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COT

fle

a

la chaleur for la groffeur d'dn

reuf

de ¡foú•

Íe , contiene fept grains noi-rs aufTi gros que des

lupins , qui, font

h

(emence de l'arbre. lls font

accachés en[emble

& le deda-ns en eJl: blanc ,

,

¡

oleagineux & de bon goíh. On a remarque que

les Reurs de cet a1b riffeau envelopées dans fe s feml<–

lc:s , écanc cuites fous la bra1[e , rendenc une hu1le

mufle

&

vi[queufe qui guerit

les

v~eux ulcere~ en

fort

peu de cems. La graín e d:1 meme arbnfieau

-enivre les Perroquers , & on l·em~lo1e fon m1le–

menr contre le -flu x de fan g , & meme conrre les

·venins.

11

y a une aucre e[pece de_\ otonnier_qui

Tampe for rerre comme la v1gne qui n a pomt d ~p–

pui. Ce!le-c1prod1.m le Coton le plus fin ,

&

qu on

-d l:i111e

le

plus.

.

.

, .

·COTONINE. Alba.ere Coco·n111e, ¡nert'e prec1eufe,

efpec;e d'Agache , commune en lcalie. Il y en a

m;

beau T abernacle áux Carmehces de Lyon, fa1t

a.

Florence en

1684,

& donné par M. de V-illeroi.

·COTT E.

[.

f.

La partie de t habillemenc des femme!

plijfée par le haut ,

q e.i

defcend dcp1ús la.einturej uf–

qu'aterre.

A c AD. FR.

.

.

humer en tene-fai:me,

'ex:

exhorta les Cacho!iques

de leur counr fos, de fe failir de leurs biens ,

&

de mettre leurs perfonnes en fcrvimde , accordané

a ce ux qui prendroiem les armes conrre eux des

ln–

du lgences ou relaxations de penicence , a propor–

tion de leurs [e1:vices, & [elon la difcrecion d·es Eve~

ques. Ce fonr les termes dom fe [ere Mezerai. Ceux:

de, Berri s'écanc af!emblés en

1183.

avec 1'aide

<le

quelques Troupes que le Roi Philippe Auguíl:e leur

don na, les caillerent en pieces , &

en

laifI<:°rem fept

m1lle

fo!·

la place.

Cottereaux ,

s'eíl: die dans le vieux

langage -pour, Aífociés.

C OTTER!E.

[.

f.

Mor de Ccrutume·, qui

[e

dit des

fociecés de Villageois q ui demeurenr enfemble ,

pou_r cemr q uelques herirages d'ul'l Seigneur. Ces

hencages fonc dns

Tenus encottcrie.

Ori appelle au/Ii

Cotterie,

un Heritage chargé d'une redevance ro–

'mriere. Il

[e

die encare d un Juré oud'un Maí:cre

de Confrairie

a

l'égard de ce!ui qui eíl: en meme

charge. Un Juré ne pelit aller rom [eul en v fi ce,

i! faut qu'il attende fa cotterie. On don ne ce meme

nom

a

une troupe ou fociecé de gens qui

[e

voienc

fanúlieremenc,

Ce n'efl p-as

lafa

cott eric.

Ii

efl d'une

t e/le cotterie.

COTTIER,

ERE,

ádj.

Üh

die

LieH

cottier,

ou

tente

cotttiereme11t , Tcnanciercottier, Terre cott,ere ,

par

oppoíition aux hommes de fief,& a une Terre nobl<t

tenu e

a

fief

&

a

cehs.

On appeHe

c ~tte d'armes ,

un pene Mant~au qm

<de[cendo1t ¡n[ques for le nombn\, que mettotent aua.

crefo is les

hevaliers for lenrs armes , cant a la guer–

-re, que dans les conrnois. Il éroi"couverc par_lescó–

cés avec des manches courtes , &-qudquefo1s four–

ré d'hermines & de vair , fo r leqnel s'app iquoient

les Armoir ies du Chevalier brodées en or & en ar–

-gene ,

&;

avec el e l'écam batru éma ill é de couleurs.

C'eíl: dela qu'eft venue la reg'e d u Blafon , de no

,poinc rnercre couleur

for couleur ni métal for

métal. Ces Cvcces d'arn1es écoienc volantes & fou–

venc diveríifiées de ¡:,luíieurs bandes d e diver[es

-conleurs, •alternées & mifes en divers [ens comme

les Dra¡;eaux fonr encare aujourd'hui écarrelés, on–

d és

& .

vivrés. O n appelloit ces forces d'habits

Di–

"Vifes

,

a

caufe qu'ils écoient compofés de plníieurs

-pieces·divi[ées & coufoes e'n[emble ; ce qui a don–

né les rrrocs de Fafce , pal , chevron, bande, croix,

faucoir & autres, dom les pieces honorable-s de

l'Ecu onc écé faices depuis. Les Herauts d'annes

,porcenr encare aujourd'hui ce vecemenc des anciens

Chevaliers , que N icod die erre appellé aucremenc

Tuniquc ;

fo r quoi il rapporte ces mots de Guaguin

au couronn emenc d u Roi d'armes.

Montj o; e porte–

ra la T umt¡ue ou Cotte d'armes du R oi , en la poitri–

ne de laquelle Jera Jivhée une couronne d'or, charg éi:

de fines pierres précieujes ,

01

fara feulem ent émailté

le Blafon du Roi.

. C

Ü

T T l R ..

V. 11.

Vieux tnot\ l'-Ieunet'.

On appell e

Cotte de maille

,

ou

Jacque de maille,

une Armure faite en maniere de chemi[e, & ci (foe

d e mailles ou pecics anneaux de

fer.

C O T TER E AU X.

[.

m. Sorce de bandits & d e

pillards , forcis de la fource corrompue des Henri–

ciens & tles Petrobru[ciens qui

[e

louoienc dans le

Languedoc & dans la

a[cogne a ceux qui avoient

befoin d'eux pour [e venger de leurs ennemis. Ils

ravageoienc quelquefois

tout

le Pays pour leur

compre; & comme ils fe plaifoienc au carnage , ils

ne s'en prenoienrpas [eulemenc aux biens, ma is aux

perfonnes

&

a

la vie , & ils n'épargnoienc ni [exe,

ni

a.ge

. Ils m~rchoienc armés de batons ferrés &

de

cocr

ecs,d'oÜ l'on croit que le nom de

Cottereaux

leur fue donné. On les appelloit au/Ii

T riaverdins,

& il

y

en avoit qui

[e

nommoienc

'B rabanf ons , A r–

ragonnois , N avarrois

&

Bafques,

parce qu'ils ve–

noient de ces Pays-la. l is ne profe ífoient aucune

R oligion , mais i s afTiíl:oienc les Heretiques , pour

avoir foj et de pi ller les C lercs & les Eglifes. Le

Cencile General de Lacran, qui fe tinten

11 79.

ex–

·c0mmunia lesuns& les aucres, défendit de les in.

Li fleus la battent

&

la heurtent,

Et maintefois tant

J

cotti/fent,

.

pour dire , Les flocs y baccenc can c quelquefois.

O tt

faic venir

ce

mor du Grec,

";,,ry.,,,

Fr2.pper.

COTYLE.

[.

f. Terme de Medecine. Cavicé d'nn os,

dans laquelle un aucre

os

eh emboicé.

Ce

mor dl:

Grec,

x.ut

>..,,-.

C O. T Y L E DO N.

[.

m. Terme de Medecine,

done on

[e

[ere en parlanc de l'orifice des veines

hypogaíl:riques ou umbilicales , ·qui entrene dans le

corps ou dans le col de la mau·ice. Ce mor eíl: en –

cere Grec,

,m,,)lath ,

Cavité'. On appelle au/Ii

Co-

.

ty ledons,

des Vaiíle aux enflés comme des boucs de

mamrnell e.

Cot;ledon.

P a~te qui a fes feuill es faices & tuur–

n ées· en maniere de coupe ou de godec. Elles font

creu[es ,

&

du mi!ieu fo rcenc de petices riges qui

porcent

fa

grain e. Sa racine eíl: ronde comme une

_olive. Cette planr~ s'appelle en Latin

Vmbil,cru

V eneris ,

ou

.Acer11bulum.

Diofcoride qui en fait la

defcription , parle d'une aucre e[pece

d"0 mbt!1ctt~

Veneris,

ou

Cot7ledon,

qui a fes feuilles larges, den–

telées , grafies & faices eh maniere d'e[pamle. On

le nomme

Cot; ledon f olio Serrato

,

femb lable au

Cedurn. Elles ont un gout aíl:ringent,

&

fonc fo rc

épailTes & enea/Ices vers la racine, comme en

l:t

grande joubarbe. Sa rige eíl: menue, & produic des

Beurs & un e grnine femblables

a

celles de Mille–

permis. Galien die que le Cotyledon a une tempe –

ramre humid1;: froidacre conjoince

a

qnelque pecire

aíl:riél:ion; ce qui le rend refrigeratif, repercutfif ,

abíl:eríif & refolucif; qu'appliqué excerieuremem

en forme de cataplaGne, il eíl: íingulier aux ardeurs

de l'eíl:omac, & que [elon quelques-uns , quand

on ma11ge fes feuilles &

fa

racine , elles rompenc

la pierre & fonc uriner.

cou

COUARD,

.ARDE.

adj. Polcron. On difoit amrefois

Couardie,

pour

Cou11rdifa,

Lacber'é-.,_poltronnerie.

On a die aufTi

Couarder ,

pour,

Crnindre.

1

S, r:omm tí1f1t

a

couardrr.