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CUL

CUM

trop longs pour les pouvoir em.boucher commo.–

demenc.

CUL

CUL.

[.

m. On appelle e!_J termes d'Architeél:ure,

Cul

de

/,impe,

Cer,ains ornemens de Menuí[erie qui

ont la figure de l'extrémicé d'une lampe,

&

qu'on

01et

aux vouces

&

aux planchers.

On die en termes de mer

M ettre r;ul en

vent,

pour dire, Meccre

k

vencen poupe , foit

[uis

voile

ou aurrement , for[qu'un gros vent force de le.

fairc.

Cut de

pDrt,

Terme qui s'emploie pour lignifier

de certains nreuds qu'on faic a des boucs de corde.:

Il

y en a de doubles

&

de fimples.

.

Cu! de fac.

Les Ameriquains appellenc amfi µn

Havre qui n'a poinr été (aic expres pour recevo1~

des Vaiíleaux.

Cul blanc

Petic oifeau

fort

bon a manger , qui

frequence les rivieres. Il a le plumage gris par def–

fus ,

&

blanc par deffous ,

&

la queue blanche

&

un

peu melée.

.

.

'

Cut

d'

áne.

Efp'ece de po1ffon, que

1

on appelle

ai.1tremene

Ortie de

mer.

CULASSE.

[.

f.

La parcie du canon qui

efl:

la plus.

renfermée

&

la plus baffe. Elle eíl: compofée entre

des tourbillons

&

les extremicés de

h

piece. Les au–

tres armes a feu onc ai1ffi une culaffe,

&

c'e{l; par

la

qu'on demonce les moufquecs.

CULATTE.

[.

f. La partie qui eíl: au dela de la

forni ere, de !'ame ou du

noyau.du

canon. Elle abou–

tit a un gros boucon ~-ond de mér?,l.

CULE'E.

[.

f. Groile maífe de pierre qui foíl.cienc la

vouce de la derniere arche d'un pone ,

&

taute

fa.

pouilee. On dit auili

Butfe.

.

Qn die en termes de mer qu'Vn

Vaiffeau donne

des culles,

lorfqu'ayant touché fur la cerre, for la

toche ou fur le fable,il donne des coups de

fa

quil–

le concre le fond.

LE R. v. n. Terme de mer. Aller en arrierc::.

<;¡ulc

,

cerme de Commandement , _pour dire ,

Recule.

'éULERON.

[.

m. Les Selliers appellenc

CH{eron,

la panie de la croupiere qui eíl: faite en rond ,

&

fur laquelle pofe la queue du cheval.

CULIERE.

[.

f.

Pierre place creufée en rond ou en

ovale ,

&

qui n'a pas grand~ profondeur. Elle a

une gonlette pour y recevoir l'eau d'un myau de

de[cente.

ULOT.

[.

m. Petit rond qui forme la plus baile

cim émité d'une lampe d'Eglife. C'efl: auíli un petic

ornement de Scnlpmre en maniere de tigerce, d'ou

d es rameaux de feuillages forcenc. Le Culoe fe rail–

!e de bas relief dans les fri[es

&

grotefques ,

&

il

fert de petit cul de lampe poui· 'porcer quelque bijoll.

dans un cabinet.

Culot .

Terme de Chimie

&

de Fonee. Morceau

de

metal fondu qui [e crouve au fond du creufec,

&

qui retenanr la figure de ce Creufec, efl: rond,

&

un peu poinru par en bas.

CUM

CtlMIN.

f. rn. P lante done il y a de deux forces; le

Cumin qu'on feme,

&

le Sauvage. Le premier ap –

pellé en Latin

Cuminum

on

Cymínum S ativum,

a

les feui!les prefque femb!ables au fenouil ,

&

ne

produic qu'une rige done

il

forr beaucoup de bran–

ches. Il a encare rapport au fenouil, en ce qu'il jec–

t

e (a fleur de meme , c'eíl:-a-d-ire , en maniere de

.bou.quer. Il pone force graine ,

&;

a

fa

taúni= blau,

Tome

J.

I

CUN

CUP

cha.ere

&

prefque

a.

fleur de cerre . 11 cro1t

da.ns

les lieux chauds

&

fangeux,

&

rend pal es ceux:

qUJ

s'en frottent , ou qui en boivent. Le Cumin

fauvage, appellé

Cumim:mfjlveflre,

eil: une herbe

b~anchue

&

petice

~

qui produic fes tiges greles

&

de \~ hameur d'un palme , ~vec quacre ou cinq

feuules fort menues , deneelees en fa1,on de fcie;

&

déchiquecées comme celles du Cerfeuil. A la ci–

me de fc:s[branches il pouae:cinq ou fix p_etits bou–

~on_s r,onds , au dedans defquels eíl: une graine

eca1llee ,

&

plus acre au got1t que cel!e du Cumin

qu'on feme. Cecee graine bue en ean e[!: bonne

comre les vemofirés

&

les cranchées ,

&

fi

011

la.

boic avec dn vin, elle eíl: linouliere contre les heces

. venimeufes. Diofcoride parle e!).core d'une aucre

_ efpece de Cumin fauvage aíles femblable au Cu–

min privé.

Il

a une come a chacune de fes fleurs

&

au dedans de la carne e{]: une omine femblabl;·

a la nidle .'

&

qui efl: fort bonn~ a ceux qui ne

peuvent llfll_l;r que g,oune a goutte ,

_OL~

qui pilfent

le

fang caille avec

I

urme. Ceux qm sen fervenc

ne doivenr pas oublier de boire apres cela de la

graine d'ache bouillie. Gallien dit qu'on fe fen de

la graine de Cumin comme on faic de celles d'a–

nis , de ligufl:icum , de caryi

&

de perfil,

&

qu'é–

tanc aulii chaude qu~ ces aurres graines , elle

provoque l'urine

&

refout tomes. forres de ven-,

tofités.

CUN

CU-NETTE.

[.

f.

Terme de Fonifrcation. P.ecic fo/fe.

qui dl: au milieu dt1 grand ,

&

que l'on tiene rem–

_ph

d'eau ou de _bourbe, fionp eut avec des hayes

vives

&

~es bu1/fons

tout

au long, afin de pouvoir

fe

garannr des furprifes. On le nómmoic aucrefois

L acumtte.

·

'

CUNTUR.

(.

m. Oifeau de proye du Perou , d'nne

grandeur exrraórdinaire,

&

qui n'a aucunes ferres

comme les Aigles. Il efl: tacheté de noir

&

de blanc

comme les Pies ,

&

porte une crere faite en facon

de rafoir ,

&

differeme de celle du Coq en' ce

qu'elle n'eíl:· point denrclée ,

&

qu'elle e/l; fans.

poince. Ses piés reflemblent a ceux des paules ,

&

font fans ong!es crochns. Il fair un

li

grand brnit en

·vo!anc , que ceux qui l'emendenr quand il fond

a

. ten-e , en font érou rdis. I1 a un bec eres-fon

&

rres- dlU· , avec qnoi il perce le

cu.ir

d'un ba:L1f, en

force que quand 1!s fonc deux

a:

l'attaquer , ils l'a–

bacrenr

&

le mangenc. I1 y eP.. a de

{i

grands , qu'a:

les meforer d'une poinre de l'aile

a

l'aurre , ón les

trouve longs de cinq a

fix:

aunes. Les _Efpagnols

nomment cec O1feau

Condor.

Ce nom eíl: commun

a

d'amres oifeaux qui font [emblables a l'Aigle ,

&

qui fe voyem dans la region de Sophala

~

des Ca–

fres

&

de Monomorap1jufqu'au Royanme

d'A,¡;ioo–

la. Ils o·m des plumes longues de vingc-huit pali~es

&

larges de trois. Elles fonr naires ,

&

011c leut

rnyau.blanc, gros comme le bras ,

&

!ano de cinq

palmes. Il y en a qui du haut d'une ailg jufqu'a

l'aucre ont trence piés d'étendue ,

&

qui empor–

rem des vaches

&

ancre becail. Ils font auíii grands

que deux élefans joints enfemble. La ferre d'oifeau

qn'on garde dans

le

Trefor de la Sainre Chapel!e

faic voir qu'il y en a d'une grandeur éxceffive.

e

·u

P .

CUPAYBA.

f.

m. Arbre du Brefil, femb lable au

fi–

guier. Il eíl: haur, gros

&

droit ,

&

quand on in–

cife fon écore:e , il rend une g_rande quamicé d 'hui–

le forc cl<l.i~e

2

celle que celle quel'on tire des oliv~

-

- q__q