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C~OM

peu oblique, telle qu'étoit celle des' Grecs qui nous

ont donné prefque wus les termes des S~1ences ,

mais enfin cette idée n'eíl: gueres exaéte

111

gueres

marhematique.

C O L X.

[.

m. Vieux mor. Coups,

Miex voil vivre

&

fofrir les colx.

COLYBES.

[.

m. Nom que les Grecs on~_donné a u_n

cenain amas de leo-umes

&

de grams qu 1ls fonr cu1-

re pour les offtir e~ l'honneur des Saints & pour les

Mores. lis s'adreffenc

a

D1en dans de cerrames pne–

res faires expres pour cela,

&

difen~ qu'ils lui ~ffrent

ces Colybes pour

fa

glo1re ,

&

en l honneur d un rel

Saint,

&

pour la memo1re des_ Mons. Le mot Grec

,,J;.ur,,,

{ionifie du Fromenr cwr.

CO LYTEA. f. m. Arbre different du

Colutea,

qui

veur dire l'arbre, appellé

Baguenaudier.

Le Coly–

tea, [elon le rappon de Theophraíl:e, cro1r aupres du

Mont Ida. Il eíl: forr feuillu, jerce force branches ,

& produit pluíieurs ailes ou ailerons. Il a les feuil –

les femblables au Laurier

a

larges fetÍilles, mais plus

larges & plus rondes, ce qui les fair approcher des

feni lles d'orme, qnoiqu'elles foiem plus longuer–

res. Le deai1s en eíl: verr , & le deffous blanc &

veneux. Son écorce eíl:

a

pre comme cel ie de la vi–

gne,

&

fes racines qui fom groffes & éparpillées at1

commencement, font au/Ii recoquillées & fon jau–

nes. Cer arbre n'eíl: pas commun, & on tiene qu'il

ne porte ni fleur ni fruir.

C O

lvI

COMANS.

[.

111.

Vieux mee. Commandemem.

CJui ont

[fil

faire mes Com,:;;,;s.

O n~dir au/Ii,

Je Comans·,

pour, Je commence.

Comment je veil que ce Romans

Soit appellé que je comans.

C O MBATA BLE. adj. Vieux mor. Combattant,

vaillanr.

Achilles

le

preux combatable

,

e.A

voir été

ji

deflinés

,

~

'il

ne pooit étre affinés,

Fors p11,· la plante feulement.

CO MBE.

f.

f. Vieux mor. Vallée comme on en

rencomre quelquefois dans les forers

&

aillt:urs,

·entre deux monragnes , 011 les voleurs fonr leurs

brigandages. •

COMBI~ISON.

[.

f. Difpofirion de plulieurs cho–

fes dom on dérermine la mulrirude, prifes une a

une,

OU

deux

a

deux, trois a trois, &c.

OU

de toll–

tes ces manieres eníemble , amane de fois qu'elles

y

peuveur erre pri[es. Ainíi comes les conjontl:ions

poffibles des íept Planeres, foir qu'il n'y en ait que

deux en conjontl:ion, foit qu'il y en ait trois , ou

qu atre, &c. ju[qu':i fept, moncent au nombre de

120.

&

{i

l'on ajoíhoit feulemenc une huiriéme Pla–

nere le nombre de comes les conjonétions poílibles

ou combinaifons [eroit

247.

Plus le nombre des

chofes que l'on combine efl: grand , plus une feule

chofe ajourée augmenre le nombre des combinai–

fons. On rrouve par les regles des combinaiíons

combien on peur former de mors avec les vingc–

quarre lemes de l'alphaberh, le nombre de rous ces

mors c01rprend 34. chiffres , ce qui eíl: un nombre

prodigieux, 011 fonr rnnfe.rmés avec rous les mors

de routes les Langues du monde , une infiniré de

mors qui ne font d'aucune Langue. Une vin<>r–

cinquiéme lecrre augmenreroic ce nombre j;ifq~'a

un poinc prefque incroyable.

C

O M B LA N.

[.

m. Groffe corde qui ferr a rra1ner

le canon. Sa peíanceur eíl: d'environ foixanre livres,

fa longueur de quarorze

a

quinze roifes,

&

fa

grof–

feur d'un peu plus de quarre pouces. On die au/Ii

Comblenu.

C O M

C O M B L E.

f.

m. Charpenterie en pence, qui

elt

garnie de cuile ou d'ardoi! e,

&

qui couvre une mai–

fon . Il y en

á

de pltúieurs forres.

L e Comblepointu ,

que l'on nomme amremenr ,1

deux égoÍtts,

eíl: celni

done la plus belle proporrion efe un criangle équi–

lareral par fon profi.l, & le

Comble

a

croupe,

eíl:

a

d-eux areriers, & avec un ou deux poin<¡ons. Celui

qu'on appdle

Comble

a

pignon ,

eíl: fourenu d'un

mur de pignon en face , & le

Comblc coupé

ou

brifl,

amremenr

J

la M ,1nfarde

,

a cauíe qu'on en doic

l'invencion

a

un fameux Architeél:e du nom de Man–

fard , ell: celui qui eíl: compofé dn vrai Comble qui

eíl: roide ,

&

du faux qui efl: couché. Il y a des

Combles de pavillon,

qui fonc

a

deux croupes,

&

a

un ou deux ' & meme

a

quaere poinsons ; des

Com–

bles en dome

,

qui onc leur concour cinrré & leur

plan quarré, & des

Combles

a

terraffe ,

qui fonc cou-

pés quarrément a une

aine haureur , au lien de

terminer

a

un faite,

uvercs d'une rerrafle qui

eíl: quelquefois avec gardefou. Il y a encore des

ComMes ronds

&

des

Combles plats.

·

Les ronds

fonr ceux qui onc le profil en pencc droire & le plan

rond ou ovale. Le

Comble

a

l'Imperiale,

a le con–

tour fair comme un talon renv erfé; & l'on appelle

Comble entrapeté

ou

entrapefé ,

celui que l'on coupe

pour diminuer la brgeur de

fa

bafe. I1 efl: couverc

d'une rerraffe de plomb un peu élevée vers :e milieu,

m\ d 'efpace en efpace il y a des trapes qn'on leve,

afin que des pieces imerpofées , qui fan s cela fe–

roienr rour

a

fair obfcures, puiílenrrecevoir du jour.

Comble enpatte d'oye,

efl: une efpece d'auvenc

a

pans

&

a

deux

OU

trois aretiers , qui fert a couvrir un

puirs dans une cour; & l'on appelle

Comble

a

po–

tence,

une forre d'a¡,enris faic de plu{ieurs demi–

fermes d'aflemblages; le rouradoffé conrre quelque

mur qui le porte.

COMBLETTE.

[.

f. Terme done

fe

fervencles Chaf.

feurs en parlanc de la fenre du pié d'un Cerf.

COMBRIERE.

f.

f. Sorce de fi :ec done on fe [ere en

Provence pour prendre des Thons, & d'aurres poif–

fons de cecee grandeur.

COMBUGER. v. a. Terme de mer. On die

Combu–

ger des futailles,

pour dire, Les remplir d'eau afin

de les imbiber.

COMETE. f.

f.

Corps lumineux qui paroir quelqne–

fois entre les Aíl:res fous differenre grandeur. Le

corps des Comeres eíl: accomp?.gné ordinairemenc

de cerrains rayons de lumiere qui s'affoibliílenr en

s'éloignanc, & qui fuivenr roujours cene regle. Si

le Soleil eíl::i peu pres en oppofirion avec la Comete

ces rayons [e répandent également auronr d 'elle;

& s'il arrive que le Soleil foir dans un aurre afpeél:,

ils fe porrenc feulemenc vers la parrie du Ciel q ui

efl:

oppofée

a

cet aíl:re; de forre que

{i

Je Solei! efl:

orienral au rn[petl: de la Comete, elle paro1r dar–

der fes rayons du coté de l'Occidenr; & s'il eíl: oc–

cidental, elle les jerre vers l'Orient ; & lor[qu'ils

fe

jerre¡¡t ain{i vers un [eul coté , ils fe fon r voir forc

longs, & paroiífenc quelquefois occuper la douzié–

me parrie du circuir du Ciel. Lorfgu'on voir une

Comete darder fes rayons vers !'endroir m\ fon

mouvemenc femble la poner, ces rayons s'appelienr,

une

Barbe.

Qiand ils s'érendenc vers la parrie du

Ciel,d'o11 fon mouvemenr propre femb'e l'éloigner,

on les appelle une

~eue;

& s'ils fe •répandenr é–

galemenr a la ronde, ils s'appel!enc

une Chevelm·e.

C'efl: dela qu'on die

Comet e barbue, Comet e c"!udée,

&

Comete chevelue.

Il n'y a ri en de cerrain ni pour

la parrie du Ciel 011 elles commencenc

a

fe

faire voir,

ni pour la durée de leur apparirion,

11

y a fell le–

rnenc a remarquer qu'un peu avanr qu'une Comete

cefle de paroirre emieremcm, on voir

fa

grandeur