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CON
preíide .; mais _il efr rare qu'il aille
y
preri~re (ea~
1
ce
comme prem1er Preíi..:lenr. Il jeíl: compoíe de
e
~ux
Semeíl:res ,
a
chacun defquels
1l
y a q uacre Pr .íi–
.dens qui fonr ·Maicres des Requeces ,
&
vmgc-íep~
Coníeill ers. Le Roi a créé depms peu un premie;
Preíidenr du grand Coníe!l. (..e Lonfeu conno; c
des differeF1ds qui arrivent pour les m es des Evc::–
chés , Al.,bayes, & autres Benefi es de .la nom1na–
tion du Roi :
a
l'exceprion de ceux qm font con–
ferés en Regale. II a :!uffi acmb unon r ,unculiere
des
aufes ·& Proccs de quelques Ordres _, comme
de celm de C luni, & regle les conceíl:anons q ui
nai/Tenr enrre les Prevots des Marchands
&
les Ju–
aes ordinaires; meme enrreles Ju ges Roy:rnx dom
les .appellations refforciílenr en d1veríes Cours ~u-
. per
1
eures.
ir
connoí't encare des d ffe~end s d~s Pre–
iid ianx avec le l1ar!emem pour les Caufes preíid1a–
les, de conll.its de Juri(d1él:ion , de pornons con-
. ornes, de quelq ues Bulles & Provifions du Pape,
&
des appellations des Senrences rendues par
e
orand Prevot de l'Horel 011 fon Liemenanr.
t>
Confeil de guerre ,
fe die de l'Aílemb lée d es Chefs
d 'une Armée ou d'une Flotte , pour ma111te111r en
vigueur les loix mili taires , oLi _pour pre ndre un_e
refolmion fe lon les occafions qui fe pre(entent, fo1t
pour emreprendre q ue,que '.>1ege , Con pour' faire
rerraire ou donner barctille.
Confe d de Guerre,
(e
die encare de l' Aíl'emb lée des Officiers d 'un Regi–
mem 0L1 d'un Vailieau, pour y ¡uger les affaires
des foldacs qui onc commis quelque crime.
.
Confeil
de
conftru81on.
T erme de mer.
oníeil
compoíé des principaux _Ofuciers d~ _la Ma rine, de
l'Am,ral , des V1ce-Am1rctux , des ,_1eucenans , l n–
cendans & Commiílaires Generaux, des r J¡ef: d'Eí–
cadre ,
&
des Capitaines de Pons, q ui déhb erenc
av ec les (..harpenriers ,for leradoub des Vai íleaux,
&
Íur ceux que l'on coníl:ruit dans les Aríenaux de
Ma rine.
CON~ENS.
[.
m. T enue qui n'eíl:
en ufa
0
e que
dans la C hancellerie Romame. On appel le
1ov.r du
Confem,
celui oú la refigoacion d'un
l
enefice e/l:
adrni(e en Conr de l\ome , apres que le
o rreí–
pondam du J3anquier a ·rempli & íigné la Procu–
ration qu'on lu1 a envoyée avec le Íerrnenc ord1-
naire , dom il eíl: faic mencion for le dos du m re
q 11e l'on ex peche en coníequence.
.
.
CONSERVI:..
(.
f. Eípece de Conficure qm íe fa1 c
des fleurs , des feui lles & ~utres parcies de cercaines
planres ,
&
que l'on appelle ainfi
a
cauíe qu'elles
confervenc les plantes & leurs pa1ties , fans qL1e
Jeur odeur ni leur verru dim inuenr.
JI
y en a de li–
q uide
&
de feche. La
Confe,.ve lic¡uide
fe
foic avec
des fleurs qni ne pouvanc fouffrir de coébons ,
a
ca,1{e de b tenuité de leur fub{bnce, Íom conru,
(es romes recentes,
&
melées avec deux ou erais
fo is auranc peíant de íucre blanc pulverifé; ap res
q uoi on les expo(e au fo leil pendanr qnel qu es jours.
On en peut faire auíli avec des feui ll es
&
des raci–
ne's coupécs & connl Íes. La
Conferv e (eche
[e fair de
fl eurs (eches , mifes en poudre, & melées parmi te
fuere , apres qu'il
e(t
cuic convenab\emenc. II y en
a de rafra'ichiífan tes; (cavoircell e de roíe rnnt li–
quide que (eche. Elle c~rrige l'inremperie chancle ,
reíl:rainc & arrece les fl uxions,
&
forcifie le ca:ur,
l'eíl:omac
&
cous les viíceres.
e )e de violette rant
feche que liquide, tempere l'ardenr de la bile, la–
che le venere & étanche la íoif.
.e! e de fl eurs de
chicorée defopi e
le
foye. Ce!le de fleurs de N enu–
phar dirn im1c la chalenr de
la
fi ev re & de r mes
les parcies ,
&
concilie le íommei!.
It
y a auíli des
Coníerves échauff'ln es,
&
ce íonc cell e de fem lles
de Myrrhe, q ui forcifie l'e/l:omac; celle des Capil-
C.ONlaires, qui remedie aux incommodicés du ponmon
&
de
la
ponnpe; ce le de
Melifl e
qm
fo .
nfie ,e
cerv eau , le cceur, l'eíl:omac
&
la memo re·, pro–
voque les mois & diffip e la cri(teíle; cede de fleurs
de T uffi lage qui (ere aux maux du poumon ;- mu–
ces celles de fl eurs de Romarin , ·de Bechome , de
Sau~e
&
de Sco~chas, qui diílipe les humeurs phieg–
rnanques,
&
qm e/l: bonne pour les rnaladies froi–
des du cerveau; & celle de fleur de Pivome , qui
eíl: un remede pour t'épi epfie. La C oníerve de fleurs
de I3ugloíe el1 temperée, auffi bien que cell e de
fl eurs de Bourrac he ,
&
on Íe ferc de l'un e
&
de
l'autre pour forufier le cceur ,
&
réjorn r les mélan~
coligues.
JI
s'en crouve au/li de couces Corees de ra–
cm es , éco rces , feuill es ,
&
fleurs; mais p Citoe
des
Reurs & de feuiiles que des :1Utres parries des plan–
ees. O n en fai t d'Euphrai(e avec'!es flems pour fo r–
tifier la vile ; d'iiyílope ponr attenuer les hurnenrs
craíles de la poim 11e ; de fl e,1rs de Surea n pour
I
hy–
drop1fie ; de {l,1arjolaine ponr !es ma a.dies fro1des
du
ce1ve.rn,
&
pour les obíl:mél:1 ns de la mamce
&
du foye ; d'Aípiemum ou de fleurs de Genefr
pour la race; de fleur de Pecher
&
de feu il les d'ab–
fynrhe pour faire rnonrir les vers; de fl ems <le Sou –
ci,
p
ur
réjou.irle cceur; de Fumeterrr , pou r l'ic–
ceras noir &
jau.ne! des Renrs de Pctvoc btanc, pour
fa1re dormir; d O(edle
&
de Tamanns , pou r éc"em–
drc la chctl eur qu i cau(e la íoif; de Reurs de
Ci–
cron, & de cous les cardictt¡ues pour it's ma·adies
malignes ; de
P,·i1m1la v eris
, pour celle des nerfs ,
& de
Lychnis coronaria,
pour facilicer l'accouche–
menc.
Conflr1:e .
Termc de mer. Vaiffean de guerre qu.i
en co ndmc de , archand .
Ce Vaijfeau M arc l;and
auroit peri fans fa confarve
q111
le
f
co:,rut.
On die,
e<f
!fer de confen: e .
ou
A fe r de flotre
, pour dire,
' Alle r de cornpagnie. Les NavLres hargés de mar–
chand1íes de prix , ÍOnt obligés de
Faire conferv e ,
c'eíl:-a- dire, De s'arrend re les uns les amres , & ne
do1 vent p inc parcir fa ns erre du 1110111s quacre en–
femb le.
Confarv cs
au plnriel , e/l: un cerme d'optique, qui
(e di e d'une cercaine eípece de Lunettes , qu fa ns
groilir les objets ,
&
d1ffipant feu len ene la crop
gra nde lum1ere , Íervenr aux gens avancés en aoe
pour coníerver leur vue.
0
Conferv e,
íe die auffi des refc;rvoirs oú l'on aar–
de l'e:rn ponr la diíl:ribuer par des aqueducs.
0
Confarv e.
Tenne de fornfica ci n. P1eces crian–
gn laires parctl! eles aux bathe1ns qn'e'les couvrenc
en re le fe
a·,
&
la comreícarpe,
&
qui ne different
des de_mi-lunes qu ~en ce c¡u'elles fonr plus lon gues
& morns larges. Ces Coníerves que l'on appel e
aucremenc
Contregardes,
ont leur remparc, lt:ur pa–
m pee , leur
f.
íTé
&
leur
chem.incouverc, & font
feulemen c d ' fendnes per des ravelins qui couvrenc
les courcines.
CON ·¡ ENr' E.
[.
f. T erme dogmatique. Il
fe
die
d e l'affa1ílement de l'abaiffemenc des choíes qui
fonr appu yées les unc::s Íur les aurres. C'eíl: par
confidence que les parnes de l'eau qui íonc élevées
d~ns les vagues , s'abai/Tenc pour revenir
:i
leur
111vea11.
CON IGNER. v. a. T erme- de guerre. Confier le
mot
:!u
ouec
a
une
encine!le , on l'appell e
a Con–
f gne. l l m 'a
été
confgné de ne !aijfer pajfer qui
que ce fo,t. Confgncr un prifonnier ,
le don ner en
ga rde.
CON !STO RE .
(.
111.
Aífemblée ou le Pape Brefi–
de,
&
qu'il cie n g 1and it lu i p a1cde la co nvoquer.
Il
y
a des C on/iíl:oires p•1 b 1ics
&
_d'aurres fecrers.
Le
Conffioire publ1c,
eft
celui oú l'on donne le
J