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co
tJ
l'éfpacc d'un mois, peu-plus, pcu moins
',
&
;iu 'parti
dela les mett;int dans des foffes en urre a guaile baye
avec force tan,efquelles les menus cuirs fant :enus par
q uatre mois
&
le-s <fros parJix
,
tant qu ;Ls fottn t
'
ó
.
t
·"'"
·l,ien tanés, c'éfl-a-d1re
,
outrés de ran, ce qui
es
ªJ ..
fermit
&
rend dun.
.
,
.
.
COUDRIER.
[.
m, ArbriTfeau ·qm n
di:
¡ama1s gue..
-res haut ,
&
qui des
fa
racine jem: pluíieurs pe–
tirs rronc~
au bour defquels forrenr fes rameaux ,
'
f
·11
&
,r,
1
•
-ayant ]euts verg;es
fort
em ues
aacs .ong~ettes.
Son bois n'a pomt de nreuds._
Ses
feu1lks fo
1
11L
fem-
. blables
a
celles de ]'aune, ma1s plus larges, p,us ma–
drées minces, & découpéés
a
l'enrour.
Il
efr re–
vecu d'une écorce mince
&
marquecée de raches
b!ariches, Sa ni.cine efrprofonde en rerre,
g::
forte
& fcrme fans erre groffe.
Il
ne jette ·peine d e fleur,
mais feulemenr que!ques A.o-es; ce qw arrive en Au–
rom11e quand les fruill-es combenc. Ces flocs ont du
ra,ppc>rt áu poivre long , & s'oc~nt vers le Prm:ems
Iorfque cet arbre commence
a
¡eccer fes, fewll<;i'
Alors felon le nombr'e des flocs, forcenr d une me-
. me que_ue auranr de perites pe~licu)es , dont c,hacu_–
ne connent au-dedans fon frwc qm
efl:
appelle
No1-
Jctte,
ou
A veline.
La pellicule de deífos eíl: verte,&
fon
molle vers fes exrremicés,
.t
yanc une maniere
de barbe.
I!
y
en
a pourranr qui
n'e~
onc poinr, &
done
la
pelhcule qm etwelope le fnut
de
íi conree,
c¡né la parrie de devane demeure rouce écoLtverre.
D'abord
le
noyau efr forc mince, mais fe renfor–
·canr peu
.l.
peu, il nourrit au-dedahs une moelle
blanche.
Il
y a de deux forces de Coudrier , le do–
meíl:ic¡ue qu'on cultive, & qui porte des noifenes
franches, rouges dedans,
&
le fauvage qui
les
don•
he perites & viene de foi-meme
&
fans culture.
On ne fe (ere en Medecine que <le la moyenne écor–
te du Coudrier fauvage pour rompre la pierre.Mát–
thiole
die
que les Payfans affu.renr, que
fi
on frap –
pe
un Serpent avec une verge de Coudrier, il
c:n
tlemeurera tour érourdi , s'il n'en meurc pas , ce
qu'il rrouvé vrnifembktble ,
a
caufc que la. noifet–
te prife avec des figues & de la
rue
efl:
bonne con..
tre les poifons ,
&
les morfmes des beces vehimeu.
fes. Le mot de
Coudrier,
viene du Lacin
Corylus.
On dir anffi
Coudre.
O n rrouv~ dans l'Ifle de la Guadelou~e un Arb~~
que les Habltans nomment
Coudrier,
a caufe qu
il
jecce des
fa
racine pluÍteurs branches qui s'écendcm
comme font celles de cet
arbriffe.tu. Ses feifüles
fonr femblables
a
celles du
Laurier Pin , rudes par
deffons ,
&
.iffº' es par dc:ffus.
A
l'extremité de fes
branches il porte
de
perites queues longues comme
le doigc , forc menues ,
&
tomes ·environnees de pe–
tics fruics blancs
&
rouges , fort délicacs
&
de la
groffeur des gro(eilles rouges, done ils onr prcfque
le goí'.tt.Ses feuilles ont
une
vercu merveilleufe pour
la guerifon des vie~1x ulceres. Le deífus de ces feuil–
les les necroye, le, rend vermeille.,
&
mange les
chairs baveufes; & quand ils fon een cec érar,le def–
fou~de la méme feuille acheve en forr peu de cems
de es guerir.
e o u
E'.
(.
f. Vieux mot.
~C!M.
COUE' ,
E' E.
Vieux cerme de Chafle.
H
fe
dit des
animaux
a
qui on n'a, poinc oré la queu~. Nicod
donne pour exemple de ce mor
A nglois Coué , le–
quelfabriquet,
ajot1te-c'il ,
efl dom,é a cclle Nation,
p11rce que, comme N,colle Gilles écrit en la vie du
Roí Clotaire II. l'an 599.
a
faint A uguftin, que Le
Pape Gre<~oire avoit .envoyé en .Anglcten-e pour y
précher
l'
Evfmgile, par
CC/i:t:
dr,
pa_ys
de Doroc~/lte,
fu rcnt par moct¡uérie íttu1chées a fas habilleme11s des
reynetes ou. grcnouilles
,
dont pi!r punition di v ine,
uulx qui depuis
falt
nés eri cette Province
,le
Doro-
'COU
ceflre' ont une queue par derrierc'
&
fant appellés
Anglois coués,
rdais les Hiflo1res ni d' Angleterre,
ni la Chronique dudit Pape Gregoire premier de ce
nom, ni la -Legende dudit
Jamt
.Auguflin n'en parleni:
aucunement;
&
Polydóre Virgile au
4 .
livre de fan
H if/-oirc A ngloifa, dit q1tefaint Au¡,uflin
&
Milett,s,
·ou Mel,tus, commc dit Platine, tous deux Moines,
envoyés par Sa S ainteté par devers Athelbert, Roi
en
partie d'.Angleterre , executerent pa,jiblementleur
-legation.
Jean Smiys r~pporce dans fes Voyagés, qu'ava~t
que d'avoir vu l'Hle de Formofa, il avoic fouvenr
oiii dire, fans
!'
a,voir pu croire , c¡u'ii y avoic des
hommes
:l.
longues queues comme des beces ' mais
que Ces yeux lm avofe!)t fait ·voir c¡u'on avoir die
vra1. Un jour quelques-uns d'emr·eux fe prome–
nanc , un de leurs Muúfl:res qui écoic de ia com–
pagnie s'en é!oigna pour quelqué neceffiré nam.
relle. Les amres
qui
s'écoiehc un peu ayancés ,
furpris de ce qu'ii rre veno1t poinc les jo_indré ,
apres l'avoir arcehdu inutilemenr ,
recournerenr
fnr leurs pas , & allah t au lieL1 oú iis croyoienc
qu'il duc e¡;:e, ils l'y ·crouverem fans vie'
&
dans
un érat qui leur
fit
cohno'lrrc qtt'il ávoit écé cué.
En chercHai1c le meurcrier; ils découvrirenr un hom–
me
,
c¡ui écumoir, ~iu.rloit , & faifoic comprendre
par fes menaces qu'il étoit dangereux de l'appra–
cher. Oh l'enroura,
&
on s'en
ra·fit.
Ilavoiia que
c'écoit lui qui avoit commis le meunre, fans qu'on
le puc obJiger
a
dire pourquoi.
II
fue condamné
a
erre bn'.Hé,
&
011
l'artacha
a
un poreaü,
Oll.
ayam
demeuré quelques heures avanr l'execution, cous
ceux qui étoienr prefens
1i,ú
virent une c¡ueue loÍ1-
gue de plus d\1n pié ,
&
come couverce d'un poi1
roux, & fon femblable
a
celle d'un Ikeuf. Ce mal–
heureux voyanr l'éconnemenc que caufoic
fa
queL1e,
die que ce défallr ,
fi
c'en écoit un, venoit du cli-–
tnat,
&
c¡ue cous ceux de la parcie meridiona1e de
tene líle dom
il
écoit, avoiem des queues com–
h,e
lui.
COUET.
[.
m.
TermedeMarine. On appelle Coueú,
c¡uarre groífes cordes c¡u'on amarre aux voiles, deux
aux deux poinrs ºd'enbas d_da grande voile,
&
les
deux aurres aux deux poims d'enbas de la mifaine.
La groffeur des Couecs paffe de beaucoup céEe des
écoures c¡ui fonc amarrées aux memes poims, & leur
manceuvre efr bien differehce. Des deux Couecs
&
des deult écoures c¡ui fonc au vent , les éc<;llltes fonc
larguées & les detlx Couers 'halés,
&
c'eft tour le
conrraire, des Couets
&
des écouces qui
fonc
fcus
le venc.
COUETTE.
(.
f.
Morceau de fer ou de cuivre creu–
fé en rohd,
&
dans
equel conrne le pivot d'une
porte, ou de l'arbre de quelque machine. On le
nomme aufli
Greno11ille
&
Crap,1udine.
COUETTEUX. adj.· Vieux mor.
Convoiteux.
C O U I L LAR D . f.
m.
Vieux cerme de Marine ,
c¡tii ftgnifie la corde qui rienr la grande voile
a
+a
gr~-nde écaque du gra~d mar. On ª(>pe! oic amr~–
fo1s
Couillards
,
<les p1emers ou anc1ennes maclu–
n_es de guerre dom on fe fervoit pour jener des
p1erres.
C
O U 'I N.
f.
m. Sorce de charioc des anciens An–
glois & Gaulois. Comme on s'en fervoit dans les
combaes & c¡u'il écoit armé , on croit qu'il étoic du
nombre de
ces
chariots garnis de coureaux & de
ta•
foirs qui faifoienc de grands ravages en paffanc dans
une armée. Le Cocher de cene force de char s'ap–
pelloic
Covina;-ius.
COUINE.
(.
f. Vieux mor quis'efl: dit d'une foice de
perfonnes,
&
qui viene de ~eue.
·
On
a
dit auJii ,
Couvine.
·