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CON

pi

pour Pannonceau

,

Pannon

,

E tendard,

'11

anniere

ou F.nfeigne,

01

éto,t peint le 11/afan d'aucun Sei–

gneur,ou Chevalier, lac¡uelle i!portoit ou faifait par–

ter

a

la guerre , ou pour par icelle étre recognu en la

m élée,

&

lorfc¡u'il avoit la vifiere baijfée, ou

a

a

que

fa

troupe

e:í-

faite f Út par icelle recognue tout

ainf qu'en une armée ou

en

une bataille. L es Com–

pagntes des Capitaines fant cognues p,:¡r leurs Enfei–

gnes

,

C$'

ores f gnifie CoHfelfion par fcedHl6, ou bien

la fcedule m ~me par !aquel/e ce!ui qui laf,gne recog–

noit etre tenu envers aucun de que/que

chofe.Guaguin

au Trairé des Heros:

Céfar ordonna dou:u Cheva –

liers anciens prudhommes

,

ay11ns motdt veu

en ba–

tail!es & en a!'mes

,

qui fuffent regard,;ns qui feroit

ha, di ou láche en combattant, & pour les cognoÍtre

ordonna aux combatteun armes de couleur& de mé–

t ai!

¡,

mettrefl,r eux pour les mieux cognot'tre en be–

fail,nant entre les ennemis chacun fe!on

fa

vaillance. Et

pett avant: Alexandre le Grand pour exhattffer le nom

de vaillance de fes Chefs de gtter¡-e, & autresgrands

S

eigneun viElorieHx combatteurs

,

afin qu'ils eujfent

plus grand & noble vouloir hardiment & courage

dejfus leurs ennemis

,

ordonna leur donner bam;ieres,

pannons & tunicles, appeltées

a

prefent Cottes d'a't'–

mes. D efl¡uels deux pajfages refu!te une des raifons

de cette f,gmfication dudit mot

Cognoiflance.

Connoifance,

en termes de Chafle , fe die des

veíl:iges , piíl:es ou autres indices qui font connoí'–

tre le lieu ou l'on peut rrouver la bere. On die d'un

Cerf , qu'f/

a c¡uelque connoijfance,

pour dií:_e, qu'Il

a quelque marque qui le peut faire diíhnguer des

at1tres.

Connoiffance,

[e

dir auffi en termes de Marine,de

tour ce qui peuc faire connoírre au Pilote le parage

ou il eíl: arrivé , foit par les marques qui fom a ter–

re , rochers , momagnes , herbes ou oife:rnx , foic

par les vems

&

les courams qui peuvent regner e,1

ces lieux-la dans

de

cerraines faifons , foir enfin que

l'on diíl:ingu<! le fond d'un parage par le nombre

des brafles de fa profondeur , oú par la qualité de

fon fable , gro5 ou délié , b lanc , rouge , ou gri–

fatre,

&

quelquefois de e0quillage ou de pierre.

Ainfi l'on die,

Avoir connoijfance d'une terre, d'un

pays,

pour dire, Voir les chofes qui doivent faire

recon1101rre cecee terre, ce pays.

CONNOISSEMENT.

[.

m. Terme de Marine, Re–

connoiffance par écrit que donne le Maí'rre ou le

Patron d'un Vailfeau de la quantiré

&

de

I

a qua–

'!iré des marchandifes qui onr éré chargées dans fon

bord. C hactm des.Parriculiers a q ui apparriennenr

ces marchandifes , prend

tm

connoifü:ment pour

fa

ffireré.

CONOIDAL,

ALE.

adj. Terme de Geomecrie.

O!:!i

apparrienr au Conoide. Voyez CONOIDE. On

appe!Je

S uperficie Conoidale,

la forface d'un Cono·¡_

de;

&

o~

die

Superficie Conoidale parabolique,ou hy–

perbolique,

ou

eltiptique

,

[elon qu'elle eíl: la furfa–

ce d'un Cono'ide parabolique ou hyperbolique ,

ou elleprique.

·

CONOIDE.

f.

m. T errne de Geometrie. Solide pro–

duir par la circonvolurion entiere d'une feél:ion

conique aurour de fon axe. Voyez SE C TI O N.

Oliand la circonvolnáon enriere d'une parabole

aurour de

fon

axe le produit, on l'appelle

Conoide

paral,oltque

ou

paraboloide

;

&

quand c'eíl, la cir–

convolurion enriere d'une hyperbok aurour de fon

axe qui le produit, il eíl: appellé

Conoide hyperboli–

_que.

Celtúque produir le mouvement achevé d'une

cllipfe amour de l'un de fes deux axes , [e nom1t1e

Conoide ell•ptic¡ue,

ou fimp 'emenr

Sphéroide

;

&

on

l'appelle

Srheroi.de

oblon,g ,

ou

S pheroi'de plat

,

fe–

lon qu 'il eíl: produir par la circonvolmion entiere

TomeI.

'

CON

257

d

d'u~e ellip_le iu~our de fon grand

axe,

ou auront'

e 1011 pene axe.

CONONITES-.

f.

m.

Seél:e d'H<:¡rnáques du fixiérnc

fiecl e appellés ainfi d'un cerrain Conon d'Alexan–

drie , dont ils fuivoient les extravagantes opinions.

Ce Conon mvenra les erreurs qui ont été recon~

nues dans les Seél:es des Severiens , des Theodo–

fiens

&

des Trirhe'ites.

CONR<?I,

&

CON1:ZOIT.

_[.

m. Vieux mor

qui

:t.

fig 111fic Troupe , fuue, rram , comme en ces ex'ern–

ples ,

.ff?,

uand orent Jet lor Jis conrois de

/Qr

Cheva–

lien. L a Royne ot plus de cent D11mes en fon conroi

A

tant i¡fioient li conroy fon de la Vi/le

On crouve

ce_meme mor dans la fignificatÍol). de Projec ,

de[~

fe1n.

J e '?lous confeille pour le mieux que vous ¡re–

me,:,,

autre conroi.

Il

a aníli fignifié Ordre.

Sans te–

nir voie ne conroi.

On a die entore ,

Des autres tous

c'efl le conroit

',

pour dire, C'eíl: le principal, le plus

confiderable.

CONSJ\ULX.

f.

m. Mor du vieux langage, qui

~

figmfie Confe1l

&

Conful on Echevin.

CONSEIL. f. m. Aliemblée de perfonnes notables

ou Officiers pour déliberer fur les affaires publi–

ques.

Le Confe,l privl du Roi

,

a fuccedé

a

l'Af–

femblée du Parlement , qui n'a pas rot1jours écé

fedenra1re ,

&

qtú foivoic aurrefois

les

Rois.

Il

eíl:

divi[é prefentement en Confeil d'Etat, en Con–

feil des Finances

&

en Confeil des Parries.

Le Con–

feil d'

1f,

tat,

eíl: ce! ui ou l'on traite les affaires qui

fonr devolues au Confe1l du Ro1. M. le C hancelier

y

prefide,

&

il eíl: compofé

de

douze Confeillers

d'Etar _ordinaires ,

&

~'un pareil nom~re Seméíl:res,

de rro1,.5 Confe1llers d Egli[~

&

de rro1s d'Epée , du

Conrroleur general des Fmances

&

de deux In–

ten~ans des .fmances.

Le Confail des Finances

, .

eíl:

d1v1fé en un Confeil 0rdinaire

&

en un Confeil

Royal. Le Confeil ordinaire des Finances eíl: com–

·pofé des memes perfonnes ,

&

l'on n'y traite que

eles affaires qui 1'egardenc les finances de fa Ma–

jeíl:é. C'ell: un Secreraire du Confeil, qui en fi<Tne

les Arrees. Le ConfeiL Royal des Finances con~oí't

d es affoires les plus importantes desFinances qui font

~efervfrs par le Reglemenc.

Il fue

érabli en

168

r.

&

11

eíl: compofé dn C hancelier , dn Contróleur Ge–

n eral.'

&

de trois Confeillers d'Erar qne nomme

le R~1.

L e Cqnfeil des Parties

eíl: compofé desme–

mes Confei]·lers d'Erar ,

& ,

c'eíl: celui

m\

l'on juge

les

affaires qui furviennent entre des particuliers,

comme fonr les évocations. Les Requetes qu'on

y

prefente fonr adreflees au Roi,

&

a Noífeiineurs

de fon Confeil,

&

commencent par ,

Sire,

N. .•

remontre tres-humblement

a

votre Majeflé.

Il

y.a

auffi

Vn Confeil d'enhaut

,

&

c'eíl: celui ou l'o n

n aire les affaires done il plait au Roi de prendre

connoi/[ance en perfonne. Un Secretaire d'Ecac

en figne les Arrees

en

commandemenc.

Le

Con–

feil de guerre & de Marine

,

font des Confeih

fe,crets que le Ro! tienr avec fes Miniíl:tes. On

y

delibere de ce qm rega-rde la guerre tam fur ·ce'rre

qu_e fur me..r ,

&

le Roi

y

appelle quelquefoi's les

Pnnces

&

les plus·confiderables Officiers de fes ar–

mées. On appelle

Confei l des dépéches

,

Un :mere

Confeil parrirnlier qui fe tienr dans la Chambre

du Roi. Les Miniíl:res

&

les Secreraires d'Erat

y–

a/Iiíl:em '

&

les matieres qui s'y tr~itent

>

font l'in–

füuél:ion des Ambaíladeurs , l'expedition des af–

faires érrangeres,

&

les ordres qu'on venc en–

voyer dans les Provinces.'

Le Confeil de confcience,

eíl: celui qu'on tiene pour les affaires Ec<;lefiaíl:iques.

On appelle

Grand Confeil,

Une Junfd1ébon

fn–

perieure érablie en r

49L.

par C harles VIII. en

Ju–

rifdiél:ion particuliere. Le Cháncelier

de

France

y

Kk