Previous Page  290 / 702 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 290 / 702 Next Page
Page Background

¡

274

· e

O R

point melés d'aurres

Corps

i

&

Corps mixte

,

[e die

de ceux qui fom formés du melange des Elemens

qui leur fervem de maciere feconde. Il y en a de

parfaics

&

d'imparfaics. Les parfaits fonr des corps

animés comme les hommes, les bétes , les Plan–

tes , m\ les ElemensSonc cransformés par un me–

lange ·parfait ,

&

les imparfaics fonc des Corps. in–

animés comme les meceores, les mecaux, les 1Ti111e–

raux dom la forme n'eíl: pas differeme de celle

,,

des Elemens.

On

die dans la Mecanique,

Corps fle:'Clble

a

ref–

fort,

&

Corps flexible fans rc./fort.

Le premier

efl:

ce–

lui qni lorfqu'il a ch,angé de figure par le choc ou

par Je pre!Temenr d un amre co~_ps , r_eprend de

foi-méme la

premie.re

figure qu

il

avo1t, comme

un

balon plein d'air bien preífé , ou une carel.e de

boyan cendue fermemenc. Le corps flexible fans

reífort eíl: celui qui conferve la figure que lui a

fait

prendre ce meme choc ou preífement d'un au–

tre corps , comme la cire , ou la cerre glaife medio–

crement imbibée d'eau.

·

Corps.

Terme d'Archiceél:ure. Tome parcie qui

par fa faillie excede le ¡md du mur ,

&

qui fert de

champ

a

quelque ornement.

Corps de fon~,

ere ce_

lui qui porte des le bas d'un baciment avec empa–

cemens

&

retraice.

Dans un batiment que l'on habite,

Corps de logis

Jimple,

eíl: celui qui n'enferme qti'une piece entre fes

rnurs de face;

&

Corps delogiJ double,

Celui dom un

mur de refend ou une cl.oifon parcage l'efpace du

dedails.

On appelle

Corps. de pompe,

La parcie du myau

d'une pompe qui a plus de largeur que le reíl:e. C'eíl:

ou Je piíl:on agic pour é]ever l'ean par afpiracion ,

ou la refouler par compre/Iion.

,

On appelle

Corps mort,

en termes de mer, Une

piece de bois qu'on a mifa de cravers·dans la cerre,

&

a

laquelle tiene une cha'ine qui ferr

a

amarrer les

Vaií,l;eaux.

CORRECT. adj. On appelle en termes de Peimure,

De./fein correEI,

,

un Deífeiri done comes les parties

fonc bien arrécées. ,

CORRE(:TEUR.

C

m. Nom que l'on donne dans

pluíieurs Couvencs au Superieur .qui les gouverne.

II eíl: ma1tre de la difciplin e des Religieux.

On appelle

CorrcEleurs des Comptcs,

les Officiers

qui marchenr entre_ les Ma1tres

&

les Audiceurs.

Ce fonc eux qui venfit:nt les compres reudus

a

la

Chambre.

,

On aprelle au/Ii

CorreEleur

,

en termes d'Impri–

merie , Celui qui lit les premieres épreuves d'un

Ji–

vre , pour obferver les fames que le Compoliteur

y a laiffé gliífer en compofanr.

CORRECTION.

f.

f.

A tlion par l,u¡uelle on corrige.

Jifa

dit des chafas morales

&

politic¡ues.

A

e

AD .

FR.

Correélion,

en termes de Plurmacie, eíl: une Pre–

paration du medicamenc , par laquelle on lui re–

tranche quelq~e qualicé. facheufe ou nuifible. II y

a une Correébon pallianv_e,

&

une Correél:ion ve–

i-icabl e. La

Correétion palliative

,

eíl: celle qui dimi–

nue fimplemenc la m¡ilignité d'un remede, fans la

lui &cer, comme. lorfqu'on méle des aromares aux

purgatifs comme correél:ifs '. le maíl:ich

&

le gin–

oembre au rnrb1th , le fenoml au ¡ahp, le cumin

a

la coloquince, la zedo~ire

a

la fcamonée, les aman–

des douces

&

le fafran

a

l'euphorb e. La

veritablc

CorreElion

confiíl:e dans la fermemation qui renver–

fe

enperement la áífure du mixce ; ce qui la fait

nommer la Clefqui ouvre la porte anx poifons qui

font renfermés dans les vegecaux, fur-tont dans'les

purgatri.fs

, ou dans la preparation avec des [els al~

kalis. Cecee Correél:ion eíl: encere meilleure que

COR

celle qui

[e

fait par

la

fermentation. Ainfi la colo–

quince

a

laquelle la fermencarion laiíic qu~lque

ma-ligni:t¿ qui cau[e des tranchées, ceffe de l'avoir

lor_fqu'el]e a écé corrigée avec, des ~els alplis , qni

do1vent erres fixes ou volanlifes; ma1s comme il y en

a beaucoup

a

quila mechode de volatilifer les fels

fixes n'eíl: pas connue, on peut faire ces Correél:ions

avec l'efprit de in carcari[é. La

Corr~Elio_n de l'O–

pil:tm

confiíl:e

a

faire que de narcotique

i1

d(::vienne

anodin ,

ffll' ,

innocenc

&

falucaire dans la phlparc

des maladies. On le joim au cinabre ou

a

l'anri–

moine fixe dans celles qui font malignes,

&

aux

[els

volacils ct'ambre

&

de come de C.erf dans celles

que l'on..appelle Chroniques. Les Pnraatifs devien–

nenc fo~vent diar?riques ou diaphore~iques par la

Correél:1011 ;_ ou s 11s confervem encore quelque

chofe de leur verm purganve , 1ls font fi bien

i;adoucis, qu'ils ºR:renc füre1~1e11t i& avec promp–

mude,fans p1c~tel' 1eíl:omac m trancher les inteíhns.

On appelle en te rmes de mer ,

Cor,,,fíiom de

quartier,

les, Mechodes pai; ]c¡fqne!!es on corrioe les

regles de la navigation.

1:>

CORRELMRE.

[.

m. Vieux mor. Salaire , !oye:·.

CORRIDORE.[. m. Allée encre un ou deux ran os

de

I b d ,

,

!'

!'

e-

/:> _

c 1am res egagees une.: e aucre.

r.

mot viene

de l'Icalien

Corridore,

Galerie.

On appelle

Corridor de B,d~ion ,

Un chemin for

le bord d ü fo/Te en dehors, faifanc tom le ronr des

forcifications d'une Place,

&

large pour l'orclinaire

de crois ou quacre coi[es. C'eíl: la meme chofe que

Chcmin

couvert.

CORRIGIOLE.

[.

f. Plante , dom-il y a

1

de deux

forces , la Corr~giole mal e qui jecce plufieurs bi-an–

ches menues, cendres

&

nouées,

&

qui pone

fa

graine fous chaque fenille; ce qui lui faic donner

le nom de Male,

&

la Corrigiole femelle, qui ne

produit qu'une rige femblable au Rofeau. C'eíl:

la

meme chofe que

Centinode.

On l'a appellée

Corri –

giole,

du Latin

Corrigia,

Courroye, :i cau[e qu 'elle

eíl:

{i

longue

&

fi pliance, qu'on en pourroic faire

une courr.oye.

CORRIV

AL.[.

m. Vieux mot relatif. II a fignifié dans

fon origine, Ce! ui qui _ciroit de l'eau d'une mcine

fource qn'un aucre '. qui la_ condmfanc par un

me–

me canal pour la fa1 re vemr fur fes cerres , avoic

fou vem pour cela des differends avec luí. Ce moc

viene de la prepofition Latine

Cum

,

A

vec,

&

de

R ivttS

,

Ruiíleau. On a depuis écendu

fa

fignifica–

tion, pour dire , Ceux qui ayant les memes pré–

temions pour la gloire , couroient dans

la

méme

!ice , ou qui aimanc une me;ne femme , avoicm

de frcquens fojers de fe quereller. On ne die plus

aujourdhui que

Rival.

CORRODER. v. a. Terme de Chimie, Calciner un

corps mixre par des chafes corrolives.

CORROMPRE. v. a.

Gárer, chant:cren mal.

Ac Ao.

, FR.

On die en cermes de Corroyeur,

Corrompre

lt.f

vache,

pour dire , Faire venir le grain

a

un cuir

de .vache par le moyen de la pornmelle.

CORROMPTION.

f.

f. V1eux moc. Conupciou.

CORROR. v. n. Mor du v1eux lang~ge ,' pour dire,

Tomber. On crouve dans Villehardouin,

Se

lait–

corror,

pour Se laiífer tomber.

Ce

mot viene du

Latín

Corrttere.

CORROSIGN.

[.

f. Hpece de calcinacion qui fe faic

par le: feu potenriel ~es corrofifs. 11 y a cinc¡ for–

ces de Corrofion , 1amalganon ,

fo.

precip1ta–

cion , la íl:rarificacion , la cementarion

&

la

fu_

migacion.

CORRO¼,

[.

111.

Terre glaife , dom

?11

garnic le

fond

&

les coté, des ba(Jins·de fonrnmes, des re–

fervoirs, des canaux, nfin qu'iis retiennent l'eau,il

\.