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280

co

tJ

l'éfpacc d'un mois, peu-plus, pcu moins

',

&

;iu 'parti

dela les mett;int dans des foffes en urre a guaile baye

avec force tan,efquelles les menus cuirs fant :enus par

q uatre mois

&

le-s <fros parJix

,

tant qu ;Ls fottn t

'

ó

.

t

·"'"

·l,ien tanés, c'éfl-a-d1re

,

outrés de ran, ce qui

es

ªJ ..

fermit

&

rend dun.

.

,

.

.

COUDRIER.

[.

m, ArbriTfeau ·qm n

di:

¡ama1s gue..

-res haut ,

&

qui des

fa

racine jem: pluíieurs pe–

tirs rronc~

au bour defquels forrenr fes rameaux ,

'

f

·11

&

,r,

1

-ayant ]euts verg;es

fort

em ues

aacs .ong~ettes.

Son bois n'a pomt de nreuds._

Ses

feu1lks fo

1

11L

fem-

. blables

a

celles de ]'aune, ma1s plus larges, p,us ma–

drées minces, & découpéés

a

l'enrour.

Il

efr re–

vecu d'une écorce mince

&

marquecée de raches

b!ariches, Sa ni.cine efrprofonde en rerre,

g::

forte

& fcrme fans erre groffe.

Il

ne jette ·peine d e fleur,

mais feulemenr que!ques A.o-es; ce qw arrive en Au–

rom11e quand les fruill-es combenc. Ces flocs ont du

ra,ppc>rt áu poivre long , & s'oc~nt vers le Prm:ems

Iorfque cet arbre commence

a

¡eccer fes, fewll<;i'

Alors felon le nombr'e des flocs, forcenr d une me-

. me que_ue auranr de perites pe~licu)es , dont c,hacu_–

ne connent au-dedans fon frwc qm

efl:

appelle

No1-

Jctte,

ou

A veline.

La pellicule de deífos eíl: verte,&

fon

molle vers fes exrremicés,

.t

yanc une maniere

de barbe.

I!

y

en

a pourranr qui

n'e~

onc poinr, &

done

la

pelhcule qm etwelope le fnut

de

íi conree,

c¡né la parrie de devane demeure rouce écoLtverre.

D'abord

le

noyau efr forc mince, mais fe renfor–

·canr peu

.l.

peu, il nourrit au-dedahs une moelle

blanche.

Il

y a de deux forces de Coudrier , le do–

meíl:ic¡ue qu'on cultive, & qui porte des noifenes

franches, rouges dedans,

&

le fauvage qui

les

don•

he perites & viene de foi-meme

&

fans culture.

On ne fe (ere en Medecine que <le la moyenne écor–

te du Coudrier fauvage pour rompre la pierre.Mát–

thiole

die

que les Payfans affu.renr, que

fi

on frap –

pe

un Serpent avec une verge de Coudrier, il

c:n

tlemeurera tour érourdi , s'il n'en meurc pas , ce

qu'il rrouvé vrnifembktble ,

a

caufc que la. noifet–

te prife avec des figues & de la

rue

efl:

bonne con..

tre les poifons ,

&

les morfmes des beces vehimeu.

fes. Le mot de

Coudrier,

viene du Lacin

Corylus.

On dir anffi

Coudre.

O n rrouv~ dans l'Ifle de la Guadelou~e un Arb~~

que les Habltans nomment

Coudrier,

a caufe qu

il

jecce des

fa

racine pluÍteurs branches qui s'écendcm

comme font celles de cet

arbriffe.tu

. Ses feifüles

fonr femblables

a

celles du

Laurier Pi

n , rudes par

deffons ,

&

.iffº' es par dc:ffus.

A

l'extremité de fes

branches il porte

de

perites queues longues comme

le doigc , forc menues ,

&

tomes ·environnees de pe–

tics fruics blancs

&

rouges , fort délicacs

&

de la

groffeur des gro(eilles rouges, done ils onr prcfque

le goí'.tt.Ses feuilles ont

une

vercu merveilleufe pour

la guerifon des vie~1x ulceres. Le deífus de ces feuil–

les les necroye, le, rend vermeille.,

&

mange les

chairs baveufes; & quand ils fon een cec érar,le def–

fou~de la méme feuille acheve en forr peu de cems

de es guerir.

e o u

E'.

(.

f. Vieux mot.

~C!M.

COUE' ,

E' E.

Vieux cerme de Chafle.

H

fe

dit des

animaux

a

qui on n'a, poinc oré la queu~. Nicod

donne pour exemple de ce mor

A nglois Coué , le–

quelfabriquet,

ajot1te-c'il ,

efl dom,é a cclle Nation,

p11rce que, comme N,colle Gilles écrit en la vie du

Roí Clotaire II. l'an 599.

a

faint A uguftin, que Le

Pape Gre<~oire avoit .envoyé en .Anglcten-e pour y

précher

l'

Evfmgile, par

CC/i:t:

dr,

pa_ys

de Doroc~/lte,

fu rcnt par moct¡uérie íttu1chées a fas habilleme11s des

reynetes ou. grcnouilles

,

dont pi!r punition di v ine,

uulx qui depuis

falt

nés eri cette Province

,le

Doro-

'COU

ceflre' ont une queue par derrierc'

&

fant appellés

Anglois coués,

rdais les Hiflo1res ni d' Angleterre,

ni la Chronique dudit Pape Gregoire premier de ce

nom, ni la -Legende dudit

Jamt

.Auguflin n'en parleni:

aucunement;

&

Polydóre Virgile au

4 .

livre de fan

H if/-oirc A ngloifa, dit q1tefaint Au¡,uflin

&

Milett,s,

·ou Mel,tus, commc dit Platine, tous deux Moines,

envoyés par Sa S ainteté par devers Athelbert, Roi

en

partie d'.Angleterre , executerent pa,jiblementleur

-legation.

Jean Smiys r~pporce dans fes Voyagés, qu'ava~t

que d'avoir vu l'Hle de Formofa, il avoic fouvenr

oiii dire, fans

!'

a,voir pu croire , c¡u'ii y avoic des

hommes

:l.

longues queues comme des beces ' mais

que Ces yeux lm avofe!)t fait ·voir c¡u'on avoir die

vra1. Un jour quelques-uns d'emr·eux fe prome–

nanc , un de leurs Muúfl:res qui écoic de ia com–

pagnie s'en é!oigna pour quelqué neceffiré nam.

relle. Les amres

qui

s'écoiehc un peu ayancés ,

furpris de ce qu'ii rre veno1t poinc les jo_indré ,

apres l'avoir arcehdu inutilemenr ,

recournerenr

fnr leurs pas , & allah t au lieL1 oú iis croyoienc

qu'il duc e¡;:e, ils l'y ·crouverem fans vie'

&

dans

un érat qui leur

fit

cohno'lrrc qtt'il ávoit écé cué.

En chercHai1c le meurcrier; ils découvrirenr un hom–

me

,

c¡ui écumoir, ~iu.rloit , & faifoic comprendre

par fes menaces qu'il étoit dangereux de l'appra–

cher. Oh l'enroura,

&

on s'en

ra·fit.

Ilavoiia que

c'écoit lui qui avoit commis le meunre, fans qu'on

le puc obJiger

a

dire pourquoi.

II

fue condamné

a

erre bn'.Hé,

&

011

l'artacha

a

un poreaü,

Oll.

ayam

demeuré quelques heures avanr l'execution, cous

ceux qui étoienr prefens

1i,ú

virent une c¡ueue loÍ1-

gue de plus d\1n pié ,

&

come couverce d'un poi1

roux, & fon femblable

a

celle d'un Ikeuf. Ce mal–

heureux voyanr l'éconnemenc que caufoic

fa

queL1e,

die que ce défallr ,

fi

c'en écoit un, venoit du cli-–

tnat,

&

c¡ue cous ceux de la parcie meridiona1e de

tene líle dom

il

écoit, avoiem des queues com–

h,e

lui.

COUET.

[.

m.

TermedeMarine. On appelle Coueú,

c¡uarre groífes cordes c¡u'on amarre aux voiles, deux

aux deux poinrs ºd'enbas d_da grande voile,

&

les

deux aurres aux deux poims d'enbas de la mifaine.

La groffeur des Couecs paffe de beaucoup céEe des

écoures c¡ui fonc amarrées aux memes poims, & leur

manceuvre efr bien differehce. Des deux Couecs

&

des deult écoures c¡ui fonc au vent , les éc<;llltes fonc

larguées & les detlx Couers 'halés,

&

c'eft tour le

conrraire, des Couets

&

des écouces qui

fonc

fcus

le venc.

COUETTE.

(.

f.

Morceau de fer ou de cuivre creu–

fé en rohd,

&

dans

equel conrne le pivot d'une

porte, ou de l'arbre de quelque machine. On le

nomme aufli

Greno11ille

&

Crap,1udine.

COUETTEUX. adj.· Vieux mor.

Convoiteux.

C O U I L LAR D . f.

m.

Vieux cerme de Marine ,

c¡tii ftgnifie la corde qui rienr la grande voile

a

+a

gr~-nde écaque du gra~d mar. On ª(>pe! oic amr~–

fo1s

Couillards

,

<les p1emers ou anc1ennes maclu–

n_es de guerre dom on fe fervoit pour jener des

p1erres.

C

O U 'I N.

f.

m. Sorce de charioc des anciens An–

glois & Gaulois. Comme on s'en fervoit dans les

combaes & c¡u'il écoit armé , on croit qu'il étoic du

nombre de

ces

chariots garnis de coureaux & de

ta•

foirs qui faifoienc de grands ravages en paffanc dans

une armée. Le Cocher de cene force de char s'ap–

pelloic

Covina;-ius.

COUINE.

(.

f. Vieux mor quis'efl: dit d'une foice de

perfonnes,

&

qui viene de ~eue.

·

On

a

dit auJii ,

Couvine.

·