Previous Page  295 / 702 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 295 / 702 Next Page
Page Background

cou

Tous ces mots viennenr de

Coue,

done on

[e

í'ervoit

pour dire ~eue,

a

caufe que lc:s Animaux qui crai–

gnenc, ponenc la queue entre les jambes.

C

O

U

C H_E.

[.

f. Terme de Peinmre. On appelle

couche de cbu]eú;·,

U n·e imprellion , une étendue

de couleur a huile ou a détrempe. On clic qu"f!

faut

donner deux couches de coitleur

a

un platfond.

On die

aulli fimplcmenc,

Donner la dernieN couche

a

u1; Ta- .

bleau.

Couche de cimtnt,

E[pece d'enduic de chaux & de

cimenc épais d'environ un demi-pouce. On fe ferc

du cranchan t de la melle ¡:,our le ·rayer

&

le picorer

a

[ec;

apees quoi on repalle de la meme Corte juf–

qu':i cinq ou fix atures enduics, pour faire le cor–

roí

d'un canal d'aqueduc. Tous ces enduics

[e

font

focceliivement.

Couche,

en termes de Tireut d'or, eíl:une feuille

d'c;,r ou d'argent qu'on mee aurour du bacon que

l'on veut dorer ou argencer. Parmi !e~ i::ro'reurs

for

cuir, c'eíl: une compoficion d'eau

&

de blanc d'ceuf,

qu'on pofe for le cui¡: avam que de

le

dorer.

Couchc ,

eíl: aulii un terme de Chimie, & il

[e

dit

des

lics

differents de differences matieres qu'on mee

alcerna.rivemenc les unes apres les aucres,, pour les

faire fondre ou imbiber.

Couche.

Terme de Charpe11cerie. Piece de bois

qui

fe

mee fous une ~raye qui [ere de parin. On

'l'appelle ainfi a canfe qu'elle eíl: couchée de piar.Elle

elt

quelquefois élevée a plomb pour arreter un étre–

fillon ou un étancon,

Couche,

[e

dic'aulii parmi les Tanrteurs. Ce font

quatre ou cinq cuirs qu'on mee fur le chevalec, afin

d 'en faire forcir la grofle ordure avecla quiolfe.

Couche.

Terme d'Arquebufier. La partie du füt

d'un

fnfil

Ol!

d'un mou[quet qui eíl: au bout du canon

qu'on appuye au¡ores de _l'épaule. On l'appelle

~infi a caufe qu'on la couche aupres de la joue

quand on veur _cirer.

(;ouche

de

fujil, couche de

moufquet.

Couche.

Terme de Jardinage. Planche de terre

élevée

&

couverce du fumier , pour meme a l'.tbri

du: froid les fruics ou legume.s cendres & fujecs a la

~~

.

COUCHI:,',

E'E.

adj- Terme de Blafon.

Il

fe

dit du

. Chien, du Li9n, & _aucres ab.imaux.

D'orau Cerf

·

couché de gueules.

·COUCHE .R. v. a. Terme de Peincure . Ecendrela

conleur.

1l

y

a de l'habíleté

a

.[favoir b,e:i coucher les

couleurs.

On die aulii dans ce meme fens d'étel)dre

& d'enduic,

Coucher une feuil!e d'or, coucher de l'é–

mail,

coucher du vernis.

On die en termes de ·Manége , qu 'Vn

cheval

fa

eouche far les voltes,

pqur dire, qu'En manian

1

d'un

ccJté, il a le corps plié & courbé comme s'il alloic de

l'aucre.

C

O U

CH E R.

f.

m.

Le tems pend11nt let¡uel on

fa

couche.

A e

AD,

F~. On clic en termes d'Aíl:rono~

.mie,

le Coucher des f,g:ies

,

pour dire, La de[cen–

iion des fign~s. On die auffi

Coucher Aftronomique,

ce qui fignifie, Le cems que les fi gnes du·Zodia–

que demeurenc a [e coucher fousJ'horifon._

U

y

a

le

Coucher verirable & le Coucher apparenc d'une

Ecqi]e. Le

Coucher veritable

,

,c'eíl: quand _J;E"toile

commence a fe cach,er au-delfous det.hórifon. Si

elle [e couche dans le tems que le S0leil

[e

leve,

les Pectes appellc:nc ce Coucher

Cof,nique ,

&

fi

elle

fo couche avecle Soleil, ils l'appellenc

Achro–

nique.

Le

Com:ber apparent,

c'eíl:Jor[qu'uneEcoile

qu'on voyoic fnr l'horifon ,

a

can[e gue le Soleil

en

écoit plus éloigné, ceffe' d'y erre vüe, foic que

cela arrive le macin ou le foir. Les Poeces appel–

lenc ce coucher,

coucher Heliaque, Coucher So/aire.

COUCHIS.

[.

tn. La forme de Cable qu'on t11et

fu t

les_ madrier~, d'~11: pon: pou_r,y a!Ieoir _le pavé. Elle

dou avo1r I epatfieur d un pte ou en:1ro11 . On ap–

pelle auí!i

Couchts,

les p1eces de .bots qui fonc au–

defii.1s d'un pone, & les madriers avec les cerres & le

pavé qui fonc le deffos de ce meme ponc.

COUCl-JOIR-.

[.

m. Terme de Doreur. Pecitlnorceau'

de bouis qui lui fen

:l.

prendre les tranches d'or pour

fa1re les bords des Livres.

COUCOU.

[.

m. Oi[eau de la orolfeur d 'un Ra-

.

.

D

m1er, qm chame au Printems, & que ]'oh die al-

ler pondre au nid des amres Oifeanx.

Il

eíl: d'un gris

clair, ou d'un gris brun,

&

a le palais d'un orangé

cres-vif. Q!elques - nns reconnoiffenc denx forres

de Coucou,

l'm1

grand qui faic fes ceufs dans le 11id

des Pigeons ramiers, & l'autre dans celui du

h

o–

chequeue,

~n

tiene qu'il ne vic que quacre ou cinq

~ns.

Il

a pns fon norn du cri qu'il exprime. En La-

, an

C1tcubts

;

en Grec

r.iY.Y.Vt

Cec Oi[eau eíl: une

efpece d'Efprevi~r, 1mais cimide,

&

qui a dége–

beré.

COUDE.'

[.

m.

La partie extcriettre du pli

du

bras,

A

CAD.

FR.

Coude,

eh termes de Manége, fe die de

la joinmre qui eíl: au rrain de devant du Cheyal ,

&

qui alfemb!e le bouc de l'épaule ;c.vec l'excremité du

bras.

Ce

mor viene du Latín

Cubítus,

On appelle

dans une bride

Coude de la branche,

la parcie de la

branche,jflui

prend naiÍlance au bas de l'arc du ban-

. quec,

&

qui en forme un aucre au-deílous,

11

prend

plus ou moins de tour, [elon qu'on veut affoiblir ou

forcifier la branche, Plulieurs Ouvric:rs emploient cé

mor, pour fignifier ~e qui fait uh angle ou un re–

tour,

foic par lignes drnices, foic par lignes cour–

bes.

Coude d'une équerre, coude d'un Valet de- me–

'nttiferie, Coude tie la branche d'un

rr,ors

de Cheval.

On dit d'une piece de fer, qu'

Elle

fait coude

,

pour

dire , qu'elle eíl: ployée. On appelle

CotJde d'un

mur,

l'angle obm.< qu'il faic dahs

fa

concinuicé.

Cou–

dc

de conduite,

efi dans le tonrnant d'une tondu,ice

de fer urt gros bouc de tuyau de plomb coud& &

fondu d 'une piece , ou qui eíl: foudé de deux co–

qu(lles.

ll

[ere a raccorder des tuyaux

a

bride ou

a

manchon.

COUDE',

E'E,

adj.

Ployé.

Pieée de fer coudle,

COUDE'E.-

[.

L

Mefnre , prife depuis le coud,e ju(–

qu'a l'excremiré de la m:iin. Les Anciens s'en [er–

voienc beaucoup , & en

~

voienc de trois forces. · La

gr~nde Coudée étoic de neuf piés , ce qui reve–

noic

a

peu pres a huir piés

den.x

pouces de nocre

pié de Roí. La moyenne parmi eux écoic _de deux.

piés ,

&

la perite d'un pié

&.

demi ,

&

faifoienc

enviran , !'une un pié dix pouces ,

&

l'aucre un

pié &_ clemi moins que notre pié & demi de

Roi.

COUDELATE.

[. ·f.

Tenne de Marine. On ªf'f; el le .

Cóudelates,

des pieces de bois q ui fonc plu§ épai[–

fes par les excremicés que par le milieu. Elks [er–

venc a recevoir la Tapiere, qui eíl: une Ion.p ie piece

de bois de quacre pouces en quarré.

COUDRAN.

[.

m. Cc;,~pofition de certaines herbes

melées de plufieurs ingredie1Ís, dom les 13áceliers

de Par_is [e [ervenc pour empecher que les cordes ne

fo

pourrifient.

t

O U DRA N N ER. v. a. T remper , & pa!Te·r

plufieurs fois u1_1e corde d2ns le Coudran. On

appclle ,

C.Hdrañneur

,

celui qui

coudi:ann-::

les

cordes.

COUDRER. v. a. C'eíl:, [elon Nicod, en termes

de T anneurs, appreter

le

~llÍt

en can;

Ce qui

fa

fait,

dic-il ,

mettant Les t!úrs pelés dans le

C OK–

droir, qrti

e-fi

:m tinon fait de

plátre.ou

de bois

.,

&

illec les 11.bbreuvañt avece/lit ~'~'!de

ou

J

a du tan par

l