Previous Page  281 / 702 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 281 / 702 Next Page
Page Background

t:oo

Có]P

coo

C

O O R D E S. f. f. Vieux mor. Cicrouilk~.

COP

COP.

f.

111. Vieu x mot. .Cou'p. 011 a dit autii

Copter

ou

cobter

,

pour dire , Frapper, dn Grec

":,,1w,

qui

veut dire la meme chofe.

COPAL. f. 111. Refine blanche

&

tranfpareme, que

les Mexiquai'ns appéllent ainfi par excellence , dn

nom commun qu'ils donnent a toutes les Refihes

odoranres, dom ils diíl:inguent les differentes efpe–

ces par un furnom particulier. C elle-ci diíl:ille d'un

Arbre dont les feuilles font femblabks

a

celles du

chene , mais plus longHes. Le fruir en e11 rond ,

de ·couleur rougeatre,

&

de meme gout que la Re–

fine, qui coule quelqnefois d'elle-meme,

&

lJLtel–

quefois lorfque

I'

Arbre eíl: incifé.

COPALXOCOTL. f.

m.

Arbre de la NouvelleEf–

pagne , que lés Sattvages appellent auíli

Pompo–

qua.

11

a les feuilles fernblables a nos Ceri!iers ,

&

porte un fruir qui relfembl'e a de perites pommes.

Elles font douces, mais aíl:ringences;

&

diíl:illent

une cerraine falive forc glurineufe , laquelle érant

appliquée güerit

bt

fiévre

&

les déjeél:ions fangui–

nolentes. Les Efpagnols appellenr ce fruit

Cerrfe

gommeufe.

Le bois de cet Arbre fe coupe .aifément,

fans qu'il fe fende jamais.

II

n'eíl: pas fujet aux

vers ,

&

approch~ de la femeur

&

de la faveur du

Copa!.

.

_

COPARTAGEANT,

ANTE.

ádj. \ Terme relatif de

Prarique. Celui qui parcage quelqne chofe avt:c un

aucre.

L es Copartageans dans une foccejfion .

_COPERMUTANT. adj. Tenue relacif ele matiere

Beneficiale. Célui qui permute un lk nefice avec un

aurré.

L 'ún des

C

opermuta'ns.

·

CO

PHTES. f. m. Chrériens Schifmáriques d'Egypre,

qui fuivent les erreurs de Diofcoms

&

d'Euriches ,

&

qui dépendent el'un Patriarche appellé Patriar–

che d'Alexandrie, qui demeure au grand Monaf–

rere ele fainc Macaire , a vingc lieues du Caire,

pres le Nil. On les no111111e

Cophtes

ou

Cojhites,

non pas

a

canfr ele leur Profetlion , mais parce que

les Egypriens fo nt appellés

Cophti

dans le Thal–

mud. Cerre nation eíl: tres-ignorante ,

&

la plus

grande· partie de leurs Prerres fc;aic

a

peine lire.

lis jeünenc taus les Mercredis

&

les Vendredis ,

&

ont les ~acre-Tems quarre fois l'ann ée. Ils ne

baprifem point les -enfans s'ils n'ont quarre jours ,

&

incontinenc apres

le bapceme qu'ils font par

u·iple immcr!ion , prononc;anc

a

chacuhe les pa–

roles qui fom la forme de ce Sacremenc, ils leur

donnenc la Cene,

&

en meme-cems toLts

l es

faims

Ordres qui fom an-delfous de la Pretrife. Leurs

parens promettenc pour enx chaíl:eré jufqu'a fei ze

ans,

&

d'obferver rous leurs jeünes. Ils admmif–

rrenc la Cene avec du pain levé

&

fous les deux ef–

peces. Ils rejecrent l'arricle du Symbole de Nicée ,

qui dit que le Sainc-Efpric procede du Fils,

&

coh–

damnenc le Concile de Chalcedo;ne. lls lifenc pu–

bliqnemenc l'Evangile de 'N icodeme , rejercenc les

Prieres pour les Mores

&

le Purgaroire,

&

n'ad1i1i–

niíl:renc aux malades ni la Cene ni l'Excreme-Ohc–

tion. Il n'y a que dans les Villes , ot't ils gardenc les

Dimanches

&

les jours de Fe:es ,

&

ils ma.rienc

fans difpenfe d:ms le fecond degré. Ils eiennenc que

l'Eglife Romaine eíl: hererique,

&

fe fer venc de la

langue Chalda.ique pour dire la Me/le. Ils demeu–

renc aílis fur un carte,1u , d'ou ils ne fe levent que

¡iour

f.J.ire la confecraeion ;

&

fonc en cela con-

Tome l.

COP

Có Q

2.61

formes ,ª

1

l'Eglife -~atine, puifqu'ils croyenc _la pre.!.

fence ree,le au (ame Sacremenc ,

&

la cranITubíl:an–

ri2rio11. Apres qu'~ls on,cconfacré on d~ribue un pe –

m marcean de pa111 a rous cenx qlll fonc prefers.

Ils

porrenc des aubes de farin blañc dans cecre cé–

rémonie,

&

fonc rous marqués fur

1e

fronc ou fur

la main du !igne de la Croix , qu'on leur imprime

·avec un fer chaud. Ils

fónt

en poffeffion dela Mai–

fon

011

ils préeende·nc que Nocre-Sei·gneur, la Vier–

ge

&

faincJofep_h onc 'demeuré fept ans en Egyp–

re,

d:ms une peme Villé qui n'eíl: qu'a une Iieu'e du

grand Caín~. _ Ils

y

onc une perite Eglife avec deux

Aucels ,

&_

pluÍle~1rs Mtmaíl:et:es en Egypte

&

dans

la Theba1de , on ils v1venc da'ns une orande indi–

ge~ce. ,Les liet;x qu'ils occupenc fomfi~a~propres,

qu 1ls_n onc bien fouvenc fur leu_r Autel -qu une pe –

·'t!te p1ece d_e fann, fur laqqell"e tls ·confacrene.

11

y a

dans Jerufalem quelques Fanulles

d"e

Cophtes, qui

om

une Parotffe

&

une pénce Chapelle ·dans l'E–

glife du faint Sepulcr·e.

COPRO_PRIE_TAIRE. _f. m._Terme de Pracique. Ce•

hu

qut poílede par md1v1s la proprieeé d'une m'ai–

fon

óu

d'une eerre.

C .OQ

COQ_ f. iu. Difeau domeíl:icj_ne qui a une barbe fous

la gorge

&

une crece fur la rece. C'efi: le male de

b

paul e. ~ elques-uns fonc venir ce mot de

Coccus

·ou

Cochenille;

a

cauft: que fa crece eíl: rouge; ou de

ce qu'e1~- Br;~?n

_Coq

'.

!igni.fie rouge.

__M. Mén

_age

cro1t quila ere fatt de

Cloc¡us

ou

Cloc

,tare.On

nent

que

le

Coq

efl:

en'nemi du Lían.

11

y a un

Coq de

bois,

qlll eíl:

uh

01feau plus gros que le faifa nd.

Il

a

les fourcils eres-rouges,

&

fes plumes

fom

noiratres,

húfanres

&

changeal,ces.

Le Coq fauvage

,

eíl: une

efpece de F~ifand parriculier qui fe trou\re dans les

Pays s·eptenchonaux.

'

Coq d'l nde.

Gros oifeau qui eíl: domeil:iqué ,

&

qui nous a éce apponé des Jneles Occiderira!es.

ll

y

a un

Coq l ndien

·,

for"t dilferent dé celu1qu'on

nomme Coq d'!nde. II a été apporré d'Atrique ,

&

a fon plumage noir,

a

la referve du dos, dom Id

plumés vers la bcine fonr de couleur dé gris de

noyer ,

&

quelqu e peu blanche.

L'es

Voyageurs

parlenc d'un

Coq du

7frcjil

q ui

eft

rouc verc,

&

qui

a (ttr

la tete une creré

otÍ

pánache de phimes

n01res.

'coq.

T erme d'Horlogeti"r. Piece vuidée qui rieni

l'e balancier fúr la platine ele la Montréi

On appelle e1i termes de Me1:

Co9 du Vaif{eau,

le Cuifinier de l'équipage.

C

oc¡,

Planee fibreufe qui eíl: roú jours vérre,

&

qui

fe pla1t dans la cerre feche

&

maigi:e.

COQYARDEAU. f. m. Vieux mor. Galanc , ai-

feur de douceurs.

S 'un Coquardcau

;

!!l.!!,i

fo it nouviau

'

Tombe en leurs mains

,

C'eft un oifeau

,

Pris au gluau

,

Ne plus

,

ne moins.

C O Q._U AR DI E. f.

f.

Vieux mot. Avanture,

D evers la Leve en Picardíc

,

.Avint une g,and'Coquardie.

COQYART.

f.

m. Vieuxmor. Ja[eur, conceu1:. Il

a été pris auffi pour un liomme qui contrequarre les

aurres.

COQYE. f.

f.

Ténne de Mer. Faux pli qui fefait

a

une corde qui eíl: rrop rorfe ,

Oll

qu'on n'a pas

pri3

foin de décordre,