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258

CON

preíide .; mais _il efr rare qu'il aille

y

preri~re (ea~

1

ce

comme prem1er Preíi..:lenr. Il jeíl: compoíe de

e

~ux

Semeíl:res ,

a

chacun defquels

1l

y a q uacre Pr .íi–

.dens qui fonr ·Maicres des Requeces ,

&

vmgc-íep~

Coníeill ers. Le Roi a créé depms peu un premie;

Preíidenr du grand Coníe!l. (..e Lonfeu conno; c

des differeF1ds qui arrivent pour les m es des Evc::–

chés , Al.,bayes, & autres Benefi es de .la nom1na–

tion du Roi :

a

l'exceprion de ceux qm font con–

ferés en Regale. II a :!uffi acmb unon r ,unculiere

des

aufes ·& Proccs de quelques Ordres _, comme

de celm de C luni, & regle les conceíl:anons q ui

nai/Tenr enrre les Prevots des Marchands

&

les Ju–

aes ordinaires; meme enrreles Ju ges Roy:rnx dom

les .appellations refforciílenr en d1veríes Cours ~u-

. per

1

eures.

ir

connoí't encare des d ffe~end s d~s Pre–

iid ianx avec le l1ar!emem pour les Caufes preíid1a–

les, de conll.its de Juri(d1él:ion , de pornons con-

. ornes, de quelq ues Bulles & Provifions du Pape,

&

des appellations des Senrences rendues par

e

orand Prevot de l'Horel 011 fon Liemenanr.

t>

Confeil de guerre ,

fe die de l'Aílemb lée d es Chefs

d 'une Armée ou d'une Flotte , pour ma111te111r en

vigueur les loix mili taires , oLi _pour pre ndre un_e

refolmion fe lon les occafions qui fe pre(entent, fo1t

pour emreprendre q ue,que '.>1ege , Con pour' faire

rerraire ou donner barctille.

Confe d de Guerre,

(e

die encare de l' Aíl'emb lée des Officiers d 'un Regi–

mem 0L1 d'un Vailieau, pour y ¡uger les affaires

des foldacs qui onc commis quelque crime.

.

Confeil

de

conftru81on.

T erme de mer.

oníeil

compoíé des principaux _Ofuciers d~ _la Ma rine, de

l'Am,ral , des V1ce-Am1rctux , des ,_1eucenans , l n–

cendans & Commiílaires Generaux, des r J¡ef: d'Eí–

cadre ,

&

des Capitaines de Pons, q ui déhb erenc

av ec les (..harpenriers ,for leradoub des Vai íleaux,

&

Íur ceux que l'on coníl:ruit dans les Aríenaux de

Ma rine.

CON~ENS.

[.

m. T enue qui n'eíl:

en ufa

0

e que

dans la C hancellerie Romame. On appel le

1ov.r du

Confem,

celui oú la refigoacion d'un

l

enefice e/l:

adrni(e en Conr de l\ome , apres que le

o rreí–

pondam du J3anquier a ·rempli & íigné la Procu–

ration qu'on lu1 a envoyée avec le Íerrnenc ord1-

naire , dom il eíl: faic mencion for le dos du m re

q 11e l'on ex peche en coníequence.

.

.

CONSERVI:..

(.

f. Eípece de Conficure qm íe fa1 c

des fleurs , des feui lles & ~utres parcies de cercaines

planres ,

&

que l'on appelle ainfi

a

cauíe qu'elles

confervenc les plantes & leurs pa1ties , fans qL1e

Jeur odeur ni leur verru dim inuenr.

JI

y en a de li–

q uide

&

de feche. La

Confe,.ve lic¡uide

fe

foic avec

des fleurs qni ne pouvanc fouffrir de coébons ,

a

ca,1{e de b tenuité de leur fub{bnce, Íom conru,

(es romes recentes,

&

melées avec deux ou erais

fo is auranc peíant de íucre blanc pulverifé; ap res

q uoi on les expo(e au fo leil pendanr qnel qu es jours.

On en peut faire auíli avec des feui ll es

&

des raci–

ne's coupécs & connl Íes. La

Conferv e (eche

[e fair de

fl eurs (eches , mifes en poudre, & melées parmi te

fuere , apres qu'il

e(t

cuic convenab\emenc. II y en

a de rafra'ichiífan tes; (cavoircell e de roíe rnnt li–

quide que (eche. Elle c~rrige l'inremperie chancle ,

reíl:rainc & arrece les fl uxions,

&

forcifie le ca:ur,

l'eíl:omac

&

cous les viíceres.

e )e de violette rant

feche que liquide, tempere l'ardenr de la bile, la–

che le venere & étanche la íoif.

.e! e de fl eurs de

chicorée defopi e

le

foye. Ce!le de fleurs de N enu–

phar dirn im1c la chalenr de

la

fi ev re & de r mes

les parcies ,

&

concilie le íommei!.

It

y a auíli des

Coníerves échauff'ln es,

&

ce íonc cell e de fem lles

de Myrrhe, q ui forcifie l'e/l:omac; celle des Capil-

C.ON

laires, qui remedie aux incommodicés du ponmon

&

de

la

ponnpe; ce le de

Melifl e

qm

fo .

nfie ,e

cerv eau , le cceur, l'eíl:omac

&

la memo re·, pro–

voque les mois & diffip e la cri(teíle; cede de fleurs

de T uffi lage qui (ere aux maux du poumon ;- mu–

ces celles de fl eurs de Romarin , ·de Bechome , de

Sau~e

&

de Sco~chas, qui diílipe les humeurs phieg–

rnanques,

&

qm e/l: bonne pour les rnaladies froi–

des du cerveau; & celle de fleur de Pivome , qui

eíl: un remede pour t'épi epfie. La C oníerve de fleurs

de I3ugloíe el1 temperée, auffi bien que cell e de

fl eurs de Bourrac he ,

&

on Íe ferc de l'un e

&

de

l'autre pour forufier le cceur ,

&

réjorn r les mélan~

coligues.

JI

s'en crouve au/li de couces Corees de ra–

cm es , éco rces , feuill es ,

&

fleurs; mais p Citoe

des

Reurs & de feuiiles que des :1Utres parries des plan–

ees. O n en fai t d'Euphrai(e avec'!es flems pour fo r–

tifier la vile ; d'iiyílope ponr attenuer les hurnenrs

craíles de la poim 11e ; de fl e,1rs de Surea n pour

I

hy–

drop1fie ; de {l,1arjolaine ponr !es ma a.dies fro1des

du

ce1ve.rn

,

&

pour les obíl:mél:1 ns de la mamce

&

du foye ; d'Aípiemum ou de fleurs de Genefr

pour la race; de fleur de Pecher

&

de feu il les d'ab–

fynrhe pour faire rnonrir les vers; de fl ems <le Sou –

ci,

p

ur

réjou.ir

le cceur; de Fumeterrr , pou r l'ic–

ceras noir &

jau.ne

! des Renrs de Pctvoc btanc, pour

fa1re dormir; d O(edle

&

de Tamanns , pou r éc"em–

drc la chctl eur qu i cau(e la íoif; de Reurs de

Ci–

cron, & de cous les cardictt¡ues pour it's ma·adies

malignes ; de

P,·i1m1la v eris

, pour celle des nerfs ,

& de

Lychnis coronaria,

pour facilicer l'accouche–

menc.

Conflr1:e .

Termc de mer. Vaiffean de guerre qu.i

en co ndmc de , archand .

Ce Vaijfeau M arc l;and

auroit peri fans fa confarve

q111

le

f

co:,rut.

On die,

e<f

!fer de confen: e .

ou

A fe r de flotre

, pour dire,

' Alle r de cornpagnie. Les NavLres hargés de mar–

chand1íes de prix , ÍOnt obligés de

Faire conferv e ,

c'eíl:-a- dire, De s'arrend re les uns les amres , & ne

do1 vent p inc parcir fa ns erre du 1110111s quacre en–

femb le.

Confarv cs

au plnriel , e/l: un cerme d'optique, qui

(e di e d'une cercaine eípece de Lunettes , qu fa ns

groilir les objets ,

&

d1ffipant feu len ene la crop

gra nde lum1ere , Íervenr aux gens avancés en aoe

pour coníerver leur vue.

0

Conferv e,

íe die auffi des refc;rvoirs oú l'on aar–

de l'e:rn ponr la diíl:ribuer par des aqueducs.

0

Confarv e.

Tenne de fornfica ci n. P1eces crian–

gn laires parctl! eles aux bathe1ns qn'e'les couvrenc

en re le fe

a·,

&

la comreícarpe,

&

qui ne different

des de_mi-lunes qu ~en ce c¡u'elles fonr plus lon gues

& morns larges. Ces Coníerves que l'on appel e

aucremenc

Contregardes,

ont leur remparc, lt:ur pa–

m pee , leur

f.

íTé

&

leur

chem.in

couverc, & font

feulemen c d ' fendnes per des ravelins qui couvrenc

les courcines.

CON ·¡ ENr' E.

[.

f. T erme dogmatique. Il

fe

die

d e l'affa1ílement de l'abaiffemenc des choíes qui

fonr appu yées les unc::s Íur les aurres. C'eíl: par

confidence que les parnes de l'eau qui íonc élevées

d~ns les vagues , s'abai/Tenc pour revenir

:i

leur

111vea11.

CON IGNER. v. a. T erme- de guerre. Confier le

mot

:!u

ouec

a

une

encine!le , on l'appell e

a Con–

f gne. l l m 'a

été

confgné de ne !aijfer pajfer qui

que ce fo,t. Confgncr un prifonnier ,

le don ner en

ga rde.

CON !STO RE .

(.

111.

Aífemblée ou le Pape Brefi–

de,

&

qu'il cie n g 1and it lu i p a1cde la co nvoquer.

Il

y

a des C on/iíl:oires p•1 b 1ics

&

_d'aurres fecrers.

Le

Conffioire publ1c,

eft

celui oú l'on donne le

J