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284

co

Ú

ou de i::úivré' quand elles [ont

a

peu pres dé l'é–

pailfeur des efpeces

a

faoriquer'

&

en coupe~ des

morceaux avec des cóupo1rs. Ces morceaux qui fone

de la grandeur , de l'épaiífeur, de la rondeur ,

~

a

peu pres du poids dés ~[peces qu'on vem fabr~:

quer, fonc toftjours appelles

_Flao11s ouf!añs,

Jufqu a

ce qu'on y aie empreinc l'elli_gie du R_o1. .

. _

Couper.

Tenne de Chaíie. 0n cli,e qu

V:' ch1e1<_

·coupe

,

lorfqu'fl quiete la vo1e de la bete .qu 11 cha[:..

, fe,

&

la va chercher én coupaht les devane~ _pour

'prendre fon avancage.

.

.

é

ouper

,

eíl: auíii un cérme de T a1ll eur

&

de Cor~

do'nnier

&

on die

Couper l'étojfe,

ou

le cuir,

pour

din: , L;s trailler fe Ion les regles de ces deux mé–

iiers. 0ri die au/Ii ,

C ouper,

en termes de mefurage,

c'dt, quand la mefuré eíl: pleine, racler le de/Ius

. avec le rac!oire.

'Couper

,

en tennes de danfe ' c'eíl: Faire uh

-c:oupé. .

.

.

0n d1t,

Coupcr u11 chev11.l,

ponr d1re, Leren~

dre inhabi!e

a

la generacion. 0ri dit qu'Vn

che–

' val fe coupe,

pour direqu'Il s'enrreeaille

&

s'em–

porte le bou:ec. Cela arrive quand le eché de i'un

de fes fers choque

&

encame le bou!ee. 0n die

encc,re, eh termes de Manege ,

Coupér le rond,

couper la vo!te,

pour dire, Faire un chaíigemenc dé

main, quand un cheval cravaiEe fur les volees d'une

. pi!l:e.

. .

.

l

.

{i

COUPER0SE.

[.

f. Suc mihera concrec qui em-

ble formé d'une exhalaifoh fulphureufe , mais melé

avec une grande humidicé que le froid a congelée,

C'eíl: le Vieriol done Matthiole die qu'Il fe rcouve

tle deux forces en Tofcane ,

&

meme en beaucoup

d'endEoics d'Allemagne; l't1h mineral , qui fe con–

oele de lui-meme dans les veines de la cerre ,

&

b

-

l'

qu'on appelle communemem

CopperDJe

,

&

a m e

arcificief, done les Teincuriers fe ferve1H ; ce-qui la

faic appel!ér

A tramcntum fotoriHm

,

a

caufe qu'il

ferc

a

ceindre les peamé que les Cordonniers en–

ploiem. 11 ajo(he que l'arrificiel eíl: quélquefois

rneilleur,

&

quelquefois moindre que la Coupero–

fe

naturelle dom il fe faic; ce qui viene dé la di..:

verfe temperacure des lieuit ; qué le Vicriol Romairt

quoiqu'il ne foic pas crop chargé de couleur , eíl: le

meilleur de cous ; que celui de Chypre , que les

,Anciens onc mis ad pn:;miér "rang , ne va qn'apres

-le Romaih,

&

que celui d'Allemagne eíl: lé moin–

dre. Il die encere que quelques-urs ont crn que la

Couperofe ceno·ic du fouffre, du fer, du bronte,

&

ineme de l'aluh' du hiere

&

du fe!,

a

caufe de fon

gofre piquaht ' aíl:rihgenc

&

apre. Il y en a qui dé–

rivem

Coupero.fe

de

Capri rofa,

a

caufe qu'on la

tire dés mines dé cuivre rouge , qu'on appélle auffi

Rofette

en Latir.i

Chalcanthum,

du Grec,

;,c~lv<,..

,S-.,,

qttaji

X"'~d

;[,S-,, ,

Fleur d'áirai.n.

C0UPLE.

[.

m. _Terme de Marine.

Oh

appelle

Couples

,

Les cotes ou membres d'un Navire, qui

ét2flt égaux deldeux en deux, croiíienc ou dé'eroif–

fenc éga·!eJnem,

a

mefure qu'ils s'éloignenc de la

principa[e Cote.

.

. (?n die en de cercains lieux,

Couple

de

l11iufs,pour

figmfier Arpenc,

&

ce moc veue d1re la va!eur . de

cene mefures quarrées dé celles qui fohc en ufage

dans le pays.

Couple.

Térme de Blafon . Bacon d'uti démi-pié

avec ?eux actaches , dom on fe ferc pour coupler

les ch1ehs.

C0UPLE',

E'E

adj. Il fe dir darts le Blafon des

chiens de chaífe li€s en[emble. Il fe die auíli de

quelques fruics.

D 'argent au chevron de gtteules ac..:

compagné de trois glands

e!J:

de trois olives de jinople,

iú:

i,md

&

Hne olive couplés

&

liés de gueul~s.

cou

C0ÚPLET. f.f.0n appelle

éouplets

o

ll

Fiche,

a

dou–

bles n!Euds

,

ou

Charnieres,

deux Pieces de.fer join–

res enfenible avec charni.eres

&

rivures. Les Cou~

plees fervenc de penrures pour des pórres

&

des fe–

hecres. Les fenecres

&

les croifées fe ferrenc avec

des cóuplets qui pcirtenc !eurs_ P':umellés rec?ur–

bées en équerre. I!s fonc ord111a1remem polis

&

-écamés ,

&

l'on s'en ferc quand les fenecres ·font

arafées , que les guichets affieménc les chaffis

a

verre par le dedans;

__

C0UP0IR.

[.

m. Iníl:rumenc de fer ert forme d'em–

porte - piece , avec Jeque! on coupe des mor–

ceaux, deslames d'or , d'argent ou de cwvre, pour

en fairé des flans. Le Coupoirqui eíl: conpé quarré–

meric par en bas, ne reuc rien ,faire d~m_l~s mon~

noyes ; il faut pour bien crancner 'qu

¡[

io!C coupe

i:anc foic

prn

en pié de biche ,

&

d'une mamere

prefque imperceptible.

. .

C0UP0LE.

[.

f.

Le hauc du Domé d'une Egli[é ron.:.

de. Ceít la m~me chofe que

Coupe.

0n l'appelle

ainfi

a

cau(e qu'elle..eíl: faiee en forme di, coupe

renver[ée:

C0UPURE.

r.

f. Terme de

Forcitltaciort.

Recrahche–

menr.formé par les deux faces ot1 cenailles d'url

ahalé rencrant dans le corps d'.un ouvrage done

en"'vem difpucer le cerrein pié

a

pié, apres que I·e~

premieres défenfes onc écé rompues.,

C0URAD0UX.

[.

m. Term¡: de Mariné. L'efpace

qui eíl: emce deux pohcs.

Courndoux

,

dans une

Galere , eíl: le lieu

Oll

les Soldacs couchem

a

coté

de~apofüs. 0n die auffi

Courr~ir;

. . , . . _

C0URANT.

[.

m. Mouvemertc unpecueux des eaux

qui courenc en cen ains endroics ,

&

fe ponenc vers

des rumbs de vem parciculiers. -

0n appel!e dans l'Archiceéture,

_Courant

de

co~..:

bü;

La comihuité <;l'un comble qw a pluíieurs fo1s

aucam de longueur qu'il a dé largeur.

. .

Cgura11t, ante.

adj. Terme de Blafon. II fe d1t d=

touc animal qui court.

D 'az:,u1:

1

une hande d'or

aco/lée de deux Cerfs couram de

méme:

.

t;0URANTE.

[.

f. Air de Mulique en eriolé doub!e;

qui [e commence coüjours en levanc ,

&

dom

il

fauc que la premiere parcie ne paíie jamais l_e nom•

l:ire de fix mefures. La frconde en do1c avo1r deuic

plus que la premier~.

.

Courante,

eíl: au/Ii une forre de danfe corripofé¿

d 'un tems, d'un pas, d"un ba!ancer:1em

&

d'un

coupé: Ellé

[

e dabfe coujours

a

deux perfonnes fue

l'aír de Muíique qui a ce meme hom. Il

y

a des

CoHrantes jimples

&

des

Coura11tes jigurées.

C0URAU.

[.

ni. Pecic baceau de la riviére de Ga.:

ronne. U ferc

:l.

charger les grands l:iateaux.

C0UR.I3ARIL.

[.

m. Sorce d'arbre,l'un des plus gros,

des plus haLits

&

des plus ?eaux des Illes de

l'

A..:

n1eritjué. Il

a'.

fori

écorce gnfe

&

forl 601s ma/Iif

&

rouge. Ses fetti!lés forlc d'urte moyenne grandeur ,

fdré pres les unes des amce_s '

&

denx fur chaqne

petite queue ; te qui les faic paro'lere comrrie un

pié de chevre divifé. Cec atbre porte quamicé ele

fruits larges de quatré doigts , longs com:me la main

&

épais d'u~ pouce. ~eur écorce eíl:. c:mnée, rnd_e

&

dtire c01nme du bo1s. Touc le dedans de ce fi-u1c

et~ rempli d'uhe cercaine farine fil:ireufe de cou–

ltur de pairi d'épice

&

de memé g9Cic. II y a dans

,cecee farine deux on crois noyaux , qui fonc pre[–

que au:/Ii grns que de·s anrnn?és, forr durs ,

&

d'une

éouleur dé pourpre. 0n a crouvé

a

qiJelques - uns

dé tes arbres des morce~ux de iomme gros com–

-rilejle p~ing

1

mais dt~re, tqrif~arence

_&,

cl~1re co!n:

rhe de I ambre, qw ne

fe

d1lfout

111

a l eau

111

a:

l'hui!e. Cecre gomme

eft

de bonne G.deur ,

&

4uand on

la

brüle , elle ex,hale une fomée avili