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DEC

Afhes, & íignifie l'éloignemenc

ou

ils fonc de l'E–

quareur. Ainíi_on die , qu'On

peut _ftavai~ chaquc

jour la déclínaifon du Sote,!,

pour dire, qu On peur

Í<javoir de cambien ,d~ degrés le Soleil eíl: éloigné

de l'Eqttareur. Cer elo1gnemenr fe mefure fur les

cercles

de

D éclinaifon

més

a

l'Equareur par fes Pa–

les ,

&

qui par confequenr fonr les 1-r¡emes que des

Meridiens. L'arc d'un de ces cercles compns enri-e

l'Equareur,

& ,

l'Aíl:re eíl:

fa

déclinaifon. La

latitudi:

aflronomique

eíl: la diíl:ance des aíl:res a l'égard de

l'Ecliprique, comme la déclinaifon eíl: leur diíl:ance

a l'égard de l'Equarenr.

·

.

On die encare en termes de Gnomomque , que

la Declinaifon d'un mur, d',m cadran vertical eft de

tant de degrés

,

pour dire, qu'il s'en manque ranc

de dearés que ce mur, ce cadran ne regarde d1re&e-

menr ~n des poinrs cardinaux de l'horifo\1.

.

VECLINER. v. n. Terme de Marine.

Il

fe

dit de

l'aiguille de la boulfole,, c¡uand ,ne renda1:r pas

a.u p01nt du Nord, elles enecarre a dro1t ou a gau–

che.

L 'aiguilledecline de tant de degrés, l'aiman

ne

decline pas toújours de m éme en un m€m~ endroit de

la

terre.

Decliner,

[e

die auffi du Soleil , ou de quelqu'au–

tre Aíl:re quand il s'éloigne de l'Equateur en-de~a

<JU

en-dela.

Decline,

,

eíl: encore un terme de Gnomonique ,

&

il

(e

die des lignes

&

des furfaces qui s'éloignenr

des poinrs cardinaux du Ciel. Un Cadran vertical

-décline de canc de d~gré~ de l'Orient, du Cou–

chanr, quan<'i il s'en manqne tanc de degrés qu'il ne

regarde dire&emenc l'Oriem on l'Occident. On

die de meme qu'un mu'r ou la furface fur Jaquelle

il eíl: décrÍI: décline de pareil nombre de degrés.

DECLICQ.

[.

m. Machme propre

:l.

enfoncer des

pieux. Sane de Belier d'urié p-efanrenr exrraorcli–

naire qu'on éleve avec un tour entre 1enx ou qu?-–

tre pieces de bois , lonit1es de vmgr-cmq oti trence

piés. Qi!.and ce Belier eíl: moneé en haur , on tire

. une perite carde quidérache un declicq,& fait tom–

. ber le Mouton fur la tece du píen.

!) E C L I Q_U E R. v. n. Vieux mor. Caquecer, dé~

goifer.

~e tu.m'orras bien declique'l',

Il a ügnifié aulli Recicer.

Et decliqua fes Comedies plaifantes.

J)ECOCTION.

[.

f.

Tenue deChymie, Operation

par laqueHe les chafes liquides fonr réduires a une

coníiíl:ance plus folide.

DECOLEMENT.

[.

m. Tenue de Charpenterie. On

die,

F

aire un décolement

a

un

tenon

,

pour dire , En

couper une partie du c&ré de l'épaulement, afio qu'é–

tant moins large on ne voye pas la morroife , cecee

morroife demeurant c:tchée par l'endroir de la piece

ou l'on a faic le décolemem.

DECOMBRE.

[.

m. On appelle

Duombre d'un báti–

ment,

les pierre~

&

menus plarras de nulle valeur ,

qui demeurent apres qu'on a démoli un baeimenr.

On appelle auffi

Decombres,

ce qu'on tire dt: delfos

une ca:rriere pour trouver la bonne

pierre.Du

Can–

ge die fur le mot de

Combri,

qu'on

l'a dicprem

iere–

mene des bois

&

des arbres coupés dans les forers

qui empeche1ar que le

palla.ge

n'y foit libre, qu'en

fwte le bois du fa1tag

e d'un to

it a été appellé

C

om~

bres

,

& que dela on a appellé

Decombres

les vieux:

bois d'un roit démoli, ce q,ü s'eíl: érendu depnis aux

aurres maceriaux des démolirions.

()ECOMBRER. v. a. Enlever les gravois d'un Ar–

relier. On die,

Décombrer un égoftt, un tuyau,

&c.

· pour dire, Orer les ordures qui bouchenr un égoür,

un-myau, &c. On die auffi

D écombrer un bátardeau,

l .potu: ¡jire,' Le dégnwoyer afin d'y meme un cor-

DEC

DED

roi d·e t; rre glaife,

&

!J fcombrer ~ne carriere,

pour

dire, L ouvnr, la fouil ler,

&

en orer le deífos afin

de rrouver la bonne parrie.

D écombrer,

en vieux bngage, a fignifi.é Décou-

vrir.

I l a fes oreilles décombrées.

_

DECOMPTE.

[.

m. Supputation que l'on faic avec

un Soldar, un Ouvrier ,

&

aurres gens a qui on a

avancé qnelque chofe fur leur folde cu fur leurs

journées, pour regler avec eux ce qu'i! reíl:e a leur

pá.yer.

[.,e décompte fait

,

il lui efl dfi encore tell~

·

famme.

DECORATION.

[.

m. Tenue d.'Archireél:nre.

11

te

dit de come faillie & de taus les ornemens qui. em–

bellilfenr le dehors

&

le dedans d'un batimenr. On

appelle

Décoration de jardín,

rotttes les parties qui

en compofenr

la

varieté,

&

qui font que l'afpeél: en

pla1t

:mx

yeux.

DECORIR. v. n. Vieuxmot, Couler. Onadicaulli

D écorer

dans le meme fens.

DECOUDRE. v. a.

D éfaire lacafttitre,féparer deux

chofes qui étaientattachtes enfemble.

AcAo.

FR,

D é–

coudre,

ell: aulli un terme de Chalfe,

&

fe dir-<lei>

p!ayes que fonr les Sa11gliers avec leurs défenfes,en

déchlranr le vemre d'un Chien.

D écoudre.

T enue de Marine. Décloucr qu elques

pieces dn bordnge oú du ferrage. Cela [e fair pour.

voir ce qu'il pi::m y avoir de défeél:ueux fans ces.

· pi.eces,

DECOUPE', ú. adj. Terme de Blafon.

11

fe die du_

~apillonné

&

des lambrequins qui fonr découpés

a fenilles d'Acanthe.

De gueules découpé d'ar–

-gent~

DECOUPURE.

f.

f.

On appelle

Découpures

,

cer-'

raines caches ou défams qw fe tronvenc d-ans le fer,;

Ce fone de perjres femes qui vom

au

travers des.

barres.

DE

C

O USURE.

[.

f.

Terme de Challe. II fe die

quand un Sa11glier a b!elle un Chien avec fes dé.–

fenfes.

DECREPITATION.

[.

f.

Tenue de Chymie. Cal–

cinacron du fe\ qui

fe

C011l10!e erre faite quand le

[el ne pece plus.

DECREUSER. v. a. Tenue de Teinmre. Préparer

les foyes d'une cenaine mani ere ; c'ell:-a-dire, en les

faifant cuire avec du favon blanc,

&

en

les

dégor–

geant enfuire dans la riviere, apres quoi on \es met

dans un bain d'alun tout a froid.

DE C RO U TE R . v. a. Terme de Venerie. 0-n die

d'un Cerf

>

qu'Jl

v.,a

d fcroriur

fa

téte ,

qualld il va

au frayoir.

DECUSSATIGN. f.

f.

Tenue d'Oprique. Le poinc

ou fe croifene des rayons, des lignes, ·en forre que

ceux qui éroienr d'ull coté pallent de l'autre '

&

ceux qui étoiept en hauc vont embas. Av-ane que

les rayons de la !muiere s'aillent peindre en la reti–

ne, 11 s'en fait une ·décuir:-uion dans le cr-iíl:alli. Ce

mor eíl: Lacin,

&

viene de

decujfar e

qui a le m~me

fens .

Decujfare

viene de

Decujfis,

qui fignifie

De–

cem affes

ou

denarium,

& comme les dix

a.lfes

OLt

decujfis

[e reprefenroit par la figure d'un X.

decuf–

far,

a pris dela le íens de

croi.fer,

mercre en figuri:

-d'X.

DED

DEDANS. adv. On die en termes de 'Mer,

Met trf1

les vo,les dedttns,

pour dire, Les plier

&

les ferrer ,

pour naviger

a

fec'

a

mats

&

acordes.

On dit en termes de Manége,

Mettre un Cheval

ded,ms,

pour dire , Le drefI" . , le meme daos la

main

&

dans les ralons. On die aulli,

Pa.ffeger un

Chrval 111

tete

et,-

les hanchN dedans

,

p_our dire \

R r

111

·