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C ON

re

Contrevents,

de fauíks pÍeées de fer qu'on mee

au derriere d'une pone.

CO NT REVENTER. v. n. Meccre des píeces de bois

obliqnemtnc pour comrebouter ,

&

p_our ernpe–

cher

le

1riouvemem que peuc cauier la v10!ence des

v encs.

CONTREUVE. f. f. Vieux moc qui íignifioic, U n

come inventé , une fable faice d. plaifir. On a die

au/li

Controwvatlle

dans

le

merne fens .

CONTUNDANT,

ANTE,

adj. Terme dom fe fer–

venc les Chiruro-iens, loríque dans leurs rapports

ils parl enc d 'inl1~um.ens qui froi/Tenc

&

qui ne cou–

penc pas, comme fon e les _batons

&

les marceaux.

C 'ette blejfiire a étéfaite avec un inflrument contun–

dant.

CONVENANCER. v. a. Vieux mot. Faire paél:ion,

demeurer d'accord par ítipulation ou autremenc d'u–

ne chofe qui eíl: diípucée entre les panies.

Dela.

vicnt,

die Nicod,

c¡u'en aucuns anciens Romans

,

on

trouvc ces manieres de parler,

Ils onc ainfi convenan–

cé,

Et

Convenarícer une Filie ou Femme

a

fomr

rnariage,

c'efl- a-dire Fiancer; car on appelle auífi

C onvenances,

les articles convenus

1tcc"rdés en un

Traitéde mariage,

Ec Convenancer une Fille aquel–

~u'un pour femme,

C'eflla tui promettre

&

accorder

a femmc future.

On a dtt au/li

Conv cnance,

pour

Promeífe, paél:e;

&

T cni,· le Convant

ou

Convent,

póur dire, Faire la chofe que l'on écoit conv enu de

faire.

CONVENANT, ou

Convenant Juré. [.

m. Ce mot

s'eíl: die autrefois pour P,aél:ion; fur quoi

le

meme

N icod ajofoe.

ll

efl prim en Amadu pour la chofe

promife.

'!A

madis cttt voulu ét re mort, non pour_le

mauvais traitementqu'on luifaifoit,mais pour leCon–

vcnant que la D ame de Gantaji leur vouloit fairc pro–

mettre

,

lac¡uelle jignification étre telle en ce lieu

,

fa

montre ajfés par le précedent pourparléde ladtte Dame

avec Amadis

;

car

Convenant

proprement comme

il

en

u.fe

apres ,iudit chapttre,

&

ailleurs audit livre,

c'efl la promej/e flipulú, dont l'ejfet eflla chofe pro–

mt_[e.

On appelle

Convcnant

,

une Contederacion qui

fue faite en Ecofü:l'an 1638, dans lede!Ieindefai–

re recevoi, une nouvelle Limrgie ,

&

de chan–

ger les cérémonies de la Religion. Il

y

avoir crois

chefs principaux dans ce Convenanc. Le premier

éroit pour obliger ceux

a

qLÚ on le vouloir fa ire re–

cevoir, de renouveller le Íermenc qui avoir écé faic

par leurs Ancetres de défendre la précendue pureré

de la Religion ,

&

les droics du Roi coime l'Egliíe

de Rome ,

&

de s'attacher inviolablemenc

a

la

Confe/lion de Foi dreffée en

1

580.

&

que les Ecacs

Generaux d'Eco/Te avoienc confirmée l'année foi–

vance. Le fecon d chef de ce meme Convenanr ,

concenoir un précis de tour ce qtú avoiréré arreré

par les Erars Generaux ponr la conftrvation de la

Religion Reformée

a

leur maniere, ranc pour la

doél:rine que pour ce qui regardoir la difcipline. Et

le troifiéme, impoíoir une obligarion de ne plus ap–

prouver le Gouvernement Ecc efiaíl:ique par les Eve–

ques ,

&

de ne rien íouffri~ de ce qui ne foroic pas

felon leur Confeffion de Fo1. Charles I. qui regnoic

alors en Anglererre, rejetta ce Convenanr, comme

rérnéraire,

&

capable de poner fes Sujecs a la revol–

ee. Ceux qui écoienc du parci conrinuerenr leur li–

gue ;

&

enfin les Ecacs d'Ang ererre res:urenc

&

íi–

gnerentle Convenanc en 1643. afin d'érab! ir l'tmi–

formiré dans les rrois Royaumes d'Anglecerre, d'E–

coífe

&

d 'Irlande. Le Convenanc que le Ro1 per–

mir en r

6

3S . fue appellé

le Convenant du Roi,

mais

il fue fair avec de cercaines reíl:riaions, que les plui;

rigides Confederés refoíerenc d'acceprer.

CON

CO_NVERGENCE.

f:

f.

Terme d'Optique. Difpo ,

non que deux rayons de lumiere onc

a

s'unir, Voyez

CONVERGENTS.

CO~VERG~NTS. adj. m. p, On appelle en rerme

d Opt1qL1e

Rayons CQnvergents

ceux qui renden e de

l'objer vers l'a:il en s'approchanc roüjours l'un de

l'autre,

&

écam diípoíés

a

s'unir. Les rayons qui

parcenr des deux excremir,és d'.un objer plus grand

que la prunelle, arnvenc a l'a:tl convero-enrs. Ceux

qui fonr panis d'un meme poim,

&

qui om paffé

par un feul verre convexe, arrivenc convergens

au/li. Aux rayons convergens on oppoíe les

D iver–

g cns.

Voyez DIVERGENS. Ces mots viennenc

du L acin

Divergere

&

Convergere.

·

CON VERSION.

[.

m, Tranfinncarion , changemenr.

Converjion,

en termes de guerre, eíl: un mou vemem

miliraire qui fair courner la tete d'un baraillon ou

écoir le flanc. Le quarr de Converfion íe faic

a

~~~i~a~~l

1!

;r:~~re:·e

[i~f

:l~:/

:~~i:;

x:i~:~;!~;

aucour du Serrefile, qui eíl:

a

l'angle de l'ailedroice ,

comme le centre aucour duque! les amres íoldacs

tournenr. Si le quarc de Converíion

fe

fair

a

gau–

che , ce qui arrive fouve[l¡

a

un Efradron de Ca–

valerie, il faut que l'aile droite parre la premiere.

On appelle toutcela,

~,:1 rt de tour,

ou

Premicre

Convcrf,

on.On

peur faire ne:mmoins le demi rour de

Converfion

&

le rour enrier,

&

alors le demi cer–

cle qui fe décrit en conrinuanr le q uart de tour, efr

appellé

D emi-tour

&

Scconde Convcrfion.

Les rrois

quarrs de Cercle qui fe d¿crivenr en concinuanr le

demi-tour, fonr appellés

Trois c¡uarts de tours,

ot1

Troifiéme Converjion.

On d,ic en termes d'Arirhm

erique,

Proportion par

Converf,on de raifon.

C'e(t la

comp:i.raifon

de l'a n–

recedenc

a

la difference de l'ancecedenc

&

du con–

fequem dans deux raiíons égales. Ainíi comme

il

y

a meme raiíon de

2

:l.

3 , que de g a

1 2 , 011

con–

clut

qu'il

y

a meme raifon de

2

a

I

,

que de 8

a

4.

CONVERSO.

[.

m. T erme de Marine. La parriedu

cillac d'enhaut qui eíl: entre le mar de bouríer

&

le grand mar. C'e/l: le lieu oú l'on fe vifite les Lms

les atme ,

&

oú l'on fair converfacion. Ce moc e/l:

venu de Porrugal.

CONVICIER. v. a. Vieux mor. Dire des injures

a

quelqu'tm.

C O N VI E R. v. n. Vieux moc , qui íignifioir man–

ger enfemble, de

Cum ,

Avec ;

&

de

Vivere

,

Vivre.

C ON

Y

S

A. [.

f. Planre dom il

y

a de dcux force

La grande e/l: de la h:i.ureur de denx coudées ,

&

a

fa

rige plus gro ffe

&

plus branchue q ue la perite ,

&

fes feuilles plus menues

&

pus érroires. La pe–

tire les agra/Tes, velues .,

&

íemb lables

a

l'Olivier,

comme la grande, mais

fa

ti-ge n'a feulemenr qu 'un

pié dt hameur. Tomes deux porrem du fruic,quoi–

qu 'elles foiem forc rardives a germer

&

a fleurir.

La Conyía mal e , qui eíl: la plus gr:i.nde , a fon

odeur plus puanre. On l':ippelle

l'H erbe aux puces,

a

caufe qu'elle les fa ir mourir en la íemanr dans

une chambre. Dioícoride die gue íes feuilles en–

duires fom un íingulier remede con~ !es morfo-

-

res des íerpens,

&

ponr comes forces de mmeurs

&

de play es ,

&

que la pecire Conyía enduire

&

appli–

que , appaife les donlenrs ?e rere. 11 parle d'une

aune eípete de Conyfa qm a

ía

nge plus groffe

&

plus molle,

&

done les feuilles fqnr d'uné moyen-

ne grand enr en tre la gra nde

&

la pecice. Elle cro1t

aux Iienx humid es , n'e/l: poinc graífe corume les

denx autres ,

&

a moins de verrn, quoiqn'elle foir

beaucoup plus puance.

co o