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cou
de niveatt, qu'aucune ouvenure n'interrompr. Ces
pierres doívenc erre de meme-hameur dans
route
la
longueur d'une fa~ade.
Co1'n depannes ,
[e
dit d'un ou de pluíieurs rangs
de pannes les uns fur les aueres. On meede chaque
coté d'une couverrure amane de coun. de pannes
qu'on croie qu'il en eíl: befoin pouda porté~ des
-chevrons. On die auffi
Cours de plmthe.
C eíl: la
cominuité d'une plinthe de_rierre ou de pl~cre d~ns
un mur de face. Elle
fen
a
marquer la feparaaon
des étages.
.
.
Cours.
Terme de Mer. Roure que fa1tun Va,f–
feau. OH die,
Faire le cours,
ármer
des Vaiffea1tx
en
cours,
pour dire, Mettre en mer des Va!ffeaux armés
en guc:rre, afio de combarcre les Corfa1res.
COURSE.
[.
f.
.Al!tion,
mouvemen't Je celui-t¡tú court.
AcAD, FR. On die en termes de Serrurerie,
Don–
ner 6Durfa
a
un pene
,
poqr dire ,
Le
faire forcir
&
avancer.
COURSIE.
t.
f.
T
erme de Marine. Palfa'.ge qui e/l:
entre les bancs des Forcats for une Galere.
Il
eíl:
large d'un pié
&
demi, '
&
regne depuis la proue
jufques
a
la poupe. Nicod en parle en ces termes.
Courjie
efi
l'a
1
lée du large de deux ou trois ais
en
une
Galere qui 'Va de pro"e
lt
poup·e e-,1tre
I
es deux r,mgs
4es b,mcs kes Forfaires
,
tant pour le promenér dtt
(;;omite
quand ,ls vóguent,
&
foueter
lt
coups de
nerf d;: breuf ceux qui ne titent
a
l'aviron comme ils
doivenr, q-ue pour faire le guet par tout fur iceux
Forfaires
,
qu'i/J ne
fe
d(fench,:¡Jnent ou faf[entquel–
que confpiY'lttjóiz, qae pour /'alter ordinaire de t o1,s
ceux qui font
én
la Galere pa(lant d'un bout a 'icetle
al'
autre.
COúR~IER.
f.
m. Gros canon d'une Galeri; qui eíl:
logé fur l'avant.
Il
cire par de!Ius l'éperon ,
&
eíl:
ordinairemem de fome verte. On fair auíli des Cha~
l_oupes qui ont des Couríiers, c'elt-a-dire , un lieu a
l'avanr
&
au milieu du Vailfeau, oú l'on mer une
piece de canon en barerie.
COURSIERE.
f.
f.
C'efl: ehcore un rerme de Marine.
Il
fe
die
d'un ponrlevis, qui ferc pour le combar,
&
qui efl: couverc def.uis le gaillard jufques au cha–
teau de proue. On 'appelle
Pont de Courjiere.
Voi–
ci la defcriprion qu'en faic Nicod.
Courjiere ou
l'ont de Courjitre
en
fait de Navires s'entend ainji.
Dep1eis le gaillart jufeueJ au grand mát , y a un pont
de bois , au milieu duque!
eft
le cabefl,w. Vn pié&
Aemi
au-dcjfus de ce pont
y,
a un autre pont de bar–
re,rux ajfiJ au long des Turpot1furde11cxfarres, & de–
v-;int ledit mát y a
1tn
traverjin qui porte deux ailou–
ns atlans le long du Navirc jufeu_es au cháteau d'a–
•1;,,1nt, entre lef¡uelles la largeur de trois piés
&
demi
y a une couverture
a
panne,iux, chacun d'iceux ayant
troiJ barre,rux. Tout ceci ainfi clos,couv ert & équip–
pé
cfl
appetlé
Couríiere ou Pone de Couríiere ,
&
ce pont efl levis & pont de guerre qu'on peut lever
~uand on veut.
•
CO URTAGE. f. .m. Mor qui a fignifié aurrefois Hon–
n~urs
&
refpeél:s. Il y_en
~
qui veulenc que ce mot
v1enne de ce que celm qm les rend s'abaiffe devam
la perfonne qui les re~oir,
&
fe rend court en quel–
que fa~on.
COURTAUD.
f.
m. Iníl:rumenc a anche &avene,
· qui ferr de baffe aux mufetces. Il a la fignre d'un
gros ba~on ,
&_
efl: P:rcé tour de fon long par deux
trous qm fe commumquem. Le vem defcend d'a–
bord par ces trous ,
&
remonte enfuite,
a
caufe que
cer iníl:rumem efl: bouché par en bas. C'efl: une ma–
niere de baffon, mais raccourci.
.COURT-B.OUTON.
f.
m. Cheville de boisa demi–
équerre, .qui fert a lier les bceufs avec un Omblec
ou anneau
de
bois
rorcillé au bout du cimon.
cou
COURTIL.
[.
m. C'efl: la meme chq[e que
Cortil,
qui a fignifié aucrefois _un pem jardín.
Courril, [e
die
encore prefentemenr d'une cour qni n'eíl: fer–
mée que de hay
es
ou de folles. On le die auffi des
ba!fecours ou l'on fair
le ménage de la cam-
pagne. .
COURTINE.-
f.
f. Terme de Fortificarion. Froht de
la muraille d'une Place force entre deux ba!tions.
C'e~ l'-l!ndroir le mieux flanqué ,
&
cela efl: caufe
que l'affiegeanr
y
conduit fon rarement fon atraque.
Du Cange fair venir ce rn0tdu Latín
Conina,
com–
me qui dimir
minor Cortis
,
perite cour de payfan
emourée de murs.
Courtine,
s'efl: dit aucrefois des rideaux d'un lit,
mais il
eft
vieux prefenrernenr dans ce fens,
&
n'eíl:
plus en ufage que pour l'Eglife, en r.arlant des ri–
deaux qui fo111t des deux cotés d'un
Ame!.
Courtine.
Tenue de Marine. Filer qu'on c·end fur
les fables que lamer couvre
&
découvre
dans
le
tems de fon flux
&
de fon ref!ux. On s'en ferr beau–
coup fur les cores de Normandie.
COURT-JOINTE'. adj . Terme deManége. On ap–
pelle
lheval court-jointé,
Un Cheval qui a le pa.
turon courr ' ce qui le rend fujet a erre droit fur
les jambes. Hors du Manége , les Chevaux court–
jointés fariguenr mieux que ceux qui fom long–
joinrés.
On appelle auffi en termes de
F
at\co1merie ,
Oi-
·
faau Court-jointé,
celui dont les jambes font de
mediocre longueur.
C(?URTOIS, o
1
s
.I!,
adj.
Civ_il, gracieux, tant
en
fas difaours qu'en fon P.Ccueil & en toutes fas afliom.
AcAo. FR. On trouve dans le vieux langage,
Lan–
ceJ courtoifa1, & ·Courtois roquets,
furquoi Nicod
dit.
Courtois roquets, lances courtoifa1 font dits par
tranjlation, leJ Roquets
&
les lances, dont les pointes
&
fers font rabbatus,mouffes & non efmofas defquels
on
combat foit en !ice ou
en
behourd, pour plaijir
,
&
déduire foi & les DameJ.
COURVETTE.
f. f.
Terme de Marine. Efpece de
barque longue qui va a voiles
&
i
rames. Elle n'a
qu'un mar
&
un petir rrinquer ,
&
il
y
en a.ordinai–
remenr a la fuite d'une Armée navale. On s'en [ere
pour envoyer
~
la découverre,
&
pour poner des
nouvelles.
COUS, ou
Coyer.
f.
m. Pierre
a
aiguifer ( vient de
CotiJ.
)
On appelle auffi
Coyer
le Sabor percé, qui
difl:ille de l'eau fur la pierre.
,
C O
U SIN.
f.
m. Perir infell:e volam,
forr
incom–
n1ode par le bruir qu'il mene ,
&
encore plus par les
piquúres qu'il fair. Les Couíins n'om poinr de cou
non plus que les mouches,
&
ont, íix grandes jam–
bes avec une trompe qn'ils allongem
&
retirenr.
C'e/l: par le moyen de cene trompe qu'ils fucenr le
fang des animaux,
&
les aurrc:s liqueurs dom ils fe
nourriffent. On ne s'en peut garantir dans les lieux
0(1
ils abondem , qn'en merranr d u papier Íous fes
bas. ·Leur aiguillon n'efl: point afies
fott
pour le
percer.
CÜU SSIN.
f.
m.
S
orte de fac coufu de totts le1 cdtés
& rempli de plume, ou de boetrre, ou de crin. pottr
s'appuyer , ou pour s'ajleoir dejfus.
A
e
A D,
FR. On
appelle en termes de Marine ,
C
ouffin de canon,
Un
gros billot de bois pofé d~_ns le derriere de l'affür
&
qui en fo('ttienr la cula!Ie. On dit auffi
Chev et
de canon. Couffin d't1mttre,
eíl: un álfo de bitort,
qu'on mee fur le plar-bord du Vaiffeau a l'endroit oti
porte la ralingue de la voile, afin d"empecher qu'el–
le ne
fo
coupe. On d0nne auffi le meme nom de
Couffin,
i
un femhlab le
tiill1
qn 'on met fur ·les cer–
cles des hunes,
&
fur le mat de beaupré. On l'em–
ploie al\ _meme ufage.
Coujfin.