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CUT

C

·YC

rion qai fortifie les parcies interieures. Elle defo–

pile le foye

&

la race,

&

evacue le humeurs phleg–

maciques

&

bilieufes qui fom dans les vemes. Elle

eíl:

íinguliere aux fiévres des pecits enfans , pourvG.

qu'ils n'en fafiem pas un long ufage,

&

qu'on la

corrige en y

ajoü11,11t

quelque peu d'ams.

CUSOS.

[.

m. Sorce d'animal qui refiemble

a

un la–

pin,

&

qui fe trouve dans les Iíles des Moluques.

Il fe riem dans les arbres,

&

v1t feulement de fruir.

Son poi! eíl: épais , fnfé

&

rude , d'une couleur en–

tre le g'ris

&

le

rouge. Il a les yeux ronds

&

vifs,

les piés pecirs

&

la queue fi fórce , qu'il s'en ferr

pour fe pendre aux arbres , afin d'atteindre plus

fa–

cilemenc aux fruirs.

(:USTODE.

[.

f. Terme de Seiller. La partie garnie

de crin qui eíl:

a

chaque coté du fond d'un carof–

fe,

&

for laquelle on peur appuyer le corps

&

la

tete.

Cuflode

,

fe dir aufli du cnir qui couvre des

fourreaux de piíl:oler,

&

qui emp1;ch::: que la pluye

ne combe de!fus. On l'appelle plus communé-

ment

Chaperon.

'

.

Cuflode. [.

m. Religieux qui parmi les Capucins

&

les Recolecs fait l'oflice du Provincial dans le

rems qu'il eíl: abfenc.

CU

STO D I E. f. f. La Parrie d'une Province de

Capucin , B..ecolet & Cordelier.

CUT

CUTICULE.

f.

f.

T enne de Medecine. Perite peati

qui couvre le cuir,

&

qu'on appelle aufli

Epiderm'e.

cuv

CUVETTE.

[.

f.

Vaiífeau de plomb pour recevoit

l'eau des cheneaux qui fonc aurour des couverru–

res ,

&

d'oti -cerre eau combe enfuire dans eles

tuyaux ou canaux de plomb. 11 y a des cheneaux

de goutiere avec des Cuvettes quarrées ou a en-'

tonnoir. Les pieces de fer qui fupporcent

&

accol–

I-ene les Cuverres s'appellent

Fers de Cuv,ttn.

C e!-'

les qui fone

a

eneonnoir, fom dans les angles ren–

trans. 11 y a d'aurres

Cuvettes faites en hotte,

&

q ui

fe

merrenn coritre les murs de face,

CYC

CYCLAME'.N.

[.

m. Planee qu1 a ft:s feuilles fem"–

blables au lierre. Elles fone rougeacres & de diver•

fes couleurs , avec plufieurs taches

&

marques blan-'–

cham:s defius

&

defious. Sa rige di: nm: , fans au–

cunes feuilles,

&

longue de quarre doigrs, Elle a

frs fleurs purpurines

&

rouges ,

&

qui cirent fur

h

coulcmr de;: rofe. Sa racine eíl: place

&

noire

&

a la

figure d'une rave. Diofcoride parle c;:ncore d\me

.amre forre de Cyclamen.Celui ci a fes riges nouées,

&

groffecres ,

&

qui s'encortillent aux arbres voi–

fms , comme fair la vigne. Sa f!eur, eíl: blanche &

odorante ,

&

fon fruir femblable auit grains dn

lierre. Ses feuilles fone auffi femblab les a celles du

lierre; ce qui la fair appeller

Cijfophyllos

&

Ciffen–

themos

,

-de

""''<,

Lierre , de

tpt>.1,,,

&

d'

.;i,~r-"',

Fleur. 11 eíl: un peu forr , piquanr au got'u , vif–

queux

&

gluanr

a

la langue. Sa racine dt inmile. ~l

cro'ic dans les lieux aprei;

&

rudes. Matthiole d1t

fur le rémoignage de Mefué, que le Cyclamen clif–

terifé , ou pris en breuvage , pu'rge avec grande

operacion les humeúrs phlegmatiques , vifqueufes

&

gluanres, & ore foudain les tranchées de la co–

lique cauíées pa,r l'abondance des phlegmes. Il dit

encore que l'eau de fes racines diíl:illées en alembic

&

tirée pár les narrine~ ,

cfl

bonne

a

étarn:hcr

le

Tom,I.

fang qui en fort,

&

qu_e priíe en

breuV--1.ge

au poids

de fix onct:s, avec une once

de

fuere fin ,

elle ar–

rete le fang qui d1íl:ille de la poiuine, du venrri–

cule

&

du foye ,

&

conglurine les parties nobles,

Le mot de

C1clamen

viene de

"(,""''

, (. erc!e

a

caufe que fa racine eíl: ample

&

rende comme un

cercle.

CYCLAMOR.

[.

m. Terme de Blafon. II fe dir d;une

maniere de bordure appellée

Orle ;:ond

par qud–

ques-uns.

D 'argent

a

un cercle

ou

cyclamor de gu eu–

les.

Ce mor vienr de ce que

le Cyclamor 'repre–

fenee la bordure d'or d'une robe que les GreGS nom–

menr

"""),/.,

,

a

caufe de fa iondeur , comme ils

onr nommé

Cyclades

,

cei-raiñes Ifles qui paroiífent

rondes.

C YCLE.

f.

m. Tenne d'Aíl:rologie. Suite de nombres

difpofés de celle fa¡_;on qu'ils fe fuccede~t les uns

a'.1x aurres ,

&

que le premier reviene apres le der–

mer,

&

recommence une nouvelle circulariorl cou–

te pareil!e a la premiere.

Les deux principaux Cycles fonc

le

Lunaire

&

le

Solaire,

Apres qne des r

I .

jours de· difference qu: font

entre l'Année lunaire

&

la Colaire,

(

VoyezEPA–

CTE.)

011

a fait en 3. ans un mois

Embolifmic¡ue

OLI

Interca/aire

,

(

Voyez EMBOLISMIQgE,) il ref–

l:-e encore 3· jours qui empechenr que l'année lu–

naire

&

la Colaire ae s'accordent au bour de troi.s

aucres a·nnées , en fait encore un autr·e mois Em–

bol ifmique ,

&

il reíl:e

6.

jours de i:lifference on

·d 'Epaél:e. Tous ces reíl:es qui demeurent apr'es le

mois Emboli~1ique faic ,

&

qui_empéchenr

rof1 -

jours l'égaliré des deux années, fonr enfin un mois

en

19.

ans, & ce mois eíl: le fepciéme que l'on

-intercale dans cer efpace de

19.

ans; car on en

a intercalé nacurellemene

6,

pe-ndant

19.

ans,

&

fans ces reíl:es des mois Emboli fmiques on n'au–

-roic intercalé le fepti é me qu'a la

21.

année. Cer–

·te inrercalation furmuneraire écam

faite ,

il ne

-reíl:e -plus de difference enere les .deux am;¡ées

fo–

faire

&

lunaire ,

ain(i au bouc de

19.

ans elle~

reéommencem enfemble

,

&

les Nouvélles

,&

Pleines lunes , & par confequent roures les Eclipfes

.fe recrouvenr

a

peu pres aux memes poincs ou el–

Jes a.voient éré. Cette Peüode de

19.

ans s'~ppel–

-k

Cycle lunaire.

Mécon Achenien en

fot

l'inven–

reur,

&

comme a caufe de la grande utilicé qu'on

lui crouvoit , elle écoic écrice en lemes d'o.r ctans

·les Calendriers , on l'appella

Nombr~

d'ór.

Ce–

pendanc cornm(; il s'e-n

fo ut

une heme

&

qt.el

ques

minutes qu'uh Cycle lunaire ne _foir -rouc-

a-foi

t juf–

re,

&

ne remecre une parfaire _égalité enrre le So–

leil

&

1.i

Lune ,

'&

que cecee difference accumu–

lée penda11_r plufieur~ Cycles deviene a _ la En tres–

cont1derabl-e , on ne fe ferc plus gueres du nombre

d'Or ,

&

l'on fe contente de conno'itre oar l'E–

paél:e la difference de l'anné<s:_folaire &· le la iu–

haire. Voyez E P A C T E. Le Cycle Colaire efl:

le Cycle de

19,

ans, au bom·duquel une meÍne

lettre revien_t

a

erre la Leme I)ominicale. Voyez

LETTRES. Ce Cycle n'eíl: point appe.llé folaire

par aucun rapporr qu'il air,au mou':emen,r,élu

So –

leil , mais .ft:ulement ·parce qu'il ferr·

a•

rrouver

les Dimanches

que l'on

a cru qui répondoie1,t au

Soleil dans le

parra.ge

qu;on

'a.

fait des 7. jó'urs

de la Semaine a~1x

7.

Pla!letes.

·

11 y a uh rroi(iéme <;::ye! e ,confiderable dans la

Chroñologie q~ii eíl: ce!ui de l'indiél:ion,, '{_qyez

INDICTION..

On peut faire remonrer auffi haur que l'on

VOL!–

dra ces crois Cyc es

&

rous les aucres qu'on vou,

dra ima.iriner, de force que f<¡achant l'année de l~

1:)

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