji

enfile de table dont on fa far.,t

ordinairement pour manger le potage.

A

e

A D.

FR.

Les Plornbiers onc deux forces de Cuillier, dom ils

-appellem !\me

C1,1llier

a

puifar,

& l'aurre

Cuillier

percée.11s

fe fervenc de !'une pour prendre le plomb

qnand il

eft

fondu & le charbon rour-en[emble,

&

pour le verfer da

ns la p

oele qui doit concenir tour ce

qu'on veur ~ercer

da.ns

le moule. La Ouillier percée

efl: celle avec laquelle ils orem le charbon

&

1ener–

royem. Ce mor viene du Larin

Cochleare.

Cuillter de Pompe.

Terme de Marine. Infl:rumem

·de fer aceré

&

coupant, done on [e ferc pour creu–

fer les pompes. On appelle

Cuilliers pour le

C

anoñ,

des feuilles de cuivre arrondies & ouverres au riers.

El:es fom de differentes groffeurs,

&

fervenr

a

reri–

rer la gargouíle de dedans un canon. Il y a auíli

la

Cuillier

a

bnai.

Elle ell: de fer & forr grande, & on

s'en fert

a

prendre le brai chaud dans le por.

Cuillier.

Oi[eau femblabLe au Hernn

a

l'excep–

cion du bec q1c1)l a fait en Cuillier ; ce qui lui en a

f úc donner le Rom. On appelle au.ffi

9 rúllier ,

une

C UI

Coquille longue·, ou poiílon

a

ret dur.

.

CUILLlERON.

[.

m. La parrie creu[e de la Cuillier

qui ell: accachée au rnanehe.

11

y en a en ovale, d'au–

tres rond\ ,

&

d'aurres avec un bec.

CUIR.

[.

m. La pea.u de l'a!1imal. On appelle en cer–

rnes de Ma\ ine,

Cuirs v~rds,

cerrains Cuirs qui ne

fonc poinc apprecés,& que la crainre du feu faic mee–

ere for les écoutilles de la faime Barbe.

CUIRASSE.

[.

f.

Arme défenfive qui couvre le corps

du foldar par devant

&

par derriere , depuis les é–

paules juiqu'a la ceinture. Cecee armure ell: faite

d 'une lame de fer forr batm. Q1elques-uns dé–

rivent ce moe de

Cuir,

on du Larin

Coriaceu s

,

~i

eft

fair de Cuir,

a

cau[e qu'ancienneménr lc:s ar:..

mes défenfives fe faifoienc de cuir.

CUlRIE.

[.

f. Vieux m~c qui a fi gnifié un Colee de

' cuir , ou un colecin de bufle.

.

Vne Cuirie apres lt a li Rots vétie.

C

tJ

IS A N

C,

O

N.

f.

f. Vieux mot. Danp;er,

fa~

cherie.

CUISSE.

[.

f.

Partie du corps d'un animal depuis la

hancl-re jufqu'au j aret.

A

e

A D.

FR.

Les Serruriers

appellent

Cuiffe de grtnouille,

(.

ertains anneat1

de

def limés

&

arrondis de tel!e maniere que ce qui

touche la tige foir .plus menu que le milieu de l'a n–

neau. Cer anneau efl: panagé avec la lime par une

e[pece de cifelure , qui forme comme les deux

cwifes.

tuiffe

de

triglyphe.

On appelle

ain.fi

dans le trigly–

phe la Core qui e{\: entre deux gravCires. On die,

C uiffe de Galere,

en patlal'lt de deux pieces de bois

-qui forvent

a

fofnenir

a

coté l'éperon qui s'avance

hors de la Galere

a

la,oime du Tabourin.

CUISSE

Madame. [.

.

Sorce de poire.

CUITE. On . die

A

Cuitl!,

dans

le

vieux langage ,

. pour dire, A force.

B rochent; cuited'éperon.

CU

1 V

RE.

f.

m. Méral imparfait, rou ge

&

rerref–

tre, qui a peu de [el

&

peu de Mercure , mais bean~

conp de foufre; ce qui fe conno1c en ce qu'il en

a

l '

odeur qu and on le brule ,

&

qu'il refill:e beaucoup

,moins au feu que les a.utres mérnux.· Les Lacins l'ap–

pellent

Ct-tprum,

qu'on prérend erre un mot cor–

rompu de

Cypr,um,

a

cau[e que le meilleur fe rire

de l'Iíle de Cypre. Les Chymill:es l'appcllem

Venus,

&

fe fondem pour cela for le rapp

re

qu'il

a.

avecla.

Planete qui pone ce

110111.

Ils le pu~fiem eil le réduir

fant

en lamines ,

&

le coupanc en pieces proporcion–

nées au creufec , apres quoi ils

fo nc

une pondre

gro[~

íiere, compofée de rrois parties de pierre- ponce , &

d'une parcie de [el de verre. lis ont un creu[er bien

forrou ils fl:rarjfienr ces lamines qu'ils menent dans

un feude fufion

fon

violem ,

&

commer,cenc

&

.finillem par la poudre. La pierre ponce demeure

au deílus & [uce une parcie du foufre rerrell:re

&

impnr du Cuivre qui

fe

fond,

&

qui

fe

trouve att .

fond du creufer. C ene opera:tion [e réicere deux ou

rrois fois. Le Cuivre fe calcine en

Crocus,

ai nú que

le fer. Il fout pour cela le reduire en limaille, 1~

mercre for une cuile bordée ,

&

le tenir fept ou huic

jours au feu de reverbere. On peuc le calciner en–

core amrement en le merrnnc en lamines ,

&

le

frrarifi~n~ avec du foufre en peudre, dans · un por

qm pmíle refill:erau feu. Cepoc doitavoirfon cou

4

-..ercle percé d'un rrou au milieu par

ou

le foufre {e

puilfe exhaler. Q1and il ell: ai nfi brulé on l'appelle

e/Es uf}um,

Le cuivre' fournit plus de remedes qne

le fer pour les maladies exrernes ; mais il enrre

beaucoup moins dans les remedes internes

a

cau(e

de

fa

qualité vomirive , & de

fo

grande amertmJ1e,

qui fe corrige difncilemenc.

CUIVRETTE.

[.

f. Perite anche de cuivre qu'or.

appligne

f

ur les Ba!fom on Hal1tboi$quand ils

font

trOF