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DAT

la peau en forme de gratelle, fignifie ~n \1kere de

la laroeur de la mam ou env1ron, qm d orfüna1re

fait

la croupe du cheval,

que uefois

l'enco~

Jure

Oll

rere. Il viene d'un fan

b1Jieux qm lm

confome & mange la peau; ce qui lui_ caufe une

force démangeaifon , qu'il ne f<rauro1t s'empecher

-d'augmemer !'ulcere en fe frortant.

DAT

DATAIRE.

f. m.

Officier tres-confiderable dans la

Chancellerie de Rome. C'eíl: toí'tjours un Prélac

c¡ui eíl: pourví'1 de cene Charge. ~and elle eíl:

exercée par un Cardinal, on l'appelle

Prodatai-re.

Tous

les

Benefices vacans palfem par fes mains

l'exceprion des Confiíloriaux ,

il les co1~fere de

plein droic. Ce mor viene de ce que le Dara1-re mec–

roit aucrefois la dace

routes les Suppliques.

DATERIE.

f. Office du Dacaire.

V n te! Prélat a

étépourvtt de la D ater¡'e.

Il fignifie auffi le lieu ou

le Darni-re exerce· fa Jurifdié\:ion.

Cette S upplique a

pajfé par la D atene.

Trois Officiers compofene la

Daterie. Le Dacaii-e ou Prodarnire , le Sous-Daraire

& le Préfet des vacances

per o'bitum.

DA TI VE. adj.

T ermede'Droir. On

ditTutellé

dative,

O!,iand le Teíl:areur a nommé par fon ref–

tamene un Tmeur

fes Enfans. Ces forres de rutel,

les ne fone poine en ufage en France.

DATTE.

m. Fruir du Palmier qu'on cueille oTdi–

nairement en Auwmne, un peu .l.Vant qu'il foic

mür.

eíl: femblable au Myrobolan Arabe[que,

furnommé Pomas, verd en couleur , & rienrde'l'o–

deur du Coing. ~and on le lailfe pleinemenr rní'i–

rir, il devi1mc ronx

a un noyau dur , longuer

fendu par embas. Les Dat~es de Judée fonc les

meilleures de coures. Pli,ne die que les PaHhes ,

Indiens , & autres Peuples du Lev a-nt, fone du vin

de Danes frakhement cueillies, & que le Palmier

fernelle ·ne rappone poim de fruir s'il n'eíl: planeé

aupres du Palmier male. Selon Theo?foaíl:e , il

a pluíienrs forres de Dartes , les unes forc groffes,

& rondes comme des pommes ,

les aurres peri-

•tes comrne des pois chiches. Elles differem auffi en

couleur ,

il s'en rrouve de blanches , de noires

& de roulfatres , les unes fans os ou noyau , les

autres qui l'onr

forc

dur , & qnelques-nnes qui l'om

mol

cendre. Matthiole die qu'il

a une aurre

force de Danes , que les Aporhícaires fu1vanr les

Arabes appellenr

Tamarindos,

es Grecs

Oxy–

phcenix

canfc: de leur apreté. Comme les Ara–

bes nommenr les Danes

T amar

T amarindos

fignifie aurre chofe que Dattes d'Inde. Elles croi[–

fent en cercaines planees qui onr leurs feL1il!es lon–

gues

poinrues ,

alles femblables

cell es du

Saulx. D'autres veulent que le Tamarindos foit le

fruir dn Palm.ier fauvage ; ce que Matthiole ne

c_roit pas ,

cau[e qu'aucnn Ancien n'a

_faic

men–

non des Tamarindos. Les Danes fom aíl:rmgenres,

for-couc qu.and elles ne fonc pas mfares. Elles for–

tifü:nc l'enfanc au venrre de la mere , appaifenc ton–

res forces de flux de venere , & fom un forc bon

remi.de

pour les incommodités des reins & de la

v~/Iie. .~e q_u'elles onr de manvais_, c'eíl: qu'on les

d1gere d1flicilemenc, qu'elles blellenr le cerveau,

engendrenr un fang mélancolique. Les noyaux

des Datres fonc au/Ii d'ufage en Medecine. lis fonc

aíl:ringens ,

lorfqu'on l·es a brü.lés & réduits en

cendres, ils fervent pour nettoyer &

blanch.ir

les

dems.

· DATURA.

f. Sorte. de fleur qui fleuric ei1 Aoüc,

done

odeur eft fort agreable.

A U .

DAU

DAUBER. v. , C'eíl: ]arder au groslardduveau, dLt

_mouron,

les metcre en fauíle de hauc goíh.

gigot

la D aube.

Le Dié\:ionaire Univer[el le con–

fond avec un Gigor

la Roy!lle, qu'on faic bouil–

lir dans une mannite avec dn vin, du lard & des

ép1ces.

DAUCUS'.

m. Sorte de Panais fauvage . Diofco–

ride en admec de crois e[peces.

y en a un qui

cro1r en Candie,

done les fellilles fonc fembla–

bl es au fenouil, mais moindres & plus menues.

a fa rige de la haureur d'un palme,

fleur

eíl:

blanche , au/Ii-bien que fa graine , qui d'ailleurs

eíl: forre , velne ,

d,e bonne odeur quand on la

mache. Sa racine eíl: de la groffeur d'un d0igc &

de: la longueur d"un bon palme.

crb1t aux lieux:

pierreux

expofés au Solei!. La fec onde efpece de

Daucus reffemble au Perfil fanvage .

eíl: extreme–

mene odoraní:, aromacique & l:irC1lam au 'goCu. Le

meilleur cro1t en Candie. La troiíiéme efpece por–

te fes feuilles [ernblables au Coriandre. Ses f!eL1rs

fonr blanches, & ce .:Dancns a la rete

la graine

femb lables

celle d'Aneth,

comme un bouquec

de fl enr,¡; , cel que celui du P;.nais. Sa graine eíl:

longuette comme celle du Cumin. 011 choifir celle

·qui eíl: menL1e, blanche, velue , acre au gou.t, &

d'une forr douce odénr. Elle provoqae les moís ,

appaife les fuffocacions de matrice ,

jerce la pier–

re hors des reins & de la v-e/Iie. Galien dir que cec–

ee graine a une venu vehemente

échanffer , &

q úécanr appliquée exrerieurement , die eíl: forr

p.ropre

refoúdre par la tranfpiracion des pares.

ajofoe que l'herbe a la meme verru qne la graine ,

qt10iqu'elle ne foic pas íi efficace dans fes opera–

cions ,

cau[e de fon aquoíiré.

DAUGREBQT .

m. Efpece de ~aiche done .les

Hol landois fe [ervenr pour la peche fur le Dogre–

b,mc.

y a un refervoir dans le fond de cale de ces /

Batimens.

DAVID.

m. Nom que don nene qu elques Menui–

íier~

une barre de fer qnarrée qui a un crochet en

bas,

un autre qui monee

defcend le long de la

barre. C'ell: ce qu'on appelie plus comm,mémenc

Sergent.

DAVIER.

m. Iníl:rw11ent de Chirurgie.

eíl: faít

en forme de cenailles,

(ere

arracher les denrs.

Ses poinres fonr fourchues,

enrrentl'L1ne dans

l'antre.

C'eít

aL1/Ii un cerme de Menniferie & de T onne–

lerie. Iníl:rumenr , compofé d'une barre de fer lon–

gue

difcrecion de rrois ou qnacre piés plus

moi11s avec un crocher au bouc,

une main mou–

vanre d'un.bour

l'autre , pour [en;e_r des pieces &

les alfembler, ponr les col er, pour receoir les der–

niers cercles foit en ronnelanr , foit en rebac–

tant.

DAUPHIN.

m. Poillon de mer conven d'tín cuir''

lilfe

fai;;s poi!,

qui a le dos un peu en vvme.

Son mn[ean eíl: rond

long ,

la feme de fa

gueule longue avéc de petices denrs aigues. Il eíl:

agreable

voir ,

d'une couleur qui cl~ange [elon

les divers monvem<1ns qn'il fair. Jl a la langue char–

nue, fonanc dehors , & un peu découpée

l'encour,

le vent're blanc & le 'dos noir, avec crois nageóires,

l'une au milieu du dos ,

les deux autres au mi–

lieu du v,encre. Sa chair e!t [ernblable :\:celle d'un

bceuf ou d'un pourceau. On tienrqne les Dauphins

aiment les hommes,

c'dl ce qui a donné 1-ieu aux

P actes de feindre qu'un :Dauphin avoit nt(/1Arion

fur fon dos , ·quand les M·acelors

jenei:em dans

--r