2,66 ·
Có Q
Coque
de
L evant,
Graine [emblable aux b~y~s
de Laurier , laquelle mife en poudre
&
appreree
enivre le poiffon
&
en faic moum la plus grande
parrie. L'ufage en eíl: défendu.
.
Coque
,
en parlam de ver a foye , eíl: ce qm le
omvre
&
['enferme.
COQ!!ELICOT.
[.
m. Fleur d'un rouge rres-vif, qui
cro1e dans les blés en mamere de pavo r fimple,
&
qui eíl: en effer une ef¡:,ece de pavor Í~lVage.
11
a de
l'ufage dans la Medecme ,
&
on en
fa1t
des fyrops,
Voyez PAVOT rouge.
C OQgELUCHE.
[.
f. Vieux mor. Mal épidem\–
que, qni eut grand cours en
r
557.
&
qm
fic
mounr
un arand nombre de perfonnes. On en rrouve la
de[iriprion dans Valeriola Medecin.
Coqueluc.he,íelon Rabelais , vent dire , Capuchon de Mome.
Borel die que c'eíl: dela qu'eíl: venu le mor de Lan–
guedoc ,
Coucuruche,
qui fignifie, La poince
&
la
fommicé de quelque chofe. On a d1raufli
Coquc–
lucher,
pour dire , Erre acceinc du mal appellé
Co–
queluche.
·
Pare,llement m'avertis
ji
tous ceu:t:
D e
ton quartier ont été
ji
toujfeux ,
Comme deflt on va coqueluchant.
C O
Q_U E R E LLE S. f. f. T erme de 13lafon. Le
Pere Menecrier die que ce fonc les bour[es de l'Al–
k akengue, qui eíl: une efpece de morelle qui pone
des bayes dans des follicules, qui refiemblenr a des
vcflies enflées; ce qui le faic appeller
Solanum Veji–
carum .
-coQyES.
[.
f. P· On appelle
Coques ,
en termes de
Serrurerie , de pecite's pieces de fer qui fervenr
a
,conduire le pene d'une ferrure ,
&
dans lefquellcs
enrre l'auberon.
COQyESIGRUE.
l.
f. Poiffon Maririrne que les An–
ciens appelloienr
Clyjler ,
parce qu'on cient qu'il fe
donne des clyíl:eres avec de l'eau de h mer. Com–
me cela parofo fabuleux , il y a grande apparence
que c;'eíl: dela qu'eíl: venu Le mor de
Coquef,grue,donr
fe fervenr quel ques-nns pour fignifier ce qui eíl: fri –
vole , chimerique.
C OQ!!ET .
[.
m. Sorce de pericbareau qu'on amene
de Normandie a Paris. On die
Coqrteter,
en parlanc
d'un homme
l}UÍ
avec un aviron mene un baceau par
fon arriere.
C'eft aufli un peri emarcean de bois , qui rienr
une fu[ée dans les Moulins
a
foye .
C O Q_U 1 L LA.. GE.
[.
m. Arrangemenc de diffe–
renres coquilles , donr on forme des comparrimens
de vouces
&
de lambris. On en fait aulTi divers or–
nemens de groces
&
de ba/Tins de fonraines d:ms
les jardins.
COQ!!ILLE.
[.
f. Ornemenr de Sculpture qui fe mee
au cu-de-four d'une niche. Il eíl: imité des conques
marines. Ce mor vienedu Lacin
Cochlea ,
Lima<¡on.
C
oquilles doubles ,
fom celles qui onr deux ou rrois
lévres.
Coquille,
[e die ·auíli d'un petic omeínen t
qu'on raille fur le contour d'un qnarc de rond ,
&
en
general les Ouvriers donnenr le nom
de Coquille
a
deux morceaux de rn éral pareils , aboucis en relief
pour erre foud és enfemble , comme fon t les deux
moiriés,d'u ne Aeur de lis oud'un e boule.
On appelle
Coquille d'cfcalier ,
dans un eícalier
a
vis de pierre, Le defious des marches qui rournenr
en lima<¡on
&
pprrenr leur délard ement;
&
dans un
. efralier de bois, foic qn'il foir rond ou quarré , la
Coquille
eíl: le deffous des marches dt lardées,laccées
&
ravalées de platre.
On appelle
Coquille de ba/Jin,
ou
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affin encoquil- '
le,
Un baílin faic en conque,
&
done !'san combe
par gargouilles ou par napes.
Coquilte,
eíl: auíli un cercain oucil queles Lapidai-
COQ C OR
res mettenr au bouc des renailles dom ils fe fervent
pom\.!_ailler le diama nc.
Coqttille,
eíl: encare un perie morceau de fer en
fo rme de coquille dans un loquee,
&
il ferc a faire
0L1 vrir la porte en mecranr le doigr defius.
Les Medecins appellenr
Petite Coquille,
Le creux
de dedans l'oreille.
Coquille,
[e dit aufli d'une fe –
wnde caviré qui ell: dans l'oreille ªlJ-dela du tam–
bour. C'eft ce qLte d'antres nommenr
le Baffin.
Elle
conrient un air narurel
&
interne , qui [ere a l'ouie,
parce qu'il re<¡oic fans peine l'impreflion de l'air de
dehors.
Co<¡ui!le,
a éré au/Ti aurrefois une force de coifo.
re pour les femmes.
D emoifelles pour paroítre gentilles
Portent ennuit de
ji
jttfles coquilles
,
~'il famble aclvis qu'elles foient décoifée1.
Borel précend que c'eíl: ~ela que le 110111 de
Coquil.
liere
a
écé donné a nne ru e de Paris , apparemmenc
a caufe qu'on y débicoit cetre forre de co1fure.
Coqtúlle.
Ce fonr des coupeaux de Menuifier par
le rravail du raboc feuilleret. L'on faic des rapés de
vin
avec des coquilles de bois de Herre ou Fou–
ceau.
COQYINE.
[.
f.
Mor du vieux langage qui fignifioit
un Por. Borel faic venir de a le nom de
Coc¡uin
qu'on donne a un miíerable , comme voulanr di–
re , ~i a befoin d'aller dans les cuifines cl'aum ü
pour vivre. On a die auffi
Coquelle ,
dans le meme
fens.
COQgIOLE.
[.
f.
Petire herbe qui cro1t enrre les
blés, íur-rout parrni l'orge
&
l'efp eaucre. Elle
a
fes fenilles comme le fromenr , mais moins fe r–
mes,
&
un ruyau fon menu , a la cime duque! elle
jecce deux ou trois grains rouges, done Vécorc~
&
la fignre refiemble nt a l'orge, mais qui iont pour–
tanr plus coum;s , plus enAées
&
plus cannelées ,
&
qui onr beaucoup de barbe , mince , longue
&
poinrne. Galien dit que felon ce que le gofre de la
Coquio!e faic conno1cre, elle a une, vertu refoluci–
ve ,
&
qu'elle eíl: propre a guerir les
fiíl:nles
de¡;.
y_eux
&
les flegmons endurcis.
COR.
[.
m. Iníl:rumenr en demi-cercle avec deme
trous,
&
faic ordinairemenc de méral. On s'en fere
a la chaffe ,
&
on en fonne en foufHanr. N icod die
q ue le Cor d'un Veneur n'eíl: pas la trompe d'airain
donr on fe ferr aujourd'hui, mais up Cor d'yvoire
ou de come :
car,
ajoíhe- t'il,
leJ anciens Veneurs
n'ufoient
ji
ce n'ejl de cors , comme fa peut connoitn
pttr les anciens livrcs, dont procedent ces manieres
de
parler entre Veneurs
,
Come requete , come en
graillant un long mor.
T o,,tefois au facond livre
d'A–
madis fe lit :
Car il éroic foivi par une meure de
chiens courans, faiíanr grand devoir de lui faire
rendre les abbois ,
&
a
ce faire les incicoir nne trom–
pe d'yvoire, laquelle l'on o-yoic fonn er apres la bece,
i'vfais des Effard_s , Redu[teur dr,d, t Romant
,
a reprc–
fan tél'ufage defon tems,qui étoit
&
efl de trompes au
lieu de cors,
&
a rctenu la matiere dont les Cors
étoient communément faits, difant, T rompe d'yvoire,
ores que tor,tes trompes foient fai tes dairain.
Il y a un
Cor de mer.
C'efl:
une coquille rude par
dehors ,
&
unie
&
blanche, par dedans. Eil_e eíl: lar–
ge par le mi!ieu :
&
va en poinre; ce
~Lll
!_a rend
propre
a
recevo1r la bonche de celm qm veut
corner.
Cor ,
en termes de Chaffc, Ce die des Chevillí'ircs
qui forcenr dí marrein de la rece d~ Cerfs fu r
\.