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(; .O R

féparé de celui du poficif, & du grand corps de

l'orgue. Il a cinq myau ~ de marche , done le pre–

mier eíl: bouché & a chemmée d'un pié de long ;

& le fecond, long auffi d'nn pié, mais ouverr. Le

troiliéme eíl: d'environ hnic pouces & demi ,

le

quatriéme d'un demi-pié , & le dernier de cinq

pouces ouvercs. On les accompagne du preíl:anr &

du bourdon ,

&

cela fait fept tuyaux. Le

Cornet

d'Echo,

eíl: un aucre jeu , qui a un quacriérne cla–

viet feparé dans les grandes orgues. Il a, cornme

le petic cornee , cinq myaux [ur marche , & dix–

neuf ronches qui jouenc.

Cornu d~pourpre.

Efpece de pourpre ou de poif–

fon qui ferr aux reincures.

On appelle en cermes deMer,Cor;utd'épice,cerraine

broche de fer done on fe ferc pour épicer une carde.

CORNETIER. f. m . Arcifan qui refend les comes

des Breufs cués , & qui les redrefle avec des fers

chauds & aucres iníl:rumens , pour les vendrc

a

ceux qui fonc des peignes & des parencmes.

.

CORNETTE. f. m. Oflicier de Cavalerie, qui eíl:

créé par le Roi pour porter l'étendarr dans cha–

que Cornpagnie de C hevaux-legers , & dans cha–

que Compagnie de Dragons. Les Moufqnecaites du

Roí onr nn Comerte & un Enfeigne, & les Gen–

darmes ont

w~'

Guidon,au lieu d'un Cornette. Com•

me le Cornete eíl: d'ordinaire le croiíiéme Oflicier

de la Compagnie; il la comrnande quand le Capi–

raine & !e Lieurenanc ne

s'y

crouvenc poinc. S'il

y

a

un Sous- Liemenanc, c'eíl: lui qui precede. Le Cor–

necee a fon poíl:e

a

la rece de l'Elcadron dans un

cambar , & ti le prend encre le rroiliéme & le qua–

rriénte rang dans une marche. Le Roi fupprima les

Cornecces en r668. n'ayanc rerenu fur pié que

lui de la Compagnie du Colonel gcrieral de la ~ a–

valerie legere, & celui de la Cornpagnie du Meíl:re

de Camp gen ral,& Sa Majeíl:é les récablic en,1672.

CORNETTE: f. f. Cécoic amrefois le devanc d'un

chaperon ou bourreler qu'on encorcilloir fur la fon–

raine de la rete , & _on l'appelloit ainíi , de ce qu'–

apres avoir fair cous ces tours , les boucs forrnoíenc

f ur la tete deux manieres de peri tes comes. Pre –

fenremenr la Corn ctte eíl: une marque de Magif–

rrarure , & on la porte pendance des deux corés

des épaules , & le chaperon

par derrier

e. C'eíl: l'u–

fage des Confuls en diverfes Villes.On appelle auffi

Con,ette,

une large band

'écoffe de foye que les

Doél:e1,1rs en Droit port

ne aucrefois aucour du

cou, & qui pendoir jL1fqu'a terre. ~ el ques Pro–

feífeurs en porcenc encare au College Royal.

Comette.

Tenue de Marine. Pavillon quarré &

bla ne , qui marque la qv.alicé ou

le

caraél:ere du

e

hef d'Efcadre. Il le pprre au grand mar quand il

a le cornmandemenc en chef, & ne le porte qu'au

m&r d'artimon quand il eíl: en corps d'arrnée. La ·

Coroetre doir erre fendue par ·Je milieu des deux

riers de fa hauceur ,

&

fon battanr doir avoir quatre

fois celle du guindanc.

Cornette.

Sorte de fer qui a huir ou neuf piés de

longueur, ero is pouces de large , & qui eíl: épais de

quacre a cinq lignes.

C'eíl: aufli une grande plaque de fer de dix-huic

ou vingc !ivres, forgée au bout d'une barre pour en

faire un foc de charrue.

Cornctte.

Tenue de Fauconnerie. La houpe,ou le

•,

riroir de defli.1s !e chaperon de l'Oifeau.

Cornette.

Sorce de fleur fauvage , fernblable 'a

la violecre , & qui. cro1t parmi les blés rnurs. II y

a auffi de la

Cornettc crd tiv ée,

&

cell e-la eíl:

lim–

pie, double , violette , incarnare , panachée,

&c.

CORNICHE.

f.

f. La croiliéme & la plus haute p.ar–

tie de l'encablemenc. Ce moc viene du Latín

Coro-

e o·R

nis

,

qui veur dire Couronnement; & on donne le

110111

de

Corniche

a

rouce fo.iilte profil ée, qui cou–

ronne un corps. Elle

eft

d1fference fel on la differen–

ce des ordres. La Totcane e!l: fans ornement

&

celle de comes qui a le moins efe moulure. La Do–

rique eíl: ornée dede nticules comme l'Ionique, (J_Ui a

auJii. quelquefois fes moulfües raillées d'ornemens.

La Cori~hienne e!l: celle de tm~res qui a le plus

de mouiures, forc fouvenr ca1llees ,

&

des mo–

dillons ,

&

meme quelquefois des demicules. La

Compoíice a des denticules & fes moulures tailiées

avec _des ~anaux fous fon placfond. .On appelle

Cormche

d

appartement

roure fadlie qm ferc a fou–

~emr le platfond ou le cinrre d'un apparcemem~

&

a couronner le lambns de revetemenr s'il y en a.

La corniche de couronnement

,

e!l: la derniere d'une

fa~ade; fur !aquel!~ pofe le cheneau d'un comble.

Il

y

a encare divertes forces de Corniches

l'une

Architravée

,

qui eíl: confondue avec l'archirrave

&

done on fupprime la frife; l'amre

Mutilée

don;

la faillie eíl: coupée au droit du larmier, ou c~upée

en plarebande avec une cymaife ; l'aurre

Conti-–

nue

,

c'e!l:.a-dire , qu'aucun corps n'incerrompc dans

fon écendue

&

fes retours ,

&

gui remre dans el–

le-meme; & l'aucre

Coupée

ou

f ntcrrompue

,

qui

1~e regne pas de fuite a caufe de quelque corps qui

l mrerrompt dans fon cours.

La Corniche en cham–

frain,

efl:

lans moulC1res ,

&

la Cerni, he vo~nte,

eíl: come cornic~e de menniferie chamfrainée par

de_rnere ,

&

qm e!l: faite pour couronner un lam–

bns ,

&

former les quadres des renfoncemens de

fofice. On app~lle

C_ornic~e de placard

,

celle qui

c? uronne la _decoranon d une porte ou d'une croi–

fee de menu1tene;

Corniche circulaire,

celle du de- .

dans ou du dehors de la rour d'un dome;

Corniche

rampante

,

la Corniche d'un fronton pointu , &

Corniche cintrée

,

celle qui dans fon élevation e'íl:

recournée en cincre ou en arcade.

CORNIER ,

ER E,

adj. Terme d'Archireél:nre. On ap–

pelle

Pi!aflre Cornier,

un Pila!l:re qui e!l: dans l'a n–

gle , ou qui faic l'encoignure d'un báriment ou de

quelque chambre;

&

P oteau x Corniers,

!es o-ran–

des P1eces _de bois·qui fonr dans lesjangles des°pan–

neaux de Charpentene. Ce mot fe die auili des gros

arbres gu'on choilit par amerité

de Jull:i

ce,

&

qui.

fervenr a marquer les bornes des coup.es

&

vences

des bois caillis & de ceux de haute futaye. On les

nornme

Piés Cor.niers,&

ils fonc ordinairemenc dans

les angles des plans & figmes que fonr les 4wen–

reurs de ces coupes.

Corniers,

fe

prend au plnriel fub!l:anrivemenr

&

les :5elliers donnenr ce nom aux quacre quenouil~

les done l'Imperiale d'un carofle eíl: foucenue.

CORNIERE.

f.

f. Joincure de deux pences de coir

dans l'angle de deux corps de' logis qui fop.t joims

enfemble.

·

On appelle

en

termes de Charpenterie,

.'f

ointure

Cornierc ,

le Canal de plomb ou de cuile qui e!l: le

long d'un angle de denx roics ou batimens.

Corniere ,

ell: auili un tenue de Blafon, & veur

dire , Une anfe de pot; qui a pris ce norn a caufe

q~'elle a fuccedé aux comes ou anfes que f on met–

co1c :inClennernenc aux angles d,es, Aucelr ,, des

ta–

bles , des cofres & antres chofes , pour les poner

plus faci!emem.

CORNOUILLER. f.

111.

Arbre dur qui porte,un fruir

longuet en fa~on d'olives. Ce fr uir , que l'en ap–

pelle

Corn¡¡uitle,

eíl: ven au comrnenceaienc,

&

en

mí'iriíimt il deviene rouge. II

y

a un Cornouiller

mále

&

un Cornouiller fernelle Le mále eíl: hauc

de douze coudées , &

1

la feuille co~me l'A–

mandier , mais plus épai.ífo &. plus graire. Son