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COM

Commandemem,

pour dire, qu'Elle dl: commandée

de divers endro1ts. 1l y a de trois forces de Com–

mandemens. Tome hameur qui ell: oppofé e a la

face d'un poll:e ,

&

qui le bat pardevant ,' s'appe le

Commandement de front.

Ce!,e qui le decouv re

&

qui le bar pa1¡ derriere , s·appel_le

Commandement

de

reven;

&

enfin la hameur q~1 bar

&

qu'. nerroye,

d'un

feul coup coure la Jongueur d_une h~ne

droice, s'appelle

Commandcment de counme

ou

den-

ftlade.

.

On die

Commanáemcnt de l'exercice ,

pour figru–

fi er les paroles que prononce l'Officier qui faie faire

l'exercice , afin d'exprimer les mouvemens qu'il or–

donne au Baeaillon.

F,iites filence,

&

écoutez., les

Commandcmens.

COMM ANDlTE·

f.

f.

Terme de Négoce. 1l (e die

d'une efpece de Sod eeé qui fe fair entre Marchancts,

. done l'un prct<; feulement fon argent fans qu'il

faffe aucune fonél:ion d'a{focié.

11

fe joinr eou¡ours

avec la prépofirion

en. S ocieté en commandite.

Ajfo–

cié en commandite.

COMMENCAILLE.

f.

f. Vieux moc. Commence–

menr.

COMMENSURABLE. adj. T erme de Géomecrie.

Il

fe die de deux quanrirés qu'on peuc mefurer

par un e mefore commune, en relle force que cene

meme mefure écanr appliqnée

a

!'une

&

a l'aurre'

ne laiffe dans !'une ni dans l'anere aucune parrie de

rell:e. Tous les nombres fonr commenfurabl es enrre

eux , parce qu'ils (onr tous mefurés exaél:emenr

&

fans ,reíle par l'unieé repeeée. Auffi le rapporc de

tomes les grandeurs commenfurables , s'appelle

raifon de nombre

a

nombre,

&

en effec elle peue erre

exprimée par des nombres. Voyez I N C O M–

M

EN SUR

A BL E.

COMMIS.

f. m. Dans la Congregacion de S. Maur,

c'eíl: un La'ique, qui s'eíl: donné volonrairemenr

a

une Maifon , pour erav ailler fou s les ordres du

Prieur ou Procmeur. Fureeiere

&

fes Scholiaíl:es ne

devoiem pas fe conrenrer de dire que les Religieux

de Cluni & de S. Vincenr onr leurs caufes commifes

au Grand Confeil, puifque prefque comes les Con–

gregacions onc cec avaneage.

COMMISE.

f.

f. Terme de Jurifprudence feodale.

Confifoaeion d'un fief.

L a dénegat ion faite ,, un Sei–

gneur par un v ajfal de tenir un Jief mouv ant de tui

,

emporre la commife de plein droit .

Ce mot vienr de

Comm,JJ'um

,

qui Ggnifie, Confifcacion.

COMMISSURES.

f.

f. p- T erme qui fe cronve dans

les écries des Archiceél:es pour fignifier les joints

.,.

des pierres.

Commijfures de pentes

&

j oints d'en–

graiffement

~

c'e(I: lorfque les joincs ,les pierres ne

fonr pas cirés a plqmb ; ce que l'on fair, afin qn 'une

frife, corniche ou archicrave, faice de plufieurs pie–

ces, aic plus de force.

COMMUNAISON.

f.

f. Vieux mor. La Commu–

nion, la Cene. L'on a die auffi

Communalement ,

pour dire, En commun, enfemble,

&

Commrmaux,

pour, Public; d'ou viene que l'on die encore en Lan–

guedoc ,

Lou c_ommunal

,

ponr fignifier un pré

QU

quelque amre heu pubhc apparcenanr a la Vílle.

COMMUNICANS. f. m. Seél:e d'Anabapciíl:cs du

feiziéme fiecle. La communaueé de femmes

&

d'en–

fans cjn'ils praciquoient bru,_ealement,a l'exemple des

Nicolaúes, füqu'on leur donna ce nom.

COMP

AGNE.

f.

f. On appdle

Compagne,

dans une

Galere , la Chambre du Majordome.

COMPAGNIE.

f.

f. Nom collefü f.

11

fe die de plu–

fienrs perfonnes affembl ées en un meme lieu.

On appelle en termes de Guerre,

Compagnie

de

Cavalerie , Compagnic d'I nf antene,

Un pecic corps

de gens de gnerre qui fom commanclés par un Ca-

COM

pícaine ,

&

dof1c le nombre ell: camot plus grand ,

cantor plus peuc. Une Compagnie de Cavalerie elt

de quarance

a

cmquanre Ma1cres. Les Compagnies

d 'Infancene, qm éto1enr de cent homll!eS en

1669.

furene rédu1tes

a

cinquance en

167 1.

les Ofüciers

non compns. Elles ont toujours les deux ciers de

leurs hommes annés de moufquecs,

&

l'amre ners

de piques. Les Compagnies appellées

Compag;:ies

d'Ordonnance

,

font celles qm n'emrenr jamais en

corps dé: Regimem,

&

qui conGíl:enc en Gendarmes

&

Chevaulegers , canc du Roi que de la Reine, de

Monfeigneur le Dauph1n

&

de Monfieur. Autrefois

les

ompagnies de Gendarmes étoienr compofées

de gens armés de toutes pieces,

&

de cinquance

Gencilshommes. On appelle

Compagnie des Gardes.

les quarre Compagmes des Gardes a cheval qui

onc l'honneur de (ervir aupres de la perfo11ne du

Roi;

&

Compagnie aux Gardes ,

les Compagnies

d'Infanrerie done le Regimem des Gardes Fran–

<;ois eíl: compofé. La

Compagnie Colonelte

,

eíl: la

premiere Compagnie d'un Regimenr d'infanrerie;

&

on die

Compagnie

en

fecond ,

en parl ant d'une

Co11:p'agnie de Cavalerie tirée d'une amre Com–

pagme qui écoir rrop nombreufe. ~01qu'elle ait

fes Officiers parriculiers , elle ne laiHe pas d'efca–

dronner avec celle dom ell e a écé décachée. Les

Compagnies f ranches

fom cell es qui ne fonc pas en

corps de Regiment ,

&

qui prennenc l'ordre de leur

Capiraine, comme les Compagnies de

!..

anlerie

&

d'Infancerie le prennem de leur Colonel ou de leur

Meíl:re, de Camp. Apres que la pa1x eut écé con–

clue en

1668.

le Roi ordonna que comes les ~ om–

pagnies de Cavalerie qui demeureroienc fur pié,

les T roupes écanc reformées , auroienc le cirre de

Compagnies fr,wches.

Il

y en a d'un ancien écabhíle–

menc , eomme celles des Su1lles qm font a la folde

du Roi.

Compagnie,

en termes de Négoce ou d'affaires,

fe

die d'une Sociecé de Marchands qui fe foit pour éca–

blir quelque grand négoce ou de gens d'affaires ,

pour prendre les Fermes du Roi. La Compagnie

des lndes Orientales , qui conunen'ia en Hollan

7

de en

16 02..

fit

d'abord un fond de fi x mill ions

fix cens mille livres , done ell e équipa quatorze

Vaiffeaux. On appelle

Compagnie de N avires,

ou

amremenc

Conferv e ,

les Vaiíleaux qui fo nc obli–

gés de s'anendre les uns les aucres pour fu ire u1:e

florce ,

&

de fe défendre reciproquemenc pendanc

un voyage.

·

Compagnie.

T erme de Chaffe. On le die en ge-

'

neral d'une troupe de beces noires qui vont enfem–

hle. On appelle un Sanglier d'un an,

Bétc

de com–

pagnie,

&

l'on die qu'I/

for t de compagnie,

quand il

en a denx. On die auffi ,

Compagnie de P crdrix ,

en parlan~ de plufieurs Perdrix qui vo lent en–

femble.

CAMPAIN.

f.

m. Moe du vieux langage. Compa–

gnon.

Mais me dit, Compains, or [oy e,:,

S1ír,

&

ne vous émay ez.,·

1

Ce moc veut d.ire , Mangeanc meme pain ,

&

viene

de

Cum,

Avec, & de

Panis,

Pain.

COMPARAGER. v. a. Vieux mor. Comparer.

COMPARER. v. a. Vieux mor. Achecer, du Lacin

Comparare,

Acquerir. Ainfi on a die amrefois,

·Je te

le f erai bien compare;, ,

ou bien ,

Cherement compa–

rer,

pour dire , Je c'en ferai repencir. On a die au/Ti,

Compere

,

dans le meme fen s.

Te! n'en pcut mais qui trop comp~re.

Les Efpagnols difenc

Comprare,

pour dire, Ache–

eer,

&

les Iraliens

Comperare.

COMPARSE.

[.

f. T erme de Carroufel. Entrée que

faic