•
cos
au milieu du lit de ce fleuve. lis ne laiífenc pas de
fe tirer de ces Rochers dans de pecits baceaux,
&
par de la les Porohis , lis onc des Hles oú ils ferrenr
rout le bucin qu'ils fonr. Il y a une de ces Hles, en–
vironnée de plus de dix mili e amres, les unes a {ec;
J-es amres marécageufes ,
&
toutes couverres-de ro-:
{eaux, ce qui emp&che de d1Ccerner les canaux qm
les féparenc. C'eíl: dans ces dérours que les Cofa–
ques fonr leurs retraires ,
&
qu'ils gardenr le trefor
de l'armée, appellée par eux,
Sk.~~bmca V,~oysk.o–
vva.
Le nom de Cofaque lenr
n.
ere donne a cau{e
qu'ils fonc cellemenc agiles,qu'ils vont dans les lienx
du plus diflicile acccs. ll viene d·e
Kofa,
qui en Po–
lonois vc:uc dire
Che1Jre-.
CO.l) COMA.
{.
m. Arbrc: qui
{é
rrouve dans le Royau–
me de Monomotapa ,
&
qni po_ne un fruir {embla–
ble au:x Pommes d'Amou-r , manc {ur le v1olec. Il
eíl: de bon gouc; mais fi on le prend en quancicé ,
il purge avec une celle vi0lei:1ce , qu'il faic vuider
jufgu'au fang ,
&
enfin mounr.
.
·
.
.
COSEIGNEUR.
{.
m. Tenne de Praoque. Celm qm
poffede un fo:f, une cerre•avéc un amre , foic par
indivis , ou n'en poífedanc qu'une parcie féparée:
COSME.
{.
f. Vieux mor. Chevelure.
Et tant "11Joit blonde
la
Cofmc.
Il viene du Laci.t1
Com-a.
COSMETIQ!JE. adj. LesMedecins appellenc
Compo–
Jition Cofmetique,
les remedes
&
les fards qui fer–
venc a embellir le vifage. Ce mor viene du Grec
,
:ót1µ.tu,Orner.
'C
OSMIQUE. adj. Termc: d'Aíl:ronomie. Il fe die dn
!t:ver ou du coucher d'un Aíl:re , qui arrive au le::
ver du Soleil ,
&
lorfque le
monde
femble rena1cre.
Il viene de,.¡,,,.,,, Monde. Un Afl:re oppo{é au So–
leil
a un éoucher Cofmique,
&
un lever
Acrony–
qr~e.
Un Aíl:re qui fuir le Soleil , {e leve cofinique–
rnenc. Vdyez ACRONYQ!JE
&
HELlAQyE.
COSMOLABE.
f.
m. Iníl:rumenc de Mathemacique,
doric on {e {ere pour prcndre les mefures du mon–
de , canc du Ciel que de la cerre: Ce mor viene de
,,,t,r-"
,
Monde ,
&
de
M¡¿t;J,,.,
,
Prendre.
COSSE.
[.
f.
En'Veloppe de cer,ames legumes
,
comme
pois ,fe'Ves, lentilles, 'Vejfes,
&c
A
CAD. FR.
Ori. appelle
Coffe
,
en termes de Marine , uh an–
neau de fer cannelé que l'on garnic de pecits co.rda–
ges , comme d'une efpece de fourrure, pour em–
peclíer que les gros cordages ne fe coupenc, quand
on les fait paífer au cravers de cec anneau. ~el–
ques-uns l'appellenc
Goffe
ou
Delot.
COSSE DE GENESTE.
C.
m. Ordre de Chevalerie
qu'iníl:icua fainc Louis, l'an r
2
34· en {e marianc avec
Marguerice de Provence. II fue appellé ainfi
a
cau–
fe
que le Collier que porcerene ceu x a qui l'on don–
na cec Ordre , étoit compo[é de Coffes de geneíl:es,
encrelalfées de Fleurs de lis d'or,
&
renfermées
dans des lofahges cléchées avec une Croix fleurde–
li{ée au bouc. Le Roi le rec/u Iui-mbne des mains
de Gaucier, Eveque de París,
&
il y
fic
ajoucer ces
paroles pour devife:
Exaltar humiles.
Coffe .
Meforc: de chemin dom on {e Cerr dans rou–
res !es lndes. La Coífe commune eíl: de deux mille
q uarre céns ou de deux mil le cínq cens pas Géome–
tnques, pareille a celle de France.
COSSIQ_UE. adj. T crn1.e d'Algebre. Onappelle
Nombres Conjf,ques,
les nombres d'une progreíTion
Géometrique,( Voyez PROGRESSION,) laquelle
tommehce par une
r11cine
qui faic, enfoice un
quar–
ré,
enfuice un
cubi:,
uri
quarré-quarré,
&
ainíi de
frute
:l.
l'infini en paífanc par rous les
Degrés,
ou
Í'uijfances.
Voyez DE GR E'
&PU
I S SAN CE.
~elques - uns di{enc que
Cofa
en Iralien veuc
tlire Algebre ,
&
que dela vienr Coflique. Ce
cos
·n1oc n'eíl: plus gueres en ufage.
CO S TAL, out..
8teau. [.
m. On crouve ces mots
dans
le
vieux langage , pour fignifier Aupres.
COSTE.
[.
f..
Os courbé qui prend de l'épine da dos
jufa¡u'
a
la poi'trine.
Ae
AD. FR.
Les cotes om le nr
arciculacion du cocé du dos avec les vertebres,
&
f'ardevam avec le carcilage du íl:ernon. 11 y en a
fepc en hauc appellées
Vraies c8tes
,
qui onc une
parfaice arciculanon avec le íl:ernon. Les cinq d'en–
bas qu'on appelle
Fauffes c8tes,
n'arriv~nc pas juf–
qu'a l'os de la poicrine; mais comme
(i
elles •n'é–
toienc que commencées , elles abomiílem en car–
cilages qui s'encreciennene comrne6'il-s éroienc collés
en{emb le. Leur figure eíl: faite en are. ,Les plus hau–
tes ont plus de largeur que les plus baffes. Elles fonc
a
os du coté des vertebres '
&
de celúi du íl:ernon
elles abomilfenc en carcil:tge.
Les gens de Marine appelles
C8tes
,
1¿s cerres;
les rivages
&
les rochers du bord de lamer. On dit
dans ce fe'.ns que
L a C8te ef}faine,
pour dirc, qu'Il
n'y a poinc de rochers ni de bancs de fable aux en–
virons. On appeile
C8te
en
écore
,
une Cé'>Ce caillée
en précipice. On dit que
LA
c8te court
,
pom dire
qu'Elle regarde
&
eíl: oppo{ée.
D 'un te! Cap
a
un
te!
l,eu, la CSte court cinq lieues Nord-nord-Oueft ,
c'eíl:-a-dire, qu'Elle s'avance
&
regne vers Nord-
nord-Ouefr.
.
On appclle
C8tes
on
Membres de Marine,
les
pieces qui
font
jointes
a
la guille ,
&
qui moncent
ju{qu'au p'acbord..
On appelle
C8te de lut,
une des pieces qui en
compofene le corps dans coute fon écendue;
&
C8-
te
de Melon
,
U
rt
rnorceau de Melon en forme de
core.
C8tes,
fone dans l 'Archiceél:ure , les liíl:els , qui
fur le fue d'une colomne cannelée en {éparene les
canoelures. On appelle
C6tes de dome,
les faillies
qui excedenc le nü de la convexicé d'un dome ;
&
qui
12
parcagenc égalemene, en force qu'elles ré.:
pondene a plomb aux iambages de;la cour,
&
fe
cer–
minenc
a
la laneerne. Il
y
en a de .íimples en
fa .
c;on de placebandes,
&
d'aucres ornées de moulu–
res. El les fe fonc de bois ou de brique ,
&
on les
couvre de plomb ou de bronze.
L es C$tes decoupe ,
. fon·c des faillies qui {éparenc en parcies égales la
douelle d'uhe voure fpherique . On les faic de fluc
ou de pierre,
&
on les orne de moulures :i.vecdes
ravalemens. On die auffi
C8tes de pierre
ou
de
marbre.
Ce n'eíl: aucre chofe dans l'incruíl:ation ,
que les plus étroirs
&
plus longs 111.orceaux qui fonr
beaucoup plus épais que les íimples cranches.
CO STE'.
{.
m.
L a. partie droite ou gauche d'un ttni–
m,d,
dep1tisl'aijfellejufl¡u'a la hanche.
AcAD. FR.
On appelle en termes de Marine
C&té de Vaif–
fa au ,
le Ran du Vaiffeau. Ain(i on die
Donner le
c&té, .
pour dire, Pre{enc~r le flanc. On die qu'Vn
Vaiffe au attnfaux c&té,
pour dire,qu'Ilaw1coré
plus forrque l'aucre. On die
Met tre le Vai./Jeau c8té
a
tra'Vers,
pour dire, Meccre
le
vene Cur les voilcs
de l'avanc,
&
laiífer porcer le grand hunier, en
force que le Vaiffeau prefence le coté au venc. On
die e~core gue
L'on a mis c&té en t ra'Vers,
quand le
Vaiíleau pre{ence le coté a une Forcereífe qu'on veuc
canonner.
C OS TI E R. adj. On appelle en termes de Mer
p ¡.
lotes Coflierr,
ceux qui onc une grande connoiífan–
ce des Cóces , des Rades, des Ports, des Riva–
ges. On leur a donné ce nom pour les diíl:inguer
de ceux qui gouverneoc les Vaiffeaux en pleine mer,
en prenanr la hauceur des aíl:res,
&
qu'tm appelle
H auturiers.
CO S T I E R ES.
[.
f. Terme de Jardinage. On