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co
Ú
ou de i::úivré' quand elles [ont
a
peu pres dé l'é–
pailfeur des efpeces
a
faoriquer'
&
en coupe~ des
morceaux avec des cóupo1rs. Ces morceaux qui fone
de la grandeur , de l'épaiífeur, de la rondeur ,
~
a
peu pres du poids dés ~[peces qu'on vem fabr~:
quer, fonc toftjours appelles
_Flao11s ouf!añs,
Jufqu a
ce qu'on y aie empreinc l'elli_gie du R_o1. .
. _
Couper.
Tenne de Chaíie. 0n cli,e qu
V:' ch1e1<_
·coupe
,
lorfqu'fl quiete la vo1e de la bete .qu 11 cha[:..
, fe,
&
la va chercher én coupaht les devane~ _pour
'prendre fon avancage.
.
.
é
ouper
,
eíl: auíii un cérme de T a1ll eur
&
de Cor~
do'nnier
&
on die
Couper l'étojfe,
ou
le cuir,
pour
din: , L;s trailler fe Ion les regles de ces deux mé–
iiers. 0ri die au/Ii ,
C ouper,
en termes de mefurage,
c'dt, quand la mefuré eíl: pleine, racler le de/Ius
. avec le rac!oire.
'Couper
,
en tennes de danfe ' c'eíl: Faire uh
-c:oupé. .
.
.
0n d1t,
Coupcr u11 chev11.l,
ponr d1re, Leren~
dre inhabi!e
a
la generacion. 0ri dit qu'Vn
che–
' val fe coupe,
pour direqu'Il s'enrreeaille
&
s'em–
porte le bou:ec. Cela arrive quand le eché de i'un
de fes fers choque
&
encame le bou!ee. 0n die
encc,re, eh termes de Manege ,
Coupér le rond,
couper la vo!te,
pour dire, Faire un chaíigemenc dé
main, quand un cheval cravaiEe fur les volees d'une
. pi!l:e.
. .
.
l
.
{i
COUPER0SE.
[.
f. Suc mihera concrec qui em-
ble formé d'une exhalaifoh fulphureufe , mais melé
avec une grande humidicé que le froid a congelée,
C'eíl: le Vieriol done Matthiole die qu'Il fe rcouve
tle deux forces en Tofcane ,
&
meme en beaucoup
d'endEoics d'Allemagne; l't1h mineral , qui fe con–
oele de lui-meme dans les veines de la cerre ,
&
b
-
l'
qu'on appelle communemem
CopperDJe
,
&
a m e
arcificief, done les Teincuriers fe ferve1H ; ce-qui la
faic appel!ér
A tramcntum fotoriHm
,
a
caufe qu'il
ferc
a
ceindre les peamé que les Cordonniers en–
ploiem. 11 ajo(he que l'arrificiel eíl: quélquefois
rneilleur,
&
quelquefois moindre que la Coupero–
fe
naturelle dom il fe faic; ce qui viene dé la di..:
verfe temperacure des lieuit ; qué le Vicriol Romairt
quoiqu'il ne foic pas crop chargé de couleur , eíl: le
meilleur de cous ; que celui de Chypre , que les
,Anciens onc mis ad pn:;miér "rang , ne va qn'apres
-le Romaih,
&
que celui d'Allemagne eíl: lé moin–
dre. Il die encere que quelques-urs ont crn que la
Couperofe ceno·ic du fouffre, du fer, du bronte,
&
ineme de l'aluh' du hiere
&
du fe!,
a
caufe de fon
gofre piquaht ' aíl:rihgenc
&
apre. Il y en a qui dé–
rivem
Coupero.fede
Capri rofa,
a
caufe qu'on la
tire dés mines dé cuivre rouge , qu'on appélle auffi
Rofette
en Latir.i
Chalcanthum,
du Grec,
;,c~lv<,..
,S-.,,
qttaji
X"'~d
;[,S-,, ,
Fleur d'áirai.n.
C0UPLE.
[.
m. _Terme de Marine.
Oh
appelle
Couples
,
Les cotes ou membres d'un Navire, qui
ét2flt égaux deldeux en deux, croiíienc ou dé'eroif–
fenc éga·!eJnem,
a
mefure qu'ils s'éloignenc de la
principa[e Cote.
.
. (?n die en de cercains lieux,
Couple
de
l11iufs,pour
figmfier Arpenc,
&
ce moc veue d1re la va!eur . de
cene mefures quarrées dé celles qui fohc en ufage
dans le pays.
Couple.
Térme de Blafon . Bacon d'uti démi-pié
avec ?eux actaches , dom on fe ferc pour coupler
les ch1ehs.
C0UPLE',
E'E
adj. Il fe dir darts le Blafon des
chiens de chaífe li€s en[emble. Il fe die auíli de
quelques fruics.
D 'argent au chevron de gtteules ac..:
compagné de trois glands
e!J:
de trois olives de jinople,
iú:
i,md
&
Hne olive couplés
&
liés de gueul~s.
cou
C0ÚPLET. f.f.0n appelle
éouplets
o
ll
Fiche,
a
dou–
bles n!Euds
,
ou
Charnieres,
deux Pieces de.fer join–
res enfenible avec charni.eres
&
rivures. Les Cou~
plees fervenc de penrures pour des pórres
&
des fe–
hecres. Les fenecres
&
les croifées fe ferrenc avec
des cóuplets qui pcirtenc !eurs_ P':umellés rec?ur–
bées en équerre. I!s fonc ord111a1remem polis
&
-écamés ,
&
l'on s'en ferc quand les fenecres ·font
arafées , que les guichets affieménc les chaffis
a
verre par le dedans;
__
C0UP0IR.
[.
m. Iníl:rumenc de fer ert forme d'em–
porte - piece , avec Jeque! on coupe des mor–
ceaux, deslames d'or , d'argent ou de cwvre, pour
en fairé des flans. Le Coupoirqui eíl: conpé quarré–
meric par en bas, ne reuc rien ,faire d~m_l~s mon~
noyes ; il faut pour bien crancner 'qu
¡[
io!C coupe
i:anc foic
prn
en pié de biche ,
&
d'une mamere
prefque imperceptible.
. .
C0UP0LE.
[.
f.
Le hauc du Domé d'une Egli[é ron.:.
de. Ceít la m~me chofe que
Coupe.
0n l'appelle
ainfi
a
cau(e qu'elle..eíl: faiee en forme di, coupe
renver[ée:
C0UPURE.
r.
f. Terme de
Forcitltaciort.
Recrahche–
menr.formé par les deux faces ot1 cenailles d'url
ahalé rencrant dans le corps d'.un ouvrage done
en"'vem difpucer le cerrein pié
a
pié, apres que I·e~
premieres défenfes onc écé rompues.,
C0URAD0UX.
[.
m. Term¡: de Mariné. L'efpace
qui eíl: emce deux pohcs.
Courndoux
,
dans une
Galere , eíl: le lieu
Oll
les Soldacs couchem
a
coté
de~apofüs. 0n die auffi
Courr~ir;
. . , . . _
C0URANT.
[.
m. Mouvemertc unpecueux des eaux
qui courenc en cen ains endroics ,
&
fe ponenc vers
des rumbs de vem parciculiers. -
0n appel!e dans l'Archiceéture,
_Courant
de
co~..:
bü;
La comihuité <;l'un comble qw a pluíieurs fo1s
aucam de longueur qu'il a dé largeur.
. .
Cgura11t, ante.
adj. Terme de Blafon. II fe d1t d=
touc animal qui court.
D 'az:,u1:
1
une hande d'or
aco/lée de deux Cerfs couram de
méme:
.
t;0URANTE.
[.
f. Air de Mulique en eriolé doub!e;
qui [e commence coüjours en levanc ,
&
dom
il
fauc que la premiere parcie ne paíie jamais l_e nom•
l:ire de fix mefures. La frconde en do1c avo1r deuic
plus que la premier~.
.
Courante,
eíl: au/Ii une forre de danfe corripofé¿
d 'un tems, d'un pas, d"un ba!ancer:1em
&
d'un
coupé: Ellé
[
e dabfe coujours
a
deux perfonnes fue
l'aír de Muíique qui a ce meme hom. Il
y
a des
CoHrantes jimples
&
des
Coura11tes jigurées.
C0URAU.
[.
ni. Pecic baceau de la riviére de Ga.:
ronne. U ferc
:l.
charger les grands l:iateaux.
C0UR.I3ARIL.
[.
m. Sorce d'arbre,l'un des plus gros,
des plus haLits
&
des plus ?eaux des Illes de
l'
A..:
n1eritjué. Il
a'.
fori
écorce gnfe
&
forl 601s ma/Iif
&
rouge. Ses fetti!lés forlc d'urte moyenne grandeur ,
fdré pres les unes des amce_s '
&
denx fur chaqne
petite queue ; te qui les faic paro'lere comrrie un
pié de chevre divifé. Cec atbre porte quamicé ele
fruits larges de quatré doigts , longs com:me la main
&
épais d'u~ pouce. ~eur écorce eíl:. c:mnée, rnd_e
&
dtire c01nme du bo1s. Touc le dedans de ce fi-u1c
et~ rempli d'uhe cercaine farine fil:ireufe de cou–
ltur de pairi d'épice
&
de memé g9Cic. II y a dans
,cecee farine deux on crois noyaux , qui fonc pre[–
que au:/Ii grns que de·s anrnn?és, forr durs ,
&
d'une
éouleur dé pourpre. 0n a crouvé
a
qiJelques - uns
dé tes arbres des morce~ux de iomme gros com–
-rilejle p~ing
1
mais dt~re, tqrif~arence
_&,
cl~1re co!n:
rhe de I ambre, qw ne
fe
d1lfout
111
a l eau
111
a:
l'hui!e. Cecre gomme
eft
de bonne G.deur ,
&
4uand on
la
brüle , elle ex,hale une fomée avili