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CON
eres ne le veulent pas recevoir au nombre des in–
tervalles ,
a
caufe qu'effeél:ive111ent
il n'en a
pomt.
les Phyliciens conjeél:urenr que l'agrémem des
Copfonances v1em de ce que les perites fecouífes
qu'elles impriment a l'arr'
&
a
l'organe de l'Ollle'
fonc
commenfurable1.
Par exemple :
fi
deux fons
s'accordem de fai,on que le plus aigu donne deu_x
coups pendanc que l'amre en donHe un , ou tro1s
pendanr que l'amre en donne deL1x , ou qnarre
pendanr que l'amre en donne tro1s, &c. on peut
juger avec qnelqne apparence que l'ame fe plair
a
cerre uniformiré,
&
qne ces fons-la fonr les Con–
fonances. Mais li deux fons ne finiílem & ne re–
commencenr jamais enfemble les coups qu'ils por–
tem a l'organe,
fi
pendanr que l'un en porte deux,
l'amre en pone un avec quelque fraél:ion de plus,
qui empeche leurs chutes de fe renconrrer,
&
les
rende
incommenfarable1,
du moins fenliblemem,
il y
a
lieu de croire que l'ame en efi bleílee,
&
que
c'efi-la ce qui fait les
D1.ffonance1.
Voyez DISSO-
N
AN CE.
.
•
.
CONSTELLAT ION. f.
f.
Amas de plulieurs Eroiles
fixes vilibles, dom l'ordre
&
la diípolicion Íemb le
· reprefemer quelque chofe. Les Anciens onc divifé
le Ciel en quarame-huir Confl:ellarions , qu'ils onr
nommées
Afterifrae1.
De ces Con!l:ellacions , com–
pofées de mille vingr-deux Ero1les vifibles , il y a
les douze Signes du Zodiaque , vingt
&
une Conf–
te!lations
a
fon
eptentrion
&
quinze
~
:res
a
fon
Midi. Les Modemes y en onr ajouté douze , qu'ils
ont obfervées vers le Po le Ancarcique. ~oique
les Coníl:ellacions íoiem inégales enrr'elles , les
unes plus conrees, les autres plus longues, les Af–
tronomes n'onr pas laiffé de donner treme c-!egrés
a
chaque figne du Zodiaque, en concevanr qu'un
ligne en efi la douziéme panie.
CONSTRICTION. f.
f.
Terme dogmarique. Ac–
rion par laquelle une chofe fe ferre ,
fe
lie ,
&
fe retrecit.
L a conflr,Elion deJ partie1 fait la conden–
fat,on.
CON ST]lUCTIO N.
(.
f.
On appelle en termes d'Ar–
chiceé'lure,
ConftruElion de piece,,de tra,t,
le dévelop–
pemenr des lignes rallongées dn plan par rapporr au
profil d'une piece de trair.
•
CON
S U
L.(.
_m. Nom que les Rom?.ins do1rnerenc
a leurs premiers Magiíl:rars , apres qn'ils eurenc
chaíle Tarquín le Superbe, leur dernier Roi, l'an
3
545· du monde,
&
le
144.
de la fondarion de la
Ville. lis les regardoienr comme les Chefs du Con–
feil ,
&
les nommerenc ainli
a
Conf,dendo .
Lucius
Junius Brurns ,
&
T arquinius Co!latinus furent les
premiers Confuls. Ces Magiíl:rars, dom la pniílan–
ce ne duroir qu'un :rn. , éroienr les Chefs du Se–
nar. lis reg!oienr les affaires de la Répu blique,
&
avoienr la conduire des Armées. lis firenc obferver
l~s Loix Royales pendanr dix-fepr années ,
&
prin–
c1pal emenr celles de Servius , qui avoient éré abro–
gées ; & elles ne ce!ferenr d'crre en force qu'apres
que Brurns , Tribun du Peuple, en eut fair pub]ier
une qui les fupprima. Cene digniré fm abolie par
l'Emperenr Jufiinien , l'an du faluc
541.
L'Empe–
reur Jufiin, voulanr s'acq uerir les bonnes graces
du Peuple, la rérablit vingr-cinq ansapres,
&
fe créa
lui-meme Conful , mais fon deffein demeura fans
fuice.
Le nom de
Confal
eíl: anfTi donné
a
cercains Ju–
ges qui íonr é!üs entre les Marchands
&
toures
amres períonnes qui
fe
melent du négoce , pom y
trouver du profir, afin de lem rendre gra tuiremenc
la.
juflice. Ils colrnoiffenc des Lemes de Change
&
des I illets
a
ordre
&
au porteur, qui conrent dans
CON
le commerce. Le Roí Charles IX. par
fon
Edit du
rnois de Novembre
1563.
créa un Juge
&
quaue
Confuls
a
,Paris ,
a
!'inflar
des Juges de
la
Conferva–
non de Lyon.
·
Confi,L,
e{l; au!li dans quelques Villes de France,
fur-tom en Provence
&
en Languedoc,ce qu'on ap–
pelle
Echevin
en d'aucres.
On appelie auffi
Confal,
un Officier érab!i en
vertu d'une Commiffion du Roi dans rouces les
Echell es du Levanr, ou aucres Villes de commerce.
Sa fonéEon efi de faciliter
le
négoce
&
de proteger
les Marchands de la narion. Aucnn Aél:e expedié en
pays écranger ne peut faire foi en France,que quand
le Conful !'a legalifé.
Conful,
dans le vieux
langP.gelignifioir,
Confai!.
ler;
ce qui a fair dire. a Fro1ílard ,
Le Roi
&
fas
Confu!J en furent conrem.
CONTACT. f.
m.
Terrne dogmacique. Aélion par
laquelle deux corps íe rouchenr.
~and deux ~r¿_lo- .
bes
font
parfaitement /pheriques , le conta[t ne 1'en
fait qtt'en un point.
CONTAUT.
(.
m. Tenne de }.farine. Ce qui e!l:
au-de ílus de l'enceinre appellée
Cordon.
II e!l: épais
de rrois pouces outre la fourure ,
&
h:mt de rreize
ou quarorze pouces,
&
va en diminuant depuis le
m1lieu vers les exrremirés de la proue
&
de la
pouppe.
CON~
UI
VIR. v. a. Mor du vieux langage , qui
Ú–
gmfioir ,
Affe.
ndre , attraper.
Et
ji
je púis confaiv~r
L e Cerfqui 1j f,ut fuir .
CONTENDRE.
v.
n. Vieux mor. Débarrre, duLa–
cin
Contendere.
On diíoir auffi
Contencer
&
conten–
cier,
ainli que
Contem,
pour d1re,
Débar.IIne nous
efi reíl:é de ce vieux mor que
Contentieu.,c
&
Con–
tention.
CONTEOURS.
(.
m. P· Vieuxmor, pourdire ,
fai–
feurs de
onres & de Rornan . On diíoir aníli
Con–
teor1,
&
ils ne differoienc des
Trouvere1,qui
éroienc
des Pocres de
ce
meme-cems,qu'en ce que les Trou–
veres faiíoienr leurs compolirions en rimes ,
&
les
Comeours les fa iíoienr en profe.
CONTINENT . f. rn. Grande écendne efe la rerre,
qu'aucune mer n'inrerrompt ni ne fépare. 11 y a
deux grands Conrinens , l'ancien
&
le nouveau.
L'ancien comprend l'Europe , !'Afie
&
l'Afrique.
On l'appelle auffi
Continent faperieur
r::f
Oriental,
a
cauíe que felon l'opinion du vulgaire il occupe la
panie fuperieure du globe Oriental ; ce qui fait
que dans la Mappemonde
il
efe mis
a
l'Orienc du
prem1er Meridien. On lui donne encore le
110111
de
Contincnt Ptolomai'quc,
du nom du fameux Ptolo–
mée Alexandrin , celui de rous les anciens Geogra–
phes qui en a donné
la
plus exaél:e defcrir.rion. Le
nouveau Continent,
appellé ainfi de ce qu'1l nenous
efi connu que depnis
la
découverre del'Amerique,
e!l: auffi nommé
Contincnt infcrie,,,-,
a
canfe que le
vulgaire le croit an-defious du neme. C'e!l: ce que
nous appellons aucremem
Le norn¡eau Monde.
On
l'appeHe au(Ii
Le Continent de1 Indes Occidentale1
,
parce qu'il efia l'Occident de l'Europe;
&
Continent
del'
A
merique,
du nom d'Americ Veípufe Florenrin
qui l'a décou verre.
CONTOI3ABD1TES.
(.
m. Hereciques du lixiéme lie–
cle, qui fuivoienc les erreurs des Theodoliens, fans
fe vouloir íoumecrre anx Prélars.
CONTOUR.
l.
m. Exrremiré d'une figure , Ligne
qui décrit
&
environne quelque corps ,
&
par le
rnoyen delaquelle on en marque Jaforme.
Le Con–
tour d',me cololnne ou
d'tm
dlhne.
On die en parl anc
d'un ouvr:i ge de peinmre ou de fculpture , que
Les
Contoun enf. ,tbe111:x
&
bicnprononcés,
quand les