CRA
CRA
,
efpe·ce de petit Cancre quarré, la.rge d'éiwir_ón deux:
C RAMPE.
f.
f. Efpt;ce d"e gourre óu d'enÓ:out cli!fe:
pouces, done_ les deux mord:ms font forc a1gus
&
ment, qui fait rerirer ou écehdre le cou
f
les b"i·as,
fo
1 r freles , an/Ii-bien que rou~e l'écaille
&
roures
&
les jambes avc:c d6uleur. Cecee forre de convul.:
les aurres parties de fon corps. Ses yeux Ídnt hu-
fion,qui ne dure pas,eft caufée par une vapeui· crairc
fans,
&
faits comme ceux des Crabes des monta-
&
leme qui eft enrre les membranes des
mufcles.
gn"es. C'eft de cerre force de Crabes qu'on écrir
Le mor de
Crampe ;
viene de!'Allematíd
K.ra,r;.pff,
qn'elles om I'induíl:rie d'épier les Hu1cres
&
les
qui vem di¡:~ b meme chofe.
Crampe
fe die ·auffi
Moules que la marée amene. Elles accendent qu'ei-
d'un cercain ehgoÚrdiifemenr qui arrive au farree
les ouvrenc leurs coquill es ;
&
y
jeccenc un pecit
des chevaux,
&
qui leur faic crafoer la jan1be au
caill·ou qui les ernpeche de fe refermer; ce qm
fa1t
forcir de l'écurie. 11 f~ diffipe quand ils onr un peit
qú'elles les mangent plus facilemem. Une de ces
marché,
Crabes brifée & cliífoure dans le vin, eft un anti-
CRAMPON.
[.
m. Mórceati dé fer ou de bronze
doce merveilletix comre les ven~s. Leurs cdq'uil-
que l'on coule en plomb , & qui forc :l. recenir les
les, dom on crouve quancicé fur les rochers qui
p1erres
&
l~s niarbres. On en fait
a
crochet &
a.
fonc le lotrg du rivage de lamer , fonr diveríifiées
queue d'aronde. On aprelle
Crampon deferm,ture '
de blanc & de rouge,
&
fonc_ad¡niré,es dé rous
un Morceau de fer plie en <JUatre ., qu'on atcachJ
ceux qni les regardenc. Les aurres Cr'abes de mer
~fans ,la p1e~_e d_u m1heu ~·une croifé_e de fenerre~
qu'on crouve dans les rnemes Hles , he fonc pas
On Pº;1ffe aedans 1~ verrowl de~rargerres qui font
plus grandes qu'un éctr blanc ,
&
fonr couverces
attachees fu~ le chafüs de la vitre: Les Selhers ap::
d'une coqtlille qui léur cache tour le corps.
Ce
pellenr au/Ii
Crampon,
un peuc Mórceau de cuir eri
qu'ell1:s onr de parriculier ; c'elt une queue forc
forme d'anneau, qú'ils mercenc fur le deva11t d'u.:.
poincue , 'longue comme le pecic doigr;
&
fembla-
ne felle,
&
ou l'on arrache les fourréaux des piíl:i:i".:
ble
a
la lame des Scilecs d'Iralie. Elles onc fous leur
lees:
Crampon
de
penture
,
eft, dans les pórres co-
ecilille cinq perirs piés qui fom ~uránc de mordans ,
theres ; une P1ece de fer qui pa!H: par de!Tus -le col..:
done elles pmcent
&
femmr alfes
fort.
Si e!ies pi-
lec d'une bande óu barre de fer, & qui rraverft ~da'.
quenc quelqu'un de leur queue,e!Jes lui fonr re!fen-
porte, eíl: rivé for le bdis par l'aucre cl'>ré•.· ~'\ ·~.
tir
la
meme douleur que s'1l avoit écé piqué d'un . CRAM·PONE',
E'E.
adj. Terme de Bl._ifon.
11
f¿
clic
Scorpion. Le remede y eíl: donhé par l'ammalmeme
des croix & ancres pieces dom les extr~micés fon
e
qu··¡ ne faur qu'écta(er fur la píquu··e.
recourbées comme celles d'un fer crampoimé,
ou
CRAB í ER:
f.
m. EfpecedeHeron , donril y ade
qniohr un e demipotence.
Croixcrampónñée,m-..;.
deux forces dans !"es ílles de
1'
J\merique. Le pre-
ele cramponnée.
.
.
,
mier cliffere forr peu d'nri Heron ; ma1s on y a re;
CRAN. Cm. Terme_de _Manége. Replis de la bod-
marqué une chofe fort parricu;iere , qui elt que
ehe
dtt chéva!. Ce fom des inégalirés de chair
en
dans la fub!l:ance de la pean du venrre,
il
y a quarre
mániere de Iilloi1s dans le palais du cheval , qui
raches jaunés,!arges d'uh ponce & lóngues des deux;
von'\: en trnvers d'un des cótés de la machoire
a
l'au-
&
deux aucres_ femblables dans les deux cuiíT~s.Cel-·
tre. ~ and un cheval a la bouche échauffée,on lui
les-la font plus épaiffas
&
ameres
COrÍltn<!
le fiej¡ Il
donn'e Lin CÓUp de corne au tr6ifiéme eran ,
Oll
aÜ
fam ' av,oir foin de les couper
{i
'on ne vetit"pe~dre
qúatriéme
i
póur le faigher.
l'
oifeau
&
la viande avec laqnelle il auroir boqilli,
On
dit •
en termes
dt:
fylarine,Mettre un Vaijlea¡j
11 lui colhmunique fi bien fon amerml)1e qu'il eff
en C>"an
i
pour dire , Dónner
le
radoub
a
uri
Bati-
i.mpoillble d'.en manger. L'aucre eíl: un tres-bel oi-
ment , le mettre encarene.
feau qui a le col deux ou trois pouces plus lang que CRANCELIN.
[.
m. Tenne di Blafon; Il
fe
dit d'u.,.
le ,corps. Ses ailés finiffenc ave~ la queue. ll eíl:
he portióh de couronne pofée en banae
a
traverJ
momé fur dés jambes longues
&
menues commé
u~ Ecu; qui [e termine
a fes demeexti:emirés,tanr du
i:ellés des Herons. Son bec eíl: long d'un pié ,
é:océ du cli~f que .dé la
pointe.On dieauffi
e
ancerlin.
droic, meim & jaune tiranc fur lé verr. Sa tete
a
CRANEQyIN.
f.
m. Inftrumenc óu baridage
&mi!
commé un chaperoh nqir, & porte
fui:
lé fommet
Qh
fe fervbic anciennemenc pour armer les arb.,ile-
une belle arete de plumé de conleui: d'ardoife, au.;
tes, & qu'ón appelloit aucrement
Piédebiche.
Ceui
tleffous de laquelle ¡rendehc en arriere en forme de
i:
¡ui p_orroient c_es (orre:;-d'arbaleces, qu~ l'<_>n Hsd'a."
penmc):ies, df:ux aurres plume~ , longues de huit
a
~
o.rd.d_e b9~s , pms de corne ,
&
enfin d ac1et; s'..ip•
dix pouces , fines & déliées i:omme des aigrecres ,
. pello1enr
Cranequiniers.
au/Ii de couleur d'ardoife. Ses yeux font larges , CRAPAUD. f. m. Animal venirritux qui reffemble
dairs comme du criíl:al, & environnés d'un
1
ce¡:cle
.a
la grenouille: Il y en a _de pluíieurs foHes , mais
doré'. Il a au bas du col cinq ou íii aigrettes blan-
teux qu'on appelle
Reines vertes,
&
que les La~
ches, qui font précieufes
&
ra:res ,
a
caufe qu'il n'y
tins appelleht
Rubet,1.
,
parce qu'ils fe nomrilfeni
a que céux qui font forr vieux qui en onr. Tour
le ·
dahs les bui{fo~s '.
~
les Grecs
q,p".:,.,
,
fonc plus
ti::fte de cet oifeau eft couvert de ces be1les plumes
- dangereux que ceux des mara1s. ~ ~nd ils fonr
fines de cdulour d'ardoife ' comme celles qui lui
g~ands' ils,ont
!~
pé~u
{i
du_re
&
fi
épaiffe ' que~léi
fervenc de pennache~. Celles de fes ailes fonc pref-
Payíans ont perne a les ¡>ercer avec leurs batons ,
que de meme coule,nr. Sa chair eft aulli bonne
quelqne aigus qu"ils foienc. lis jerrent leur venid
que éelle des aurres Herons , mais celui-1:l. n'eft
par leur urifie,
&
fe
go"nflenc pour cela,
alin
de le
pas
1i
commun. bn les appelle
Crabi,ers
l'm,1
&
faire a~ler plus lóiri oil fur· les herbe's
Óú
füt les
l'aurre ,
a
caufe qu'i:ls vivem ordidairement dé
heces. qlli eai!Ient. Outre
Je
venin ,de leur ütine,
Crabes.
leut b;we n'eft pas moins venirúeufo que· le napel.:
tRAC.
f.
m. Tenne de Fanconnerie. 11
fe
die d'un
lus. Leur fang eíl: au/Ii morrel-, de memé que li
.certain mal qui viene aux Fancons,
.
iioudre qu'on en fait. ~~ique les Crapaux n'ayeni
.CRACHOIR.
f.
m. Efpe.:.e de petit augé de bois rem-
fOÍnt
de dencs, ils ne lai'tfenc pas d'empo:fonner la
pli de chaux vive , ott crachenc lé's Religieux pen-
p~rtie qu'ils mordent avec leurs babines, gui fom
danc qu'ils difent l'Qflice
a
l'Egli[e. On le mee de.:
ap res & rudes. On tienr qu'ils forcenc les périt
vanc les chaifes ou bancs ou ils font a/Iis.
oifeaux & lé;s belecres
a
fe venir jecrer dans leur'
CRAIE. f.
f.
Vaiffeau Suedois ou Danr>is.Cecre force de'
gueule".
.
,
batimenc porte rrois mats,& n'a poim de macdehune. , CRAPAUpAILLE.
f.
m. Mor qui fe prorlonce
a.mll
TQme
I .-
O
o
tj