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/

COM

..

lpparente diminuer mus les jours

>

&_

meme·

fa

Íu–

miere s'éceindre pen:

a

pe~c. Les ª?,c1ens Ph, ofo–

phes onc prétendu q_u une Comete~ eto1t a~ure

7

h~–

fe

qu'un amas de ttes_-grand nombr~ de pe,1tes eto1-

les ; que leur pecicefie, qm

efl:

extreme e~ compa–

raifon de leur diíl:ance de la cerre , empecho1c de

voi.r ordinaiÍ:emem,

&

que les inégalités de leurs

mouvemens les faifanc ciuel9.uefo1s rencomrer dans

quelque endroit du C1el _ ou leur c~ncours les ren–

doit vifibies , elles formo1ent ce qu on appelle

_C

o–

mete,

&

que la Comete ceffoic de pa_ro1cre1odq~e

chacune de ces éroiles commuam de le mouvo1r le–

Ion

fa

dérenninarion parriculiere , elles fe fépa–

paroient les unes des aucres. Ariíl:ote a cru que les

Cometes éroienc cercams feux produ1ts par des ex–

halaifons qui s'él_evanc ~e- la cer:.e s'a!lum~1em dans

la plus haute reg10n de

1

a1r , q u

il

eíl:une eue beau–

conp plus baíie que 1~ Lune. Cependanc les Aíl:ro–

nomes , qui onc vécu depuis d,eux cens ans, ayanc

voulu mefurer la d1ítance qu 11 y

a

volt de la ter–

re aux Comeres qu'ils onc vft paro1ue de leur

rems , ont crouvé qu'e\les devoienc ecre au-deíius

de !a Lune. Les Philofophes moderne~ voulanc

expliquer la nacure des Cometes , fur ce qn'on a

obfervé que les Cieux fonc flmdes ,

&

que les

Aíl:res

ne fonc pas exenipcs de generacion

&

de cor–

rnp rion· , ohc cru qne vericab,emenc les Cometes

s'enoendroienc de nouv eau , m:us que ces genera–

cion~ fe faifoienc dans les Cieux .cnemes , bien loin

lm-deffus de la Lune entre les Aíl:res.

Il

y en a qui

onr repris 'ancienne opm1on de Seneque

1 ,

qui vou.,_

loir que les Comeres Liílenr de vemab es Aíl:res,

colnme Sacurne , Jup1ter , & les aurres P laneres;

qu'ell es eu!fem Iéurs mouvemens reg'és,& que lorf–

qu'eii es venoiem a pa!Ter a la portée de notr e vüe,

el les nous devinffem vdib'es;

&

au concra1re, mvi–

fibles , lorfqu'elles s'é1oigno1enr. Defcartes , qui

f~avoir qu'il y a un eres grand nombre d'étoiles

fi–

xes , oucre celies que la vüe découvre;

&

penfanc

que quelques-unes d'encr'elles pou voienr b,en quit"–

ter

le:

heu oú elíes éroient dans ie monde , de me–

me qu'il eíl: rres-prob:16\e que que' ques-unes de

cell es crne les Anciens om vues

&

que notts ne

voyons'pius, onc quircé !e leur, a conjeél:uré qtre ce

.que nous appellons

Comere ,n'eíl:

aurre chofe qn'une

de ces éroiles, qui s'écanr peu a peu couverte de

tache~

jufq!,(¼--perdre come

fa _

lumiere , n'avoic

ptt garder la limarion qu'el' e av01c auparavanc, en–

tre p' ulieurs aucres done es courbiilons l'avoienc

ennaínée,

&

lui avoienc imprimé un mouvemenc

fi

proporrionné

a

la grandeur

&

a

la folidité de

fa

maffe , qu'il l'avoic faic paíier alies pres du Ciel de

Santrne , ou la lumiere qn'elle avoit alors re<¡ue

du

Soleil , nous l'avoic rendue vifib!e.

Il

y en a

qui prétendent' que !a rneme Con~ec~ reviene de

cems en tems; de force que celle qm parut en

1664.

doicerre la meme qu'on avoic vue en

1618.

qua–

rance-fix ans auparavanc,

&

encore plufieurs au–

nes fois , en remonrant de quarame - fix ans en

quarame-fix ans , ce qu'ils prouvenc en comparanc

les cems. ou les hiíl:oires nons marquenc qu'il a pa–

fU

des Cometes. Ainfi compcanc plufieurs appari–

tions des Cometes femb lables a celle de l'année

1664.

ils concluenc que ~·a écé la meme Comete ,

qu'elle a coujours faic la méme chofe par le paffé ,

&

qu'eJle paro1tra tOlljours de la meme force a

!'avenir. Le chemin que les Cometes parcourenc ,

n'eíl:

¡ns

coüjours égal. Les unes craverfenc qnel–

quefo1s une bien plus grande partie du Ciel que les

aucres ; rnais quelque érendue qu'elles en parcou–

rent,

011

n'en a poinc remarqué . ou forr peu , qui

ayem décric fous

le

firmamem plus de la moicié d'un

e

O

M

147

grand cercle, c;eíl:-a-dire, qui ayent rraverfé plus

de la m

1

oirié du Ciel.

On appelle

Comete,

'en termes de Blafon, uné

Eroil_e

a

queue ohdoy~nce ou fl_amboyante, qu'or:.

dma;remem on pemt a hmc ra1s. Elle a l'épithere

de

hcri/fée

,

quand de petics rrai.s fohc qu'enrre les

rais il paro1r de la lumiere. Les Ecoi,es a fei:z:e rais ,

qui n'ont ni chevelure ni queue, fonc auffi quel–

quefois nommées

l

01neces. Ce moc viene de

.i,.,,

Chev elure , qui a fa1c

"'!'"'~',

Q!i a une longue

cheve/ ure.

COMETE',

E' E.

adj. Terme d·e Blafoh.

OnditFace

comerée, .

pou~ d.11:e , Q!i a un rayon ondoyam cel

·que celm de la Comete caudée. Les

Pals cometés

fom d~ingués des pays flamboyahs , eh ce que les

Cometes fonr mouvans clu <thef,

&

les flamboyans

le fon ede la poinre en haut.

'

COMIC

b.

f.

m. On appe!loic aiilfi parmi les Ro–

inains les Afiemb ées du Peuph~, lorfqu'il fe r'endoit

au Champ de Mars pour élire dll:s Magiíl:rats , oú

ponr y cra1rer de ce qui éroic .e plus imporcanc

a

la

Repubhque. Les jours cho1fis pour ces Afiemblées

ero1enc appellés

1ours

Comitiaux.On

a die aurrefois

Comitía!,

pour dire ,

Le hauc mal, d

u Lacin

Mor–

bus comitia!is.

COMITf:'·

f.

m. Termé doncon fe fercpour fignifier

une Afiemblée de Comrniffaites du Parlemenr d'An4

olererre , ou des Parlemens iEcofie

&

d'Irlande.

Ces Commilfaires fonc choifis par l'une des deme:

Chambres de chacm1 de ces Parlemens , pour exa–

íniner

&

rediger par écrir des propolicions a faire au

Parlemenc, foic pour l'adminiíl:rarion de la Juíl:i–

ce , de la Police

0u

des Financ'es, foic pour faire

les impofitions excraordinaires qui fonc jugées ne–

ce!Tá.ires pour les intérecs de l'Ecac. Tous les Com–

m1!Taí res qui formenc le Comité , fom membres

de la Chambre qui les choific. Ainfi on die

Comité

de la

r·hambre des

S

eigneun

,

C

om1téde

la

Chambre

des Communes.

Q!,1elquefois tou:e la Chambre fe

rourne en

Grand Com,ré.

C'eíl: lorfque tous les Dé–

pucés qui cornpofenc une des deux Chambres, rra–

vaillem

a

exammer les propofirions

q ui

lui

font

fai–

ces par l'Orateur d¡¡ la meme Chambre pom en for–

mer ce qu'ils appellem.

Bit!,

fur lequel Bitl les deuJt

l.hamb res déliberenc enfuí:ré duranc crois fé ances

differences pour etre resú

OU

reje¡ ré a la pluralice

des vmx.

COMMA.

f.

m.

Terrne de Gramrnaire. C'e mot eíl:

puremenc Grec ,

&

viene de

"ª'"'",

Couper.

II

fi–

gnifie une force de ponél:uarion compofée de deux

poincs l'un fur l'aurre; que quelques-uns mettenc

fouvenc avanc la parcicule

mais,

au milieu d'uné

periode.

.

Comma

eíl: auffi un terme de Mufiqu·e,

&

on en–

rend par

la

environ la dixiéme parcie d'un ton, ou

l'i~tervalle pa~_ lequel _uh dcmi-co? ou un ton par~

fa1c furpaffe

I

unparfan. On

ne

s en·ferc que dans

la cheorie de la Mufique, pour faire voir la juftefié

des Confonances. Chaque ron mineur conciehc dix

Comma.

Il

y a au Pays des Noirs en Afrique, un Oi–

feau d'un

fon

bew plumage , que l'on appe!le

Co~ma.

ll

a le cou verc, les ailes rouges

&

la queue

n01re.

COMMANDES.

[.

f.

Petires cordes de merlín,

done les gar~ons de Na.vires

fonr

roü¡ours m1-mis--¾

la ceincure, afin de s'en pouvoir fervir an befoio.

Elles ferve[ilt a ferler les voiles

&

a

renforcer les

aurres manamvres.

COMMAN D EMENT. f.m. Térmede Guer~

re. Hameur de rerr:iin qui découvre

&

bacc¡ue

1

qu e

poíl:e. On die

qu'Vne Place

~fl

expof'ée 4/IH)ie~;