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Có]P
coo
C
O O R D E S. f. f. Vieux mor. Cicrouilk~.
COP
COP.
f.
111. Vieu x mot. .Cou'p. 011 a dit autii
Copter
ou
cobter
,
pour dire , Frapper, dn Grec
":,,1w,
qui
veut dire la meme chofe.
COPAL. f. 111. Refine blanche
&
tranfpareme, que
les Mexiquai'ns appéllent ainfi par excellence , dn
nom commun qu'ils donnent a toutes les Refihes
odoranres, dom ils diíl:inguent les differentes efpe–
ces par un furnom particulier. C elle-ci diíl:ille d'un
Arbre dont les feuilles font femblabks
a
celles du
chene , mais plus longHes. Le fruir en e11 rond ,
de ·couleur rougeatre,
&
de meme gout que la Re–
fine, qui coule quelqnefois d'elle-meme,
&
lJLtel–
quefois lorfque
I'
Arbre eíl: incifé.
COPALXOCOTL. f.
m.
Arbre de la NouvelleEf–
pagne , que lés Sattvages appellent auíli
Pompo–
qua.
11
a les feuilles fernblables a nos Ceri!iers ,
&
porte un fruir qui relfembl'e a de perites pommes.
Elles font douces, mais aíl:ringences;
&
diíl:illent
une cerraine falive forc glurineufe , laquelle érant
appliquée güerit
bt
fiévre
&
les déjeél:ions fangui–
nolentes. Les Efpagnols appellenr ce fruit
Cerrfe
gommeufe.
Le bois de cet Arbre fe coupe .aifément,
fans qu'il fe fende jamais.
II
n'eíl: pas fujet aux
vers ,
&
approch~ de la femeur
&
de la faveur du
Copa!.
.
_
COPARTAGEANT,
ANTE.
ádj. \ Terme relatif de
Prarique. Celui qui parcage quelqne chofe avt:c un
aucre.
L es Copartageans dans une foccejfion .
_COPERMUTANT. adj. Tenue relacif ele matiere
Beneficiale. Célui qui permute un lk nefice avec un
aurré.
L 'ún des
C
opermuta'ns.
·
CO
PHTES. f. m. Chrériens Schifmáriques d'Egypre,
qui fuivent les erreurs de Diofcoms
&
d'Euriches ,
&
qui dépendent el'un Patriarche appellé Patriar–
che d'Alexandrie, qui demeure au grand Monaf–
rere ele fainc Macaire , a vingc lieues du Caire,
pres le Nil. On les no111111e
Cophtes
ou
Cojhites,
non pas
a
canfr ele leur Profetlion , mais parce que
les Egypriens fo nt appellés
Cophti
dans le Thal–
mud. Cerre nation eíl: tres-ignorante ,
&
la plus
grande· partie de leurs Prerres fc;aic
a
peine lire.
lis jeünenc taus les Mercredis
&
les Vendredis ,
&
ont les ~acre-Tems quarre fois l'ann ée. Ils ne
baprifem point les -enfans s'ils n'ont quarre jours ,
&
incontinenc apres
le bapceme qu'ils font par
u·iple immcr!ion , prononc;anc
a
chacuhe les pa–
roles qui fom la forme de ce Sacremenc, ils leur
donnenc la Cene,
&
en meme-cems toLts
l es
faims
Ordres qui fom an-delfous de la Pretrife. Leurs
parens promettenc pour enx chaíl:eré jufqu'a fei ze
ans,
&
d'obferver rous leurs jeünes. Ils admmif–
rrenc la Cene avec du pain levé
&
fous les deux ef–
peces. Ils rejecrent l'arricle du Symbole de Nicée ,
qui dit que le Sainc-Efpric procede du Fils,
&
coh–
damnenc le Concile de Chalcedo;ne. lls lifenc pu–
bliqnemenc l'Evangile de 'N icodeme , rejercenc les
Prieres pour les Mores
&
le Purgaroire,
&
n'ad1i1i–
niíl:renc aux malades ni la Cene ni l'Excreme-Ohc–
tion. Il n'y a que dans les Villes , ot't ils gardenc les
Dimanches
&
les jours de Fe:es ,
&
ils ma.rienc
fans difpenfe d:ms le fecond degré. Ils eiennenc que
l'Eglife Romaine eíl: hererique,
&
fe fer venc de la
langue Chalda.ique pour dire la Me/le. Ils demeu–
renc aílis fur un carte,1u , d'ou ils ne fe levent que
¡iour
f.J.ire la confecraeion ;
&
fonc en cela con-
Tome l.
COP
Có Q
2.61
formes ,ª
1
l'Eglife -~atine, puifqu'ils croyenc _la pre.!.
fence ree,le au (ame Sacremenc ,
&
la cranITubíl:an–
ri2rio11. Apres qu'~ls on,cconfacré on d~ribue un pe –
m marcean de pa111 a rous cenx qlll fonc prefers.
Ils
porrenc des aubes de farin blañc dans cecre cé–
rémonie,
&
fonc rous marqués fur
1e
fronc ou fur
la main du !igne de la Croix , qu'on leur imprime
·avec un fer chaud. Ils
fónt
en poffeffion dela Mai–
fon
011
ils préeende·nc que Nocre-Sei·gneur, la Vier–
ge
&
faincJofep_h onc 'demeuré fept ans en Egyp–
re,
d:ms une peme Villé qui n'eíl: qu'a une Iieu'e du
grand Caín~. _ Ils
y
onc une perite Eglife avec deux
Aucels ,
&_
pluÍle~1rs Mtmaíl:et:es en Egypte
&
dans
la Theba1de , on ils v1venc da'ns une orande indi–
ge~ce. ,Les liet;x qu'ils occupenc fomfi~a~propres,
qu 1ls_n onc bien fouvenc fur leu_r Autel -qu une pe –
·'t!te p1ece d_e fann, fur laqqell"e tls ·confacrene.
11
y a
dans Jerufalem quelques Fanulles
d"e
Cophtes, qui
om
une Parotffe
&
une pénce Chapelle ·dans l'E–
glife du faint Sepulcr·e.
COPRO_PRIE_TAIRE. _f. m._Terme de Pracique. Ce•
hu
qut poílede par md1v1s la proprieeé d'une m'ai–
fon
óu
d'une eerre.
C .OQ
COQ_ f. iu. Difeau domeíl:icj_ne qui a une barbe fous
la gorge
&
une crece fur la rece. C'efi: le male de
b
paul e. ~ elques-uns fonc venir ce mot de
Coccus
·ou
Cochenille;
a
cauft: que fa crece eíl: rouge; ou de
ce qu'e1~- Br;~?n
_Coq
'.
!igni.fie rouge.
__M. Mén_age
cro1t quila ere fatt de
Cloc¡us
ou
Cloc
,tare.Onnent
que
le
Coq
efl:
en'nemi du Lían.
11
y a un
Coq de
bois,
qlll eíl:
uh
01feau plus gros que le faifa nd.
Il
a
les fourcils eres-rouges,
&
fes plumes
fom
noiratres,
húfanres
&
changeal,ces.
Le Coq fauvage
,
eíl: une
efpece de F~ifand parriculier qui fe trou\re dans les
Pays s·eptenchonaux.
'
Coq d'l nde.
Gros oifeau qui eíl: domeil:iqué ,
&
qui nous a éce apponé des Jneles Occiderira!es.
ll
y
a un
Coq l ndien
·,
for"t dilferent dé celu1qu'on
nomme Coq d'!nde. II a été apporré d'Atrique ,
&
a fon plumage noir,
a
la referve du dos, dom Id
plumés vers la bcine fonr de couleur dé gris de
noyer ,
&
quelqu e peu blanche.
L'es
Voyageurs
parlenc d'un
Coq du
7frcjil
q ui
eft
rouc verc,
&
qui
a (ttr
la tete une creré
otÍ
pánache de phimes
n01res.
'coq.
T erme d'Horlogeti"r. Piece vuidée qui rieni
l'e balancier fúr la platine ele la Montréi
On appelle e1i termes de Me1:
Co9 du Vaif{eau,
le Cuifinier de l'équipage.
C
oc¡,
Planee fibreufe qui eíl: roú jours vérre,
&
qui
fe pla1t dans la cerre feche
&
maigi:e.
COQYARDEAU. f. m. Vieux mor. Galanc , ai-
feur de douceurs.
S 'un Coquardcau
;
!!l.!!,i
fo it nouviau
'
Tombe en leurs mains
,
C'eft un oifeau
,
Pris au gluau
,
Ne plus
,
ne moins.
C O Q._U AR DI E. f.
f.
Vieux mot. Avanture,
D evers la Leve en Picardíc
,
.Avint une g,and'Coquardie.
COQYART.
f.
m. Vieuxmor. Ja[eur, conceu1:. Il
a été pris auffi pour un liomme qui contrequarre les
aurres.
COQYE. f.
f.
Ténne de Mer. Faux pli qui fefait
a
une corde qui eíl: rrop rorfe ,
Oll
qu'on n'a pas
pri3
foin de décordre,