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..

.

.

DEE

DEF

Poner un Cheval de biais ou de coté fur deux li–

gnes paralleles at1 pas ou au trot; en forre qu_e quand

il fait une volte,fes épaules marquent une pille dans

le tems qu'il en trace une autre par fes ha1;ches ,

&

qu'en plia·nt le col, il rourne un peu_la ter,e au–

dedans de la volte,

&

regarde

le

chemm qu

il

va

fa1re.

.

On die en termes de Fauconnerre ,

Mettre un

oifeau dedans

,

ponr dire, L'appliquer aél:uellement

a

la chafl'e.

,

DEDUYER.

v.

n. .Vieux mot. Se recreer , pren-

dre plaiíir

a

faire quelque chofe; _ _

S i vautmienx,cemefemble,qu en tatreme déduye,

~eje par troe _parler ce que j '.ai fait d ftruye.

DEE

D E E_R N E. f.

f.

Vieux mor. Filie , ft:rvante.

DEF

DEFAILLANCE--.

[.

f.

Tenue de Chymie. E~trac–

rion qui fe fait par defcen'íion froide des chaux im–

pures ou des fels mis en un heu ~ra1s

&

humtde,afin

qu'ils fe puilfent refoudre

&_

hquefier. El!e

elt

de

.deux forres. En l'une tour

fe

hquefie,f<_;:avo1r quand

les fels

font

bien épurés; en l'autre le pur fel coule

-&

lailfe le marcim¡mr. Cette force d'operario1ú'ap-

pelle amrement

Delique.

.

DEFAIX. Vieux mor qui a íignifié Défenfe , ou lleU

défen<lu , fuivant ce qui fe crouve dans le Cofam–

mier d'Anjou,

art.

171.

19:t,

du ,Mame,

art.

190.

Si le

fujet

péche es lieux defaix de

fon

Seigneur.

DE FE N D U ,

uE.

adj. On die en cennes de Blafon,

qu'Vn

S anglier eft défendu d'une telle couleur ou d'un

tel métal,

pour dire , que Sa Défenfe ou

fa

dent de

deffous, efl: d\m autre émail que fon corps.

DEPENS. Terme des Eaux

&

ForetS

0

Il fe dit des bois

done on a défendu la coupe, afin de l:¡ referver pour

quelque occaíion importante, On dit auili qu'Vn

boú efl en défens

ou

en défenfe

,

pour dire , qu'Il efl:

trop jeune pour y laiffer encrer les befl:iaux.

DEFENSE.

[.

f. Refifl:ance qu'on faic a ceux qui at–

taquent. On appelle en termes de Fortification,Li–

gne de défenfe

,

celle qui flanque un bafl:ion ,

&

qui

-efl: círée du flanc qui lui efl: oppofé. C'eíl: propce–

ment le chemin que font les bales rirées de l'angle ,

qui fait le flanc avec la courtine jufqu'a la poime du

bafl:ion oppofé. Il y a une lign,e de défenfe fichan–

t~,

&

un autre que ron appelle rafante.

La ligne de

.d ffenfa fichanu

,

efl: une figne cirée de l'angle de

la

-conreine jufqu'a l'angle du bafl:ion oppofé , fans

teucher la face de ce meme bafl:ion ,

&

il n'y en a

jamais de fichame, qu'il n'y en ait aufli une rafan–

'te.

La ligne de d éfenfe rafante,

eíl: une ligne qui par–

tant de l'angle, rafe parallelement la face du bafl:ion

-oppofe.

On

appell-e.,

Dlfenfes d'une Place,

Les parapets,

les flanes, les cafemaces, ou les fauiles-brayesqui

,couvcent

&

défendenc les pofl:es qui leur

font

op–

pofés. On dir,

qu'Vne redout~efl en défenfe,

pour

dire, qu'Elle efl: en écac de fe défendre

&

de re–

fifl:er.

On dit, en termes de Blafon , qu'Vn

He rijlon efl

en

défenfe,

pour dire, qu'Il elt roulé

&

en peloton ,

comme il a coutumede fe rouler, afin d'empecher

qu'on ne le prenne.

Défenfe.

Late en forme de croix que les Cou–

vreurs pendem au bout d'une corde quand ils rra–

vaillem

a

la couvll:rture de quelque maifon, pour

~venir ceux qui paífent de ne s'en poinc appro–

dier.

DE F

Dffenf es.

T enne de Marine. B'onrs .de mars,

d.e

cables , ou cle cordes , qu'on lai íle pendre le long

des cocés des Vaiíle:mx lorfqu'ils fom dans les

Porcs , afin d'empecher qu'ils ne fe couchenc l'un

l'~utre. On appelle,

Défenfei pour,Chaloupes,

des

p1eces de bois enden cées deux a deux,ou rrois a trois

for les précinces du Vai11eau,

&

qui fei:vem

a

con~

ferver les Chaloupes concre les précinres

&

les che–

viles de fer

a

tete ronde , quand on les embarque

&

quand il fom les rememe en mer. On appelle

aufli for mer

Défenfes,

de longues perches avec lef–

quelles on émpeche dans un combar l'abord:ige

d 'un brnlot. On s'en ferc encore pour s'oppofer

dan$ un mouillage a l'abordage de deux Vai11eaux

-que le venc fait dériver l'un fur l'amre. C'efl: auffi

une longue piece de bois garnie 11ar le bout d'un

crampon de fer , par le moyen de laquelle les Ma–

ielots éloignanc l'ancre du Navire qnand ils la le.

venr, de peur que J'avanc du bordage n'en demeu–

re endommagé.

Défenfes

,

en cennes de Chalfe , fe die des deu:t

grandes <lenes cl'embas, done le Sanglier

fe

fert pour

fe défendre.

Défenfas,

fe

dir aufli, des groffes dencs

du Chevalmarin

&

de l'Eleoham.Celles du Chenl

marin fom forc grandes ,

1

&

ferv ent a guerir

11':s.

1-temorroides.

.

DEFEQ.YER. v. a. Tenne de Chymie. Ocer les

fe.

ces ou impurecés des corps , c'efl:-a-dire, Séparer

le plus pur

&

le plus fubril d'un corps d'avec les fe–

c_es , le marc ou la lie, par le moyen de la difl:illa–

non, ou de quelqu'autre operation Chymique.

DE'FERENT. On fous-emendcercle. Terme d'Af–

tronomie. On appelle ainfi le cercle qui efl: préci–

fémenr au milieu de la largeur de l'Excenrrique •

{ Voyez

EXCENTRlQ.YE

)

&

qui

porte

toujours le

centre de l'Epicycle, d'ou il a pris fon nom de

De–

ferent.

Voyez EPICYCLE. Souvent l'Excentrique

meme ne s'appelle que

Déferent,

&

a proprement

pader efl: le meme cercle.

On appelle

Déferens,

!'es Vaiileaux qui condui-.

fenc la femence dans les veíicules feminacoires.

DEFERLER. v. a. Tenne de Marine. Merrre hor,

les voiles

&

les déployer pour s'en fervir. On dit

aufli

D éfre!er.

DE F I CIT. T eime purement Latin, qui ne fe die en

pracique que dans cecee phrafe,

Eflre en deficit,

pom:

dire , Manquer , ce qui fe met

a

coté ;des anides

d\m invemaire, ou l'on fait mention d'une piec'e

produite qui ne s'y rrouve pas elfeél:ivemem.

DE F I E.

[.

m. On appelle en ceri:n,es de Marine ,

Ir

Défie du vcnt,

l'avertil1ernem qu'on donne

a

celui

qui gouverne, afin qu'il ne prenne pas •venc devane

ou qu'il ne mene pas en ralingue.

DEFIER.

v.

n. Tenne de Marine. Prendre garde,&

empecher que quelque chofe n'arrive.

DE F IN A I L LE.

f. f.

Vieux mor, Fin, mort.

On

~

die aufli

Défincr,

pour Finir, Mourir. Ainíi l'on

rrouve dans une vieille traduétion des Meramorpho–

fes d'dvide.

H eflor eft mors

&

definés

~i laidemmt fu trayné's

Entour les rgrands mu~iax

de

Troye,

DE FIN I TE U R.

f.

m. Tenné de Couvenr. Refi~

gieux, qui efl: Afieíieur ou Confeiller d'un General

ou d'un Superieur en de cercains Monafl:eres. On

appelle

Dé.finiteur General,

Celui qui donne

avis

au General ,

&

qui avéc les aucres Définitenrs Ge- '

neraux- , reole

&

oouverne les affaires de l'Ordre.

Le Défi,nite~r Pro~ncial ,

eíl:

le Confeiller du

Pro•

vincial.

DEFINITION.

[.

f. On appelle ainfi parmí

les

e~-

.,.