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288

cou

de niveatt, qu'aucune ouvenure n'interrompr. Ces

pierres doívenc erre de meme-hameur dans

route

la

longueur d'une fa~ade.

Co1'n depannes ,

[e

dit d'un ou de pluíieurs rangs

de pannes les uns fur les aueres. On meede chaque

coté d'une couverrure amane de coun. de pannes

qu'on croie qu'il en eíl: befoin pouda porté~ des

-chevrons. On die auffi

Cours de plmthe.

C eíl: la

cominuité d'une plinthe de_rierre ou de pl~cre d~ns

un mur de face. Elle

fen

a

marquer la feparaaon

des étages.

.

.

Cours.

Terme de Mer. Roure que fa1tun Va,f–

feau. OH die,

Faire le cours,

ármer

des Vaiffea1tx

en

cours,

pour dire, Mettre en mer des Va!ffeaux armés

en guc:rre, afio de combarcre les Corfa1res.

COURSE.

[.

f.

.Al!tion,

mouvemen't Je celui-t¡tú court.

AcAD, FR. On die en termes de Serrurerie,

Don–

ner 6Durfa

a

un pene

,

poqr dire ,

Le

faire forcir

&

avancer.

COURSIE.

t.

f.

T

erme de Marine. Palfa'.ge qui e/l:

entre les bancs des Forcats for une Galere.

Il

eíl:

large d'un pié

&

demi, '

&

regne depuis la proue

jufques

a

la poupe. Nicod en parle en ces termes.

Courjie

efi

l'a

1

lée du large de deux ou trois ais

en

une

Galere qui 'Va de pro"e

lt

poup·e e-,1tre

I

es deux r,mgs

4es b,mcs kes Forfaires

,

tant pour le promenér dtt

(;;omite

quand ,ls vóguent,

&

foueter

lt

coups de

nerf d;: breuf ceux qui ne titent

a

l'aviron comme ils

doivenr, q-ue pour faire le guet par tout fur iceux

Forfaires

,

qu'i/J ne

fe

d(fench,:¡Jnent ou faf[entquel–

que confpiY'lttjóiz, qae pour /'alter ordinaire de t o1,s

ceux qui font

én

la Galere pa(lant d'un bout a 'icetle

al'

autre.

COúR~IER.

f.

m. Gros canon d'une Galeri; qui eíl:

logé fur l'avant.

Il

cire par de!Ius l'éperon ,

&

eíl:

ordinairemem de fome verte. On fair auíli des Cha~

l_oupes qui ont des Couríiers, c'elt-a-dire , un lieu a

l'avanr

&

au milieu du Vailfeau, oú l'on mer une

piece de canon en barerie.

COURSIERE.

f.

f.

C'efl: ehcore un rerme de Marine.

Il

fe

die

d'un ponrlevis, qui ferc pour le combar,

&

qui efl: couverc def.uis le gaillard jufques au cha–

teau de proue. On 'appelle

Pont de Courjiere.

Voi–

ci la defcriprion qu'en faic Nicod.

Courjiere ou

l'ont de Courjitre

en

fait de Navires s'entend ainji.

Dep1eis le gaillart jufeueJ au grand mát , y a un pont

de bois , au milieu duque!

eft

le cabefl,w. Vn pié&

Aemi

au-dcjfus de ce pont

y,

a un autre pont de bar–

re,rux ajfiJ au long des Turpot1furde11cxfarres, & de–

v-;int ledit mát y a

1tn

traverjin qui porte deux ailou–

ns atlans le long du Navirc jufeu_es au cháteau d'a–

•1;,,1nt, entre lef¡uelles la largeur de trois piés

&

demi

y a une couverture

a

panne,iux, chacun d'iceux ayant

troiJ barre,rux. Tout ceci ainfi clos,couv ert & équip–

cfl

appetlé

Couríiere ou Pone de Couríiere ,

&

ce pont efl levis & pont de guerre qu'on peut lever

~uand on veut.

CO URTAGE. f. .m. Mor qui a fignifié aurrefois Hon–

n~urs

&

refpeél:s. Il y_en

~

qui veulenc que ce mot

v1enne de ce que celm qm les rend s'abaiffe devam

la perfonne qui les re~oir,

&

fe rend court en quel–

que fa~on.

COURTAUD.

f.

m. Iníl:rumenc a anche &avene,

· qui ferr de baffe aux mufetces. Il a la fignre d'un

gros ba~on ,

&_

efl: P:rcé tour de fon long par deux

trous qm fe commumquem. Le vem defcend d'a–

bord par ces trous ,

&

remonte enfuite,

a

caufe que

cer iníl:rumem efl: bouché par en bas. C'efl: une ma–

niere de baffon, mais raccourci.

.COURT-B.OUTON.

f.

m. Cheville de boisa demi–

équerre, .qui fert a lier les bceufs avec un Omblec

ou anneau

de

bois

rorcillé au bout du cimon.

cou

COURTIL.

[.

m. C'efl: la meme chq[e que

Cortil,

qui a fignifié aucrefois _un pem jardín.

Courril, [e

die

encore prefentemenr d'une cour qni n'eíl: fer–

mée que de hay

es

ou de folles. On le die auffi des

ba!fecours ou l'on fair

le ménage de la cam-

pagne. .

COURTINE.-

f.

f. Terme de Fortificarion. Froht de

la muraille d'une Place force entre deux ba!tions.

C'e~ l'-l!ndroir le mieux flanqué ,

&

cela efl: caufe

que l'affiegeanr

y

conduit fon rarement fon atraque.

Du Cange fair venir ce rn0tdu Latín

Conina,

com–

me qui dimir

minor Cortis

,

perite cour de payfan

emourée de murs.

Courtine,

s'efl: dit aucrefois des rideaux d'un lit,

mais il

eft

vieux prefenrernenr dans ce fens,

&

n'eíl:

plus en ufage que pour l'Eglife, en r.arlant des ri–

deaux qui fo111t des deux cotés d'un

Ame!.

Courtine.

Tenue de Marine. Filer qu'on c·end fur

les fables que lamer couvre

&

découvre

dans

le

tems de fon flux

&

de fon ref!ux. On s'en ferr beau–

coup fur les cores de Normandie.

COURT-JOINTE'. adj . Terme deManége. On ap–

pelle

lheval court-jointé,

Un Cheval qui a le pa.

turon courr ' ce qui le rend fujet a erre droit fur

les jambes. Hors du Manége , les Chevaux court–

jointés fariguenr mieux que ceux qui fom long–

joinrés.

On appelle auffi en termes de

F

at\co1merie ,

Oi-

·

faau Court-jointé,

celui dont les jambes font de

mediocre longueur.

C(?URTOIS, o

1

s

.I!,

adj.

Civ_il, gracieux, tant

en

fas difaours qu'en fon P.Ccueil & en toutes fas afliom.

AcAo. FR. On trouve dans le vieux langage,

Lan–

ceJ courtoifa1, & ·Courtois roquets,

furquoi Nicod

dit.

Courtois roquets, lances courtoifa1 font dits par

tranjlation, leJ Roquets

&

les lances, dont les pointes

&

fers font rabbatus,mouffes & non efmofas defquels

on

combat foit en !ice ou

en

behourd, pour plaijir

,

&

déduire foi & les DameJ.

COURVETTE.

f. f.

Terme de Marine. Efpece de

barque longue qui va a voiles

&

i

rames. Elle n'a

qu'un mar

&

un petir rrinquer ,

&

il

y

en a.ordinai–

remenr a la fuite d'une Armée navale. On s'en [ere

pour envoyer

~

la découverre,

&

pour poner des

nouvelles.

COUS, ou

Coyer.

f.

m. Pierre

a

aiguifer ( vient de

CotiJ.

)

On appelle auffi

Coyer

le Sabor percé, qui

difl:ille de l'eau fur la pierre.

,

C O

U SIN.

f.

m. Perir infell:e volam,

forr

incom–

n1ode par le bruir qu'il mene ,

&

encore plus par les

piquúres qu'il fair. Les Couíins n'om poinr de cou

non plus que les mouches,

&

ont, íix grandes jam–

bes avec une trompe qn'ils allongem

&

retirenr.

C'e/l: par le moyen de cene trompe qu'ils fucenr le

fang des animaux,

&

les aurrc:s liqueurs dom ils fe

nourriffent. On ne s'en peut garantir dans les lieux

0(1

ils abondem , qn'en merranr d u papier Íous fes

bas. ·Leur aiguillon n'efl: point afies

fott

pour le

percer.

CÜU SSIN.

f.

m.

S

orte de fac coufu de totts le1 cdtés

& rempli de plume, ou de boetrre, ou de crin. pottr

s'appuyer , ou pour s'ajleoir dejfus.

A

e

A D,

FR. On

appelle en termes de Marine ,

C

ouffin de canon,

Un

gros billot de bois pofé d~_ns le derriere de l'affür

&

qui en fo('ttienr la cula!Ie. On dit auffi

Chev et

de canon. Couffin d't1mttre,

eíl: un álfo de bitort,

qu'on mee fur le plar-bord du Vaiffeau a l'endroit oti

porte la ralingue de la voile, afin d"empecher qu'el–

le ne

fo

coupe. On d0nne auffi le meme nom de

Couffin,

i

un femhlab le

tiill1

qn 'on met fur ·les cer–

cles des hunes,

&

fur le mat de beaupré. On l'em–

ploie al\ _meme ufage.

Coujfin.