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point melés d'aurres
Corps
i
&
Corps mixte
,
[e die
de ceux qui fom formés du melange des Elemens
qui leur fervem de maciere feconde. Il y en a de
parfaics
&
d'imparfaics. Les parfaits fonr des corps
animés comme les hommes, les bétes , les Plan–
tes , m\ les ElemensSonc cransformés par un me–
lange ·parfait ,
&
les imparfaics fonc des Corps. in–
animés comme les meceores, les mecaux, les 1Ti111e–
raux dom la forme n'eíl: pas differeme de celle
,,
des Elemens.
On
die dans la Mecanique,
Corps fle:'Clble
a
ref–
fort,
&
Corps flexible fans rc./fort.
Le premier
efl:
ce–
lui qni lorfqu'il a ch,angé de figure par le choc ou
par Je pre!Temenr d un amre co~_ps , r_eprend de
foi-méme la
premie.refigure qu
il
avo1t, comme
un
balon plein d'air bien preífé , ou une carel.e de
boyan cendue fermemenc. Le corps flexible fans
reífort eíl: celui qui conferve la figure que lui a
fait
prendre ce meme choc ou preífement d'un au–
tre corps , comme la cire , ou la cerre glaife medio–
crement imbibée d'eau.
·
Corps.
Terme d'Archiceél:ure. Tome parcie qui
par fa faillie excede le ¡md du mur ,
&
qui fert de
champ
a
quelque ornement.
Corps de fon~,
ere ce_
lui qui porte des le bas d'un baciment avec empa–
cemens
&
retraice.
Dans un batiment que l'on habite,
Corps de logis
Jimple,
eíl: celui qui n'enferme qti'une piece entre fes
rnurs de face;
&
Corps delogiJ double,
Celui dom un
mur de refend ou une cl.oifon parcage l'efpace du
dedails.
On appelle
Corps. de pompe,
La parcie du myau
d'une pompe qui a plus de largeur que le reíl:e. C'eíl:
ou Je piíl:on agic pour é]ever l'ean par afpiracion ,
ou la refouler par compre/Iion.
,
On appelle
Corps mort,
en termes de mer, Une
piece de bois qu'on a mifa de cravers·dans la cerre,
&
a
laquelle tiene une cha'ine qui ferr
a
amarrer les
Vaií,l;eaux.
CORRECT. adj. On appelle en termes de Peimure,
De./fein correEI,
,
un Deífeiri done comes les parties
fonc bien arrécées. ,
CORRE(:TEUR.
C
m. Nom que l'on donne dans
pluíieurs Couvencs au Superieur .qui les gouverne.
II eíl: ma1tre de la difciplin e des Religieux.
On appelle
CorrcEleurs des Comptcs,
les Officiers
qui marchenr entre_ les Ma1tres
&
les Audiceurs.
Ce fonc eux qui venfit:nt les compres reudus
a
la
Chambre.
,
On aprelle au/Ii
CorreEleur
,
en termes d'Impri–
merie , Celui qui lit les premieres épreuves d'un
Ji–
vre , pour obferver les fames que le Compoliteur
y a laiffé gliífer en compofanr.
CORRECTION.
f.
f.
A tlion par l,u¡uelle on corrige.
Jifa
dit des chafas morales
&
politic¡ues.
A
e
AD .
FR.
Correélion,
en termes de Plurmacie, eíl: une Pre–
paration du medicamenc , par laquelle on lui re–
tranche quelq~e qualicé. facheufe ou nuifible. II y
a une Correébon pallianv_e,
&
une Correél:ion ve–
i-icabl e. La
Correétion palliative
,
eíl: celle qui dimi–
nue fimplemenc la m¡ilignité d'un remede, fans la
lui &cer, comme. lorfqu'on méle des aromares aux
purgatifs comme correél:ifs '. le maíl:ich
&
le gin–
oembre au rnrb1th , le fenoml au ¡ahp, le cumin
a
la coloquince, la zedo~ire
a
la fcamonée, les aman–
des douces
&
le fafran
a
l'euphorb e. La
veritablc
CorreElion
confiíl:e dans la fermemation qui renver–
fe
enperement la áífure du mixce ; ce qui la fait
nommer la Clefqui ouvre la porte anx poifons qui
font renfermés dans les vegecaux, fur-tont dans'les
purgatri.fs, ou dans la preparation avec des [els al~
kalis. Cecee Correél:ion eíl: encere meilleure que
COR
celle qui
[e
fait par
la
fermentation. Ainfi la colo–
quince
a
laquelle la fermencarion laiíic qu~lque
ma-ligni:t¿ qui cau[e des tranchées, ceffe de l'avoir
lor_fqu'el]e a écé corrigée avec, des ~els alplis , qni
do1vent erres fixes ou volanlifes; ma1s comme il y en
a beaucoup
a
quila mechode de volatilifer les fels
fixes n'eíl: pas connue, on peut faire ces Correél:ions
avec l'efprit de in carcari[é. La
Corr~Elio_n de l'O–
pil:tm
confiíl:e
a
faire que de narcotique
i1
d(::vienne
anodin ,
ffll' ,
innocenc
&
falucaire dans la phlparc
des maladies. On le joim au cinabre ou
a
l'anri–
moine fixe dans celles qui font malignes,
&
aux
[els
volacils ct'ambre
&
de come de C.erf dans celles
que l'on..appelle Chroniques. Les Pnraatifs devien–
nenc fo~vent diar?riques ou diaphore~iques par la
Correél:1011 ;_ ou s 11s confervem encore quelque
chofe de leur verm purganve , 1ls font fi bien
i;adoucis, qu'ils ºR:renc füre1~1e11t i& avec promp–
mude,fans p1c~tel' 1eíl:omac m trancher les inteíhns.
On appelle en te rmes de mer ,
Cor,,,fíiom de
quartier,
les, Mechodes pai; ]c¡fqne!!es on corrioe les
regles de la navigation.
1:>
CORRELMRE.
[.
m. Vieux mor. Salaire , !oye:·.
CORRIDORE.[. m. Allée encre un ou deux ran os
de
I b d ,
,
!'
!'
e-
/:> _
c 1am res egagees une.: e aucre.
r.
mot viene
de l'Icalien
Corridore,
Galerie.
On appelle
Corridor de B,d~ion ,
Un chemin for
le bord d ü fo/Te en dehors, faifanc tom le ronr des
forcifications d'une Place,
&
large pour l'orclinaire
de crois ou quacre coi[es. C'eíl: la meme chofe que
Chcmin
couvert.
CORRIGIOLE.
[.
f. Plante , dom-il y a
1
de deux
forces , la Corr~giole mal e qui jecce plufieurs bi-an–
ches menues, cendres
&
nouées,
&
qui pone
fa
graine fous chaque fenille; ce qui lui faic donner
le nom de Male,
&
la Corrigiole femelle, qui ne
produit qu'une rige femblable au Rofeau. C'eíl:
la
meme chofe que
Centinode.
On l'a appellée
Corri –
giole,
du Latin
Corrigia,
Courroye, :i cau[e qu 'elle
eíl:
{i
longue
&
fi pliance, qu'on en pourroic faire
une courr.oye.
CORRIV
AL.[.
m. Vieux mot relatif. II a fignifié dans
fon origine, Ce! ui qui _ciroit de l'eau d'une mcine
fource qn'un aucre '. qui la_ condmfanc par un
me–
me canal pour la fa1 re vemr fur fes cerres , avoic
fou vem pour cela des differends avec luí. Ce moc
viene de la prepofition Latine
Cum
,
A
vec,
&
de
R ivttS
,
Ruiíleau. On a depuis écendu
fa
fignifica–
tion, pour dire , Ceux qui ayant les memes pré–
temions pour la gloire , couroient dans
la
méme
!ice , ou qui aimanc une me;ne femme , avoicm
de frcquens fojers de fe quereller. On ne die plus
aujourdhui que
Rival.
CORRODER. v. a. Terme de Chimie, Calciner un
corps mixre par des chafes corrolives.
CORROMPRE. v. a.
Gárer, chant:cren mal.
Ac Ao.
, FR.
On die en cermes de Corroyeur,
Corrompre
lt.f
vache,
pour dire , Faire venir le grain
a
un cuir
de .vache par le moyen de la pornmelle.
CORROMPTION.
f.
f. V1eux moc. Conupciou.
CORROR. v. n. Mor du v1eux lang~ge ,' pour dire,
Tomber. On crouve dans Villehardouin,
Se
lait–
corror,
pour Se laiífer tomber.
Ce
mot viene du
Latín
Corrttere.
CORROSIGN.
[.
f. Hpece de calcinacion qui fe faic
par le: feu potenriel ~es corrofifs. 11 y a cinc¡ for–
ces de Corrofion , 1amalganon ,
fo.
precip1ta–
cion , la íl:rarificacion , la cementarion
&
la
fu_
migacion.
CORRO¼,
[.
111.
Terre glaife , dom
?11
garnic le
fond
&
les coté, des ba(Jins·de fonrnmes, des re–
fervoirs, des canaux, nfin qu'iis retiennent l'eau,il
\.