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DEF

pucins , le lieu ou s'affemblenc les Définireurs pour

les affaires de l'Orclre.

DEFINITOIRE.

[.

m. Terme d'Augufün. Lieu ou

s'affemb ienr les neuf principaux Of!-iciers d'un Cha–

. pirre general ou provincial.

Cette a_ffeire a été re–

glée au Définitoire.

C'eíl: au!Ti

l'Alfemblée de ces

neuf princi_paux Ofiiciers.

Le

D éfinitoire a décidé

de cela.

'

DE F

L

I S. adj. Vieux mot. Las.

DEFLORAISON.

f.

m. Vieux_, mor qui a écé die au

lieu de

D ejloration.

Perce de Virgmicé.

DEFONCER. v. On clic qu'un Plancher eíl: défoncé ,

quand les foliveaux ou cerraífes onc combé;

&

Dé–

foncer un ronneau pour ocer la lie.

D E FO R S. Vieux moc. Dehors.

DEFOYS.

[.

m, Vieux moc. Défenfe. On a dicaulli

D efaix

,

qui a íignifié encare Défendu.

DEFRUCTU.

[.

1ñ. Ce que fournit celui qui prece

fa

cable

a

oeux qui fonc apporcer chacun ¡eur piar

pour quel9,ue repas, & qni conli~ au lmge, Cala–

des , defiere , & aucres menues dépenfes. Ce mot

eíl: entieremem tiré du Larin.

Voyez une belle Di/Iercation · d'un Chanoine

d'Auxerre fur !'origine de ce moc dans le Mercure

de ....

!726.

Celui

a

qui on annons:oic l'Ancienne

D e

fru[l;u ventris tui.

pendanc l'Oétave de Nocl

écoit oblig~ayer le fouper.

.

DEFRUITER. v. n. On a d1r des arbres dans le v1eux

langage,

Se défruiter,

pour dire , Se dépouiller de

fes fruirs.

-

Cºe/t l'arbre qui' -tJt

fa

défruite.

DEFUNER. v. a. Tenne de Mari ne. On ºdic,

D I~

funer le

mdt,

pour dire , Le dég<1rnir de fon érai

&

de fa mana:uvre.

DEG

DE G

A

u

CH I R.

V.

a. Dre/Ier une pierre

Oll

un e

piece de bois , & en orer ce qu'il y a de trop en

quelques endroits pour la rendre unie & droice, en

force qu'elle ne fo1t plus gauche, c·eíl:-i-dire, fai re

qu e fes angles ou cocés répondem

a

la place ou elle

doir erre mife.

DEGLAVIER. v. n. Vieux moc. Faire mourir par

le glaive.

Et le ferom déglavier

,

Ou par autre mort devier.

11

a lignilié auíii Tirer une épée hors du fourreau.

Df,GORGEO IR. f. m. Gros

fi.l

de fer dom les Ca–

nonmers fe fervenc pour ouvrir ou dégorger la lu–

m1ere des canons.

DEGLUTITION.

[.

t.

Terine de Medecine. Il

fe

clic de l'alimenc préparé dans la bouche , lorfqu'il

fe cliíl:nbuc; au vencricule. La déglmition fe fai c

quand la langue pourfe l'alimem vers

la

parcie

fupeneure de l'Oefophage , oú écanc . il eíl: pouffé

en bas p~.r le Sphinéter qui fe récreffir & bouche la

penre fenre du Larynx. Les libres nerveufes qui re.

v ecenc les tuniques de l'Oefophage , & fe reíierrem

fucceffivemem par leur mouvemenr periíl:alrique ,

co_minuenr l'impulfion de l'alimem jufqu'a. ce qu'il

fo~r defcendu dans l'eíl:omac. Cene aétion qui fe

fa1t par les mufcles & les libres nerveufes,

&

qui

efl:

fpontanée ou anímale au commencement, eíl: nam–

relle da~1s- la fuire. La dégl uricion pd'1c ecre ble ffee

par le vice de l'Oefophage, quand les rrois paires

de mufcles qm formenr la gorge en s'élaraiíiant,

fonr relachés_ avec le Sphinéter par la paralffie, ou

quand la tumque mufculeufe eíl: :maquée dH meme

1~al. Cela arrive auíii quand l'Oefophage eíl: crop

retre!Ti par les rumeurs qui lui fonr propres , ou par

~elles des parries voifines, ou par

l:t

concraél:ion rrop

D E

G

32.t

écroire de fes fibres. La déglucicion e!l: encare bleí~

fée par l'obfl:ruétion

'O efophage , quand ce

qu'on avale demeure a

au dérroic de la oorge

ou

l'enrrée de l'Oefophage , ou par la fa;ce de

l'orifice fuperieur du venrri;;ule lorfqu'il refu[e d'ad–

mercre les alimens qui fom defcendus par le canal

de l'Oefophage , parce qu'écanr irrité par quelque

occafion il fe ferme &

fe

relierre , ou en.fin par dé–

p ravanon , quand on avale facilemenc les folides, &

qu'on a de l

a peine a

avaler les liquides, ou au con–

trairé.

_11

eíl:

cerca.in

que dans rous les dégours , &

pamcul1ere

menr dan

s la nau[ée, la déolucition eíl:

forr diflicile , parce que la coníl:riétion d~ vemricule

eíl: caufe que les morceaux ne dl:::fcendent point , &

s'arrecem dans l'Oefophage. Ce mor viem du La–

cin

D eglutire.

Avaler glomonnemenr.

DE G O R GE R. v. a. Terme de Manége. On die,

D égorger un Cheval,

pour dire , Lui

fai.re

ditliper

une enf!ure en 'le promenai11r.

D égorger du po,/fon.

C'eíl: le meccre dans des ba–

teaux pour lui faire prendre l'eau. de la ri viere , afin

de lui ocer cercain gout de boue qu il a concraél:é

dans les écangs.

·

Les Teimnriers fe fervenr au!Ti du mor de

D é–

gorger

,

pour dire , Laver dans la riviere les lai–

nes , Coyes

&

éroffes qu'on fait cuire avec du favon

blanc ou aurre graiíle , ou que l'on fair rremper

dans l'al un, afin d'en faire forcir ce qu'il y a de reíl:e

de la cerre de dégrais

&

les mettre

a

l'eau chaude.

~ and le dégr:Üs n'eíl: pas bon , l'éroffe ne prend

pas bien la ceinrure ,

&

au conrraire elle 'prend

beaucoup de poulliere.

On die auíii chés les Menuifiers

Dégorger

b.

la–

miere d'u11 rabot, quand eUe eíl: gorgée de cou–

peaux.

DEGRADATION.

f.

f. Tenne de Palais. Dot'hmage,

decerioracion qu'on fair dans des cerres , dans des

bois , dans des bacinens.

Deuradation

eíl: aut1i un

Terme d'Egli[e, & íign.ilie

G.

Cenfure par laque!~

1'€

un Ecclefiaíl:ique qui a comm·s queique faure

·coníiderable , eíl: privé pour roí'tjoms de l'exercice

de fon O rdre & du benelice Eccleíiaíl:ique.

D é–

gradation

,

[e

c!ir

encere en parla~H des ~ ob ,es

qu'on dépouille de la qual,cé qui les e;mobl_1t. Att–

rrefois ell e fe faifoit avec des ceremop1esb1en par–

ticulieres. 0n aílembloic enviren creme C heva–

liers fans reproche , dev:mr lefquels_ui;i Roi ou

Hérauc d'armes., le Gemil homme qm avo1t ren–

du une Pl:ice , fans L'avoir défendue comme il

devoic, éroir accufé de trahifon & de foi mell cie.

Les Ju"'es affifl:és des Rois , Héros

&

pourfuivans

<l'armes écoienr placés fur un éch:ifaur , & on en

dreffoir un autre , fm Jeque! montoir

le

Chevalie r

condamné armé de , roures pieces , avec fon éc u

planré devane luí fur ·un pieu. Cer écu éroit ren–

ver[é & avo\t Ja poinre en haur.

A

coré de Jui il

y

avoit douze Precres en furplis , _qui chancoienr

les Vigiles des Mores , & ils s'arreroienc.

a

la fin

de chaque Pfeamne. Pendanr cene paufe les Offiq

ciers d~armes dépouilloienr le condamné de qnol–

que piece de fes armes en commens:anc par le hean·

me, &,ils cominuoient jufqu'a ce qu'ils !'en

:L1f–

fenr emiere1nenr dépouillés. EnfLúre ils preno1ei:r

unmarceau avec lequel ils brifoient l'écn e11 rro1s

pieces, ce qui écoir fui vi d'une cerraine quanriré

d'eau chaude qlle renverfoic

le

Roí d'armes fur la

cere dn condamné. Apres cela, les Jug~s preno1enc

des habirs de deuil , & s'en allotenc

a

l'Egli[e. On

arcachoir une corde fous les aiilelies du Degradé

&

c'écoir avec cecre carde qu'on le defcendoic de l'é–

chaffau_r , pour le ·meme ~Lir une civi,ere q ~e !'o~

couvro1c d'un drap monua1re. Les Pretres erahc a