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cou

'coujf,n.

Termede Dorem

tur

cuir. Perir áis ·cou–

verr d'une peau de veau ,

íur

laquelle on co11pe les

rranches d'or.

11

y

a du poil de Cerf fous cecee

pean.

.

.

COUSSINET.

[.

m. Pem ConlTlh.

Coujfi,m,

[e

die

en termes d' t',rchiceél:ure , d'un ornemehr du cha–

piteau Ionique-.

Il

eíl: encre l'abaque,

&

!'ove,

&

ferr a former les volures. On l'appelle ainG a caufe

·qu'il reprc:fence comrne un oreiller preíle par

fa

char–

ge,& qui ea roulé & acraché d'une courmye.

Coitf–

Jinct,

ea anffi la premiere allife qui porte la rampe

,.. des piedroics des voures rampantes.

Coujfinet.

Tenne de Doreur. Morc'eau de bois

bien uni , for lequel

dl:

pofé un

lit

de crin

011

de

bourre,& par deífos une pea

u

de mouron ou de vean

bien cendue ,

&

arrachée avec de perics clous.

Un

morceau de parchernin qui a fix doigcs de hauteur;

l:ncóure ce Copffinec de deux corés, ce qui empé–

che le vem de jetter a rerre l'-or qu 'on mee deffos.

Coujfinet,

fe die aufli d'upe maniere de peiic Couffin

de cuir rempli de fable, for lequel les Grave urs en

cuivre appuyenr leur cuivre en rravaillant.

COUST ANGE. f.

f.

Vienx mor. Cour. On a dir ,

Faire· Coufl,wge

a

un atare,

pour dire , Lui canfer

de la dépeníe.

COU.)TIERES.

f.

f.

Gros cordages d011r les mats

d'nne Galere fom loi'ttenns,

&

qui !ui fervenc de

hambans.

Il

y

en a cinq

a

ch:cqne coté de l'arbre de

meíl:re,

&

rrois au trinqi.1et,

C'eft auffi un Fer battu

&

refendu d'e11viron un

pouce de large

&

deux ou crois lignes d'épaiífeur.

COUSTILLE.

f.

f. Mor du vienx langage, qui figni–

fioir une épée , ou long poignard. On fappelloit

ainG, ou de Cou(/e/,"que l'on difoir pour couteau, ou

pare~qu'on portoic les Cou~illes fur le coté.On_ap–

pello1t

Coujlilliers

,

ceux qm porcmenc la Coulhlle

d'un homme d'armes s

&

qui

[e

cenoiem pres de

lui.

Les Coufrilliers

&

g,~ifarmiers fe partireflt,

C'eíl: dela qu'on dit encore ,

Donner

une

Couftil–

lade

,

pour dire , Faire une balaffre , fur-tollt au.

vifage.

C

O U S U,

UE.

adj. Terme de Blafon.

11

fe die du

chef quand il eíl: de couleur fur couleur, ou de mé–

ral fur mécal.

De ¡;ueules au Lion d'or, au chefcoH–

fo

d'az:,ur.

COUTEAU. f. m.

Morceau de fe"

&

d'acier t ran–

chant d'unfeul c~té, qui fert d'ordinaire

a

t·ouper du

pain, de la vúnde,

&

plujicurs atetres chofas.

A

e

AD,

Fa. C'eíl: une uíl:encile ¡:,ropre

a

divers meciers. II

y

a des

Coute/!IUX

a

Jie, des Couteaux

a

chapiteau,

done les Charpenriers fe fervenc ,

&

d'amres pour

les Plombiers. Les Vicriers

fe

fervem dº

un Coureau

a mettre en pl~mb

,

qui eíl: d'uh pouce

&

demi de

raillam ,

&

qui coupe par la poince. ..lls en oncun

aurre qu'ils appellent

Couteau aracoutrer.

C'eft avec

quoi ils rabattenr le plomb.

.

Couteau de pié,

Oual dom les Codonmers fe fer–

vent

:l.

couper le cuir.

11

eíl: tranchanc

&

ar

1

rondi en

demi cercle , & fon manche eíl: fait en poignée.

Coureau dechaleur.

T erme-de Manége. Morceau

d'une faulx a couper l'herbe. 11 a environ la lon–

gueur d'un pié ,

&

ne coupe qúc d'un coté. Cene

force de Couceau eíl: mince,

&

n'efl: large que de

crois a quatre doigts. On s'en íert pour rabame la

fueur des Chevaux; ce qui fe fair en le coulanc dou–

cement fur leur poi!.

·

Couteau de feu.

Iníl:rumeht de Maréchal en for–

me de Couceau.

11

eít de fer ou de cuivre, long d'un

pié , épais par le dos ,

&

mince de l'aucre coté.

~and les chevaux ont quelque parrie malade, il

(ert a

y

clonner le feu, apres qu'on l':tfa1t chai,;,ffer

dans la forge.

Tumcl.

e o

u

1.B9

CD

Ú

1

EL

Ás.

f.

m.

Sorre d'épc!e courte

&

lar'a·e,

C'dt en termes de Ma1~ne , ce qu'on appell e au;e–

menr,

'B omrette " étu, ,

c'ef't-a-d ,ré de perites voi–

les qu 'on acrache de beau cems a e-oré des gran–

des.

C O

U

T R E. f.

rrt.

Grolfe plaqué de fer ctanchanctt

large de crois bons doigcs,á1: longne d'env iron de11x

p1és & demi , qui efl: attachée a un des cotes cte la

•charrue,

&

qm

fe'nd

& partage la terre q uarJ..:

<Sri

la laboure. On écrivoit \lutrefo1s

Co:t!fre.

Nitod lé

dérive du Lann

Culter.

Lé Comre \:liffere du ieic ;

qui eíl: une aucre groíle picce de fer, qlii commen–

ce l'ouvenure de la cene, d'ou l'on a fait

Coute–

'reau

,

piece de fer proche le coutre de la charrue.

Coutre,

eíl: une efpece de Hache lon o-ue

&

chroi–

i:e,

emmanchée de coté, qui fert a f~ndre de

l:i.

lacte.

COUTURE,

f.

f.

Maniere d'accornmóder le plomb

'

fur les couvermres. Les Plornbiers couvrenc 9uel–

quefo1s fans fouder les cables de plomb, mais feu–

lement avec des comures, c'ea-a-dire que le plomb

eíl: retourhé l'unfur l'aurre,

&

atrat hé avec de bom;

clouds; cela ·empeche qu'il

ne

fe cafle par l'exceili–

ve

chaleur, ou par le trop grand froid.

Coúrure.

T

erme de Mer. Diftance qui fe trouvé

entre deux bordages , & dans laqueii e

on

a ca,focéº

On dit,

Coüture ouverte,

quand i'écoupe qu'avoit

mife le ca:fac encre deux bordagcs , eíl: Íórcie.

COUVERT,

mn.

adj. T enne

de Giafon.

Il

fe

die

d'une

toLu-

qni a

w 1

comble.De

g ui:ules

«

I

a

t óur cou-

verre d'or.

·

CO

UVERTE. f. f. Terrne de Mer, dom fe fervenc

les Levancins pour fignifier Pone ou cillac. lis di–

fent

qu'Vn Va~!feau porte couverte,

pour dire, qu'Il

a

un po11t.

O.n appelle,

Couvene de l'ifo/cele de proúe,

Un

cenain efpace qui regne vers l'arbre du trinquer,

&

vers les rambades. C'eft dela qu'on jette en mer les

ancres a quacre bras que l'on appelle

Rijfons.

On

y

charge auffi l'anillerie.

·

·

C O U V E R

TU

RE.

f.

f, Terme de l'art de batir.

Toic d'une maifon. Ce mor ne s'emploie pas feule–

lemeht, pour fignifier )-e plomb, l'ardoife,

fa

ruile,

&

tour ce qui fert a couvrir )e comble d'une mai–

fon ; mais le cornb.e meme. Les Couver;rnres dei;

ma1fons éroient tomes places dans les premiers fie~

eles;

&

conm\c elles ne garanci!Ioienr pas de f'eau

ni des hcges , oh les éleva depuis en faíres ;

&

l'on

exhaulfa plus ou moins les combles fclon les diver~

clim~ts. On appell e,

Couv~rture

a

claire voie,

cd–

le ou les cmles fonc elo1gnees les unes des :iurres,

comme aux apemis qui ne doivenc pas fubfiíl:er

long-cems,

Il

émre beaucoup moins

de

mile dans

cette force de Couvermre que dans

Couvenur~

ordinaire.

C O

U

V I V E R. v. a. Vicux mor. F!acer.

COUVRECHEF. f. m. Coiffure dom · les fommes

de Village fé fervenc en pluGeurs Prov,nGes; com–

me en Norma~die, en Picardie

&

en ~ ha111p:tgne,

Elle efl: fa1re d nne roile lOP1gue, empefee, qui ieur

pend fur les épaules ,

&

dom le haut emoure eui:

tete.

COUVREFEU.

f.

m. Morceau de fer ou de cuivre

jaune ou rouge, ham d'un pié

&

demi

&

large de

• deux.

Il

eíl: faic en forme de volite ,

&

on le mee'

devane le feu quand la viande eíl: a la broche. On

s'en ferc aufii pour 'couvrir le feu ,

&

le conferver

la nuir.

On appelle ainG

la

Cloche oui for ne a fepc ,

huit ou neuf heures, & en Larin

Ignítegirnn.

e o

Y

.

C0YAU.

f.

m. Pe,;te picc 11 .!e bo1s emai! lée fur lá.

0 o