cou
agreable que celle ,de l'ambre eíl: puante. On .fe
frrc ordinairemenc du bois de cec arbre pour fa1re
le~ rouleaux des moulihs a fuere. C'eíl: quand 11
eíl: vieux qu'il rend de la gomme. ~elques In–
diens en formenc des boutons de differemes figu–
res , done ils fonc des bracelets, des colliers & des
pendans d'oreille, qui fonc beaux ; luifans & fen-
tent forc
6011.
·
t:OURBATON,
r.
m. T·erme de mer. Gn appelle
Courbatons
,
des Pieces de charpemerie
qui
fonc
prefque courbées
-a
angle droit. Elles fervenc_a
joindre les membres .des c&cés ·du haut des Va1f–
feaux a cenx du dedans. Elles ont auíli d'aucres ufa.:.
ges , coimne de lier les allonges aux barots. _ On
donne le rneme nóm de
Courbatons
a
plufieuts pie–
t es de bois longues
&
mehues , mifes auc0ur de~
hunes des Vaifleaux en maniere de rayons; &_qut
(ervent a
lier
enfembré le fond, le~ cercles &
les
garires; Oh appelle
Courbaton
de
Beaupré,
,m.e Pie–
i::e de bois qui faic un angle aigu avec la rece du
mac , au bout duque! eft un petit chonquet ; ou !'ori
pafle re perróquet de beaupré.
.
t:OURBATU. adj. Tenne dé Manegé, On appelle
Che1r,il courbatu
,
Celui qui a écé furmené , &
qui 1ú pas la refpiration libre.
11
péuc erre cour–
batn fans avriir éré furmené , & cela arrive
de
ce
qn'il a quelquefois les parties incerieutes trop
é-
. ch:mffées , ou le fang p!ein d'lmmi:urs écrangen;s.
COURBATUEE,
f.
f.
Terme de Ma1{egé. Bmernel)t
du flahc d'uh ch.eval , qui faic uh mouven¡enc pr!!!f-'
que pareil
a
celui que caufe la fievre.
CQURBE.
(.
f. Terme d.e Geométrie. Oh die abfohi~
mine uhe
Courbe
,
p_our dire , une
ligne courbe. Lá
generaúrm des courbes;
le
calcul des courbes.
Les
Courbes fe formerit par des mouvemens de poihcs
ou de hghes ,
&
de ces mouvemens on en pem Lrri_a–
giner uhe ihfinité, & méme une infinicé d'efpeces
·differences dom chacun~ ¡tura uM infinic~ dé dif-
ference$ párciculieres, ,
.
, .
Courbe;
Terme de C¡iarpehrerie. Pied:
de
lfois
toupée eh are.
.On
s'í::_n [ere pour faire les cin–
tres & lés tóits d~s domes ronds. Oh appéll.e
Co11r–
lm
de platfond,
Plufieurs de ces pieces qui dahs une
~iece d'app;the1"!1ertt fon:nem: lés cihtré~ d'iin piar-,
fond au delfos d une cormche, & on app.elle
Courbe
rampante;
le
Limon d'un
efoafü:r
de bois a vis ;
~orfqu'il eíl: bien dégauchi feloh fa cherche ramp;in~
~e.
Courbes rallongées
,
fonc
les Eífeliers qui font
fous
fos
áreíl:iers & fous les cóyern
Courbes,
en termes de Marine,
font
des piec~
de bois beaucoup plus grolfes _que _les tourbacons
done elles oht la figure, On dit
Courbés r:f,'arcaffe,
& .
'Courbes de contr'arcaffe.
Les premieresfoht des p.iii–
ces de liaifon aílemolées dans chacun des angles de
la pouppe , d'un bouc cohtre la liffe de hourdi,
&
l:n retour cohtre· lés 1;I1embres du Váiíleau ,
&
les
amris fortt des pitces de bois pofées en. fohd de
cale. Celles-ci fom ¡ucbomées par en haucconcré
l'arcafle,
&
attachées du boucd'en has fur les mem-
bres du Vailteám · ·
·
On appelle fur les i:ivieres ,
Courbe de che'!laHx;
deux chevaux accouplés qui tireh c les bateaux avee
une i:drde pour _les remdncer.
II
faut quelqnéfois
pour cela jufqu'a douze Courbe3 de chevaux.
Courbe.
Terme de Manege. Tumetir dure &cal–
Íeufe qui viene .en !on~ueur ali dedan$ du járec d'uii
theval;
·
.
·
.
C_ourbe,
elÍ: au/Íi uné piete
de
bois t<\illée a lá
háche & noh a la (cie laquélle étam prefque
a
l'é–
querre attache le fond
&
le bord, Un batean
a
cinq on fept liens de Combe.
COURBE', E'i:. adj. Tenue de Blafon_.
11
fe dit de
cou
la
{imacíon namrelle des dauphins·& des bars, &
de$
fafces un peu vóutées en are.
D 'az.,ur au D <>.up'hin
cor,rbé d'.:1rgent.
COURBET.
(.
m. Tetme de Bourrelier. On appelle
ainfi les parties du ffic d'uh 1:ias qui fom elevées
&
faites en manier·e d'arcade,
pc;>faüt
fur d':wcres par–
ries que l'Óh appellé
.A
ubes1
COUR13ETTE:
t.
f.
Terme de Manege. Aél:i.m d'un
cheval qui s'éleve en l'air: Ce fom des fams d'une
):i.aureur mediócre , qu'il fait en, pow1)1r _d'abor_d
les deux puls de devane eh l'air , & en fa!la¡1c
fu.1..:
vre les deux dé der-riere avec une égak cadence
~
eh
fone que lés hanches rebauenc enfemble ' apres
que les piés de devane onr touché terre par des re,
piifes cohtihuées
&
réglées. Oh die qu'Vn
chevíi1
6at la poudre
a
co11rbettes
,
quai1d
i!
les
M.teero~
&
les faic trop Bailes. On-dit,
E;
aire la crpix
a
cour._
bettes
,
ponr d1rn, Faire c~tte force ct'air ou de fauc
d
'n.néhaleine , -én av;inc , en arriere &
Cur
le$
corés , ~om¡_ne urie figure .de croix.
COURBU&E. [._f: Inclihaifoh _d'une ligné eh árc.
Oii
appelle anlli
Co11rbure
,
le Revers
et'
une fruille
~
. Chapiceau. .
.
COURCE.
'(.
m.
Terme
d.~
Vigneron:
II
fe
d.itclu
boi~
qu'on 1-aiire
a
la Taillé.
COLJRCER..,
fe
co11rcer,
v.
n-.
P·
Mot du
Vié1.ptlan .:.
gage, Se facher ,
fo
courroucer:
.
,f¿¿tand ven eu:e
fe
cor,rce formmt.
COURCIVE;
[;
f..
Terme dé Marine.
C'eft
dáns di
cercains petics Barimens qai ne font ·poi-he poj:lrés ;
un démi-pon-t que l'on faic
de
l'avant
a
l'arriere
de chaque CC)té. On appell.e aufli
Courcivi s
,
de
longues
&e
farces Pic::ces
dé
bois , q1.1i _en faifant
le
tour d'un Vaif(eau en dedans , lui ferveht
qe
liaifon.
COURCON f. m. Sór;:d cAé fer qui. eíl: ,par gfos .in6r.:.·
ceaux dbpuis deux jufqu'a quaére piés
de
ló ng ,
&
qui a deux[· ESuces
&
demi en quati-é.
COURE'E
[.
. Conipolitiórt dont on fome les V'aif..:
feaull: qu'oñ mee a l'eau, eu d:¡.ns l~fqnels cin s'ap–
préce
a
faire un
vaya.gede
long coürs. Elle eíl: fai–
te de relírie , dé foufre , ckfuif
&
de verre
brifé;
&
fett
;l.
gáramir le bordagé des vers qui s'engen–
tlrem dans le bois. On die ,
Donncr la COHrée
a
un
Navire,
pou¡: <;lite, I,üi d(,Jnner le (uif. Oh die auffi
CoP1roi,
CO
URET:
[.
m. Soné de eompofuioh qui [e
f11.itde
brai ' de ÍOtifre' de foif & d'huil.e
&
dom on fe
fert pour,froccer les parties du Va.ilfeauqui enrrem
.dans i'eau.
t:OURGE.
[.
f.
Sórté d~ planté támpanté, qüi
dt
de
l:i
nacure des cicrouilles.
E!lé
a fes feuilles fez:nbla–
bles au lierre ,
forr graridés
&
uh peti
lilahch.es,
&
des
verg.es& fcidns fárménteux
8;;
ariguleux , qui
lui r~rvenc
a
s'accrocher a ce qu'ellé trouvé,
a
mon–
i:er fur les arorés
&
a
s'y ehcortillet . Sés 6éurs fon~
blanches
&
grofles , & faites pr~C
'J.Úeen forme! d:'é–
toiles ; mais il n'en
éÜ
gut!res qui eh pori:enr. Mac;
thiole dit qu'il
y
eh a d.e ttois forres , cl.e longties,
ele rondes & de piares¡ ni.ais que la diver!ité de leur
figure
ne
leur donne p0int_de diiie1{es qualités. Les
gyaines qui
fo.htle plus pr~s
át:i
cdl , produi!énr les
-grandes Courges ;· les rondes vieírnenc dc:s gra1-
hes qui fohr au milieu ,
&
1e, graines qui fonr aux
torés, foht i .enir
'les
Cdurgés grofles , cources
&
f. '
laéés. Celles-la
font
prdpres
¡i
cenit _du
Yin ,
,de
'huile
&
aurres liqueurs. P0ur ~vo1r de groifes
~ourges
l
on
dGit plan.ter la graine fans deíius _def~
fous. Celles qué l'ci~ veme garder .pour en avo1r de
la <>raine , doivént étre des -premzeres venues.
Il
tal~ les laiíier dans la planté jufqu'a l'hiver '
&
les
mettre enfuite feclier au Soleil oa
4
la fomée ;
Nríiij