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les appuis de l'E.glife. Il y a auffi des Ecus d'armoi–
rie chargés de Couronnes. Celui de Suede eíl: char–
gé de crois, qui marquenc la Suede , la Norvege
&
le Danemark. La Ville de Cologne porte auili crois
Couronnes dans fon Ecu , a caufe dé crois Rois que
l'on précend y erre eme~rés.
.
.
On die
Couronne de
tett:,
ponr dire, L_a parne de
la rece , qui eíl: íicuée emre le devam
&
le derriere.
Cela viene de ce que
e'
ell:-la que l'on porte la Cou–
ronne.
.
Couronne.
Terme'd~ . Phylique. Meceore, cercle
brillam
&
coloré qui environne le Soleil ou la Lu-.
ne juíqu'a une cerraine écendue. Ceux qu'on ob[er~
v~ le plus commúnémenc , onc quacre ou cinq de~
grés -de diamecre,
&
on les appelle ftmplemenc
Cou–
ronnes,
ou bien ils om juíqu'a quarante-cinq degré$
de diamecre,
&
on les appelle
grandes
Co1'ro1Mes,
L'aíl:re eíl: coujours
a
léur centre,
&
quand meme
il n'eíl: pas de figure ronde, ce qui arrive toujoursa
la Lune, hors de l'oppoíirion, la Couronne_nelaif–
fe ¡_ps d'.etre parfairement circulaire. Cell: amíi que
l'on voit amour de la llame d'une chandelle une
couronne qui n'en prend poinc la figure longue
¡
mais qui Ce forme parfa1cemeht en cercle. Toute1
les couronnes des a!l:res
íonc
colorées, dans les pe..;·
tires, le bleu eíl: en-dedans,
&
le rouge en-dehors ;
&
c'eíl: le contraire dans les ¿ran des. Comme ce
Meceore ne paroit ql!e dans un tems feráin, on ne
pem íuppoíer amre chofe dans l'air que de perites
parcelles de glacé crcs-déliées , répandues entré
l'aíl:re
&
ho~re.reil, qui fonc parvenir a.nous par re,–
fraél:ion des rayons de l'alke qui n'y íeroiem pas
venus direélemenc '
&
les colorenc en les rompanc•.
Voyez COULEUR. Au-dela d'un cercain ang!e ,
la refraél:ion caufée par ces parcelles' de glace ne
pene faire venir de ray0ns a nos yeux ,
&
c'eíl: ce
qui limite l'écendue des couronnes ,
&
leur donné
toujonrs une figure circulaire , indépendammem de
la figure du corps lumineux. La grand:eur de cet
angle dépend du plus ou du moins d'obliquicé de
l'incidence des rayons for ces parcelles de glace;
·· de leur figure, de leur plus ou-moinsde convexité,
de la quamicé de rangs qu'il y en a les unes au-def..
fns des aucres_, car íi un rayon rraveríe plulieurs
parcelles de flllte, 11 fe combe beaucoup davanca–
ge. Ainli il doit y ayoir des couronnes de plulieurs
grandeurs difterences.,
&
íi celles qu'on a obfervées
le
plus fouvem, onc écé de quacre ou c:inq degrés
ou de quarame-cinq de diamerre , cela viene peuc–
ccre de ce que les petices couronnes fe fom formées
,;lans des parcelies de nege prefque encieremené
places ,
&
qui faifoienc de
forc
petite.s-Eefraél:iotis ,
&-
que
ces memes parcelles loríqu'elles
fonc
fon–
dues
a
demi par le chaud
&
enfuice foudainemem
regelées par le froid deviennem glace,
&
palienc
fans milieu d'une rres-pecice convexicé a une alfés
conliderable , ce qui leur ~aic faire ou de f'orr peri–
res , ou de grandes refraébons. Quanc aux coulenrs
des couronnes. Voyez ·COULEUR. ~ ant a la
diCpolition des couleurs _, elle dépend de l'ordre ou
viennenc les rayons, eu égard
~
la convexicé,
&
a
la concavicé de la courbure des refraétions.
Cour~nne.
Tenne d' Archiceélure. La parrie piare,
&
la plus avancée de l_a corniche qu'on nomme
lannier. On appelle
C
ouronne de pieu,
La tete d'un
pieu , qui eíl: quelquefois garnie d'un cercle de fer; ·
ce qui empeche qu'en baccanc le pieu avec le mou~
ton ponr !'.enfoncer , il ne s'éclace fous la violence
des coups.
On appelle en termes de Fonificacion ,
Ou11ra–
ges
a
couronne,
des pieces avancées vers la campa–
gne pour gagner quelque éminei,ce. On les appel-
cou
le
auili
Ou-:1rá;es co;,romur,.
Ils íonr compoCés d'ut1e
gorge fpaneule,
&
de deux a1les qui combenc fur 1-a
comrelcarpe ,
a
l'endroicdes faees d'un baíl:ion; en
force qu'ils
en fonc
défendus,
&
preíemenc du coté
de la pmpagne un baíl:ion enrier, entre deux demi
.ball:ions, dondes faces fe -regardenc. C es ouvraoes
-onc
auili leurs demi-lunes,
&
on ne les fait que p~ur
occuper quelque grand cerrain.
Co1<ronne.
Tenne de Manége. Parcie la plus ba/fe
du pacuron d'un cheval , qui regne le long du fa–
boc ,
&
qui fe diíl:ingtie par
le
poi!, qui en joinr
&
couvre le hanc.
·
.
Couronne.
Tenne de Fauconncrie. Duvec qui con..
ronne le bec de l'oiíeau, a l'endroic ot'i il fe Joinc a
la rece.
\
On appelle
Couronne de lampe
,
la parcie d'uné
lampe d'Eglife qui porte le verre.
On appelle
CouYonnefoudroyante,
Une couronne
remplie de feux d'anifices, done on fe [ere dahs les
Sieges.
·
Couronnc.
Tenne de Papecier. Papier qui eíl: mar~
qué d'une Couronhe.
.Acheter de la Cottronne.
Couronne I mpertale.
Fleur Primaniere qui flenrit
rouge ou jaune. Elle a une odeur défagreable,
&
pone fur le hanr de
Íst
rigeplulieurs perites cloches
en maniere de couronnes.
,
COURONNE' ,
E'E.
adj. T erme de Blafon. Il fedit
des li0ns, des caíq,ues
&
aucres chofes qui onÍ: cou–
ronne.
D e fab!e au Lion d'argent couronnéd'or.
On appelle en cermes de Manége,
Chev,d co11-
ronné,
un cheval qui par
chuteou aucremem s'ell:
fi
forc bleffé aux genoux, q.ue.
le
e_oil en efi: combé.
Les chevaux couronnés fom díffic1les
a
vendce ,
a
cauíe qu'on les foup<;onne d'erre fujets a combei: fur
les genoux.
..
_
On die en termes d'Archiceél:tire, qu'Vne
mou.,
lure eft couronnée,
pour dire, qu'Ell·e a un filer au–
d¡::Jfus;
qu'Vne table,
ou qu'unplacard efl couronné,
pottr dire, qu'Il elt
termi.Aé par une corniche ;
&
quand une niche. eíl: co_uverce d'un chapiteau, oh
die de meme
qu'Élle efl couronnée,
Les Jardiniers.appelknt
.Arbr es couronnls,
les ar-'
bres qui écanc fu[ leur recoúr , commencenc ane plus
¡,ou(fer de bo~s qu'a J'excremicé dé leud' branches.
COURONNEMENT.
[.
m. Tenue d'Archiceél:ure.
Tour ce qui faic
&
termine
le
hauc d'un ouvra–
ge. On appelle
Couronnement de voute
,
Le plus
haut du voulfoir d'une voute, en le prenanc au vif
de fa clef;
&
Couronnement de fer,
Un grand mor–
teau dé Serrurerie a jour , dom op. orne le deJfus
d'.une porte de clomre de Chreur d'EgliCe , ou celui
d'une porte de Jardip. On le fait d'enroulemens
&
de feuillages avec des. armes , chiffres
cu
devifes.
On die auili
Couronnement d'uneferru re
,,
en parlane
de I'omement qui fe mee au-deífos de l'ouvercure,
&
for I'écuífon. Oh appelle
Couronnement ,
dans uri
VaiJf-eau, un ornemem que l'on pla<i:e dans le plus
hauc de la ponppe.
,
COURONNER. v. a. Tenne d'Archicell:nre. Ter–
miner un corps avec queJque amorcilfemenc.
COURONNURE. f.
f.
Tenne de Cha!Ie.
Il
fe dif
de fepc 'ou huir meríus cors rangés ·au fommec de la
tete d'uh Cerf en maniere de couronne.
COURREAU. f. m. Vieux mor,qni a íignifié une bar–
re
,
une couli/fe. Maroea die dans fes Píeaumes.
D'av ojr jufqu'aux courreaux romptt d'airain lei
port~s.
_t.._
COURROY. COURROYER. Voyez C01*0Y
&
CORROYER.
COURS.
f.
m.
Flux, mouvement de quelq11e chofe
de liquide.
Ae
AD-
FR. On appelle en tenu-es d'
Ar–
chiceaure,
Coun d'ajfife,
un rang cominu de pierres
,,.