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CO M

bo1te , qui ferr a foC1tenir. un ou deux éercles de

ctúvrc: ou de laicon.Ces cercles,qu'en appelle

Balan~

citrs,

úennenc horifontaleme1:t Je compas, nomme

autrement

Bouffele.

Il y a aulh un

Compas de vana–

tion,qui

otftre

tout

ce qu'on vient d,e dire,a un cercl<:

diviíé en trois cens fo1xante degres, ave_c

tm

fil

qm

rraverfe par delli.1s la virre'.paG~nt au-de[us du ce!1-

tre,

&

combanc perpend1cula1re le long de la bone

d'un coté

&

d'aurre. Elle eíl: ouverte en cet en–

droit-la avec une viere , pour aider a obferver la

variation de l'aimanc. On appelle

Compas démonté,

Celui done la rofe eíl: hors de ddfos le pivot,

&

Compas mort,

eíl: une Bouffole qui a perdu la vertu

qu'elle ¡fvoÍt rec_;G.e de l'aimanr: On _dit

Comp,u–

renverfé,

en parlanc d'une Bonllole qrn

ell:

fufpen–

due, en forre qu'on la voit par le ~ellous, comme on

voit une autre Beuffole par le dellus. Les Pilotes ap–

pellenc

Compas

,J~

earte,

,un Comp:is qu~ s'ouvre

~~

le preffanc du cote de la tete.

Il

leur fert a compaller

les canes maritimes.

Compas de Tonnelier.

Iníl:ru

ment de bois, done le

haut eíl: rond

&

le bas

poi.mu.

Il

s'ouvre

&

fe fer–

me avec une vis ponr

marque

.: les fonds de lenrs

tonneaux. Les vis en font rournées , les unes a

droit , les auues a gauche , afin que le Compas

fe

puiífe oµvrir ou fermer des deux cotés. Ceux des

Sculprems font courbés par des charnieres.

COMPASSER. v. a. On dit en termes de mer,

Comp,rffer lacarte,

pour dire, Trouver avecla poin–

te d'un compas ou pem erre le Vaiffeau. On dit

:au/Ii en termes de Relieur,

Compaffer un livre,

ponr

dire , Mefurer un livre avec le Cornpas pour le bien

roaner.

·COMPIT

ALES.

[.

m. Fetes que celebroient les Ro–

mains en J'honneur de leurs Dieux dome/1:iques,ap–

pellées ainíi de

Compita

,

Carrefours , a caufe

qu'1ls les celebroient dans l~s Carrefours. Ce fot

Servius Tullius, íixiéme Roi des Romains , qui en

fut l'Iníl:imreur.

Il

ordonna que les E[claves en fe–

roi(mt la cérémonie avec les Sacrificateurs; ce qui

les faifoit jouir d'tme efpece de liberté pendamce

tems-la. L'Oracle ayant été confulcé fur ces facri–

fices par Tarquín le Superbe, la réponfe fut qu'il

fa!loit offrir des tetes aux Dieux Lares

&

a leur mere

Manie. Cela fue caufe que pendant quelques années

011

eut l'inhumanité de leur immoler de pecits en–

fans. Junius Brnrus· Conful au lieu de la tete de ces

pecics malheureux , leur

fic

pre(encer .des reces de

pavocs. Ces Fetes ayam écé difconcinuées, Augufl:e

les

fic

rchablir ,

&

par fon ordre on les celebra deux

fois-l'année.

COMPLANT.

f.m.

Tenned'Agriculrnre. Arbres

que l'on plante en quelque endroit.

V,, Complant

'

de vignes, un Complant de Maronnien d'Inde.

On

die ,

Donne"r fine terre

J

complant

,

po.ur

dii;.e , La

donner a quelqu'un moyennant cer

caines

redev,ín–

_c'es, pour la plancer en vignes ou aunes arbres

~

&

la cultiver.

COMPLEMENT.

[.

ni. Terme de Geometrie. On

appelle

Complement,

ce qui étam a,jottté

a

une gran–

dcmr c0mme a un are,

a.

un angle ,

a

une figur,e, la

faic arriver jufqu'a une cerraine mefure décerminée.

Ainíi qnacre-vingc-dix degrés écam le cerme ou les

a<ngles-celli::nt d'ecre aigus, on _appellera

Complement

d'un anile aiga

;qnel qu'il foitl'arc

&

le nombre de

: d'egré·s qui lui manque pour aller jufqu'a quacte-

· ·· vingc-dix degrés. Si l'on prend cene quacre-vingts

.degrés ou le demr-cercle ponr le cerme des ares

&

des angles, ce qui inanquera a u1T angl e foit aigu ,

- foic.obn1s , pour erre égal a eenc quacre-vingcs de~

grés, [era fon complémem. C2!!elquefois meme on

.appelle ";Cbmpl·ément

d i1:111

angle ohms, ee.dont

il

COM

excede quatre-vingc-dix degrés , quoiquece ne foit

pas la l'1dée préci[e de Complémenc. Ce mor s'ap–

plique encore en d'aucres rencomres, ou il a tot1-

jours le méme fens en maciere de Sinns ,

(

V

oyez

SIN

US, )

au lieu de dire le Sinns du Complémenc

d'un angle , on dit quelquefois le

Sinus Complé–

ment.

On appelle en termes de Fcmificacion

Complément

de fa courtine,

la parcie du coté imerieur qui eíl: com–

pofée de lacourcine

&

de la demi-gorge.

COMPO~E',

E'E.

adj. Terme de Bbfon , qui fign i–

fie Cornpofé.

II

fe dit des bordurc:s , bandes , faf–

ces , famoirs ,

&

aucres pieces honorables de l'E–

cu, qui fom compofées de pieces quarrées d'érnanx

alternés , comme une tire d'echiquier. On appelle

ompon,

cl1aqne piece de la componure , dom l'une

doit erre de métal,

&

l'autre de couleur.

De guett–

les

a

l,r bande componée d'argent

&

d'f!,:,ur. D 'a,:,ur

a

la bande componée d'or,

&

de gueules de cinq pie-

.

ces ot~ compons.

'

COMPONENDE.[. f. Office de Cour de Rorne,qui

dépend du Dataire,

&

ot1. comes les Suppliques re–

c_;Ües

&

íignées, qui doivent payerquelques drom

au Pápe, parce qu'eiles conciennem quelque grace

particuliere,

font

envoyées. C'efl: ce qu'on appell_e

Componende.

On conviem de ces droits avec l'Offi–

cier qui les rec_;oit,

&

on les lui pay e av.ant qu'il

en

délivre l'expedition.

COMPOSITE. adj. On die

Odre Compof,te

,

Co–

lomne Compof,te, Chapiteau Compof,te.

_Les Romains

om

placé l'Ordre Compolice au-dellus dn Conn–

thien,

&

l'om ajottté aux autres 01

1

dres , pour faire

voir qu'ils éroiem les Ma1tres de routes les aucres

Nacions,

&

qu'il ne fue inventé qu'apres qu'

Au–

gníl:e eut donné la paix a tome la cerre.

11

a quel–

que chofe de l'Ionique , comme du Corimhien ,

&

eíl: encore plus orné que ce dernier, auque! on le

fait femb!able dans ronces les me[ures

&

dans tous

les membres_,honnis que le C\1apireau n'a quequacre

volutes, qm occupem

tollt

l efpace que les _volmes

&

les caulico!es remp!illem dans l'ordre Cormch1en.

Il

a

mme cela ]'ove

&

le fufarole, qui

font

des par–

ties propres a l'Ionique. Les Colomnes Compolites

om d'ordinaire dix diametres de haut, comme les

Corimhiennes.

COMPOSITEUR.

f.

m. T erme d'Imprimerie. Ce

nom eíl: donné, non feulemenr a celui qui arran–

ge les lemes pour en faire les mots, dom les formes

a

irnprimer fonc remplies ; mais encore a la perite

regle de cuivre for laquelle le Compoliteur apph–

que les lemes dom il fait les lignes , On di~ auffi

Compofleur.

On appelle

Compoftteurs,

en termes de Muíigue,

cenx qui [c_;avent la parrie de Mulique pranc¡ue

nommée

Bnffe continue.

C'eíl: celie qm va fans

111-

terruption depuis le commencement d'un ouvrage

, de Mufiqne jufqu'a la fin ,

&

qui fon otdina,ire–

m~nt pour les Iníl:rumens qui al:'.compagnenc la

VOIX.

C:OMPOSIT'ION.

[.

f. Terme de Pcintre. Panie-de

la Peincnre qui comprend la difl:ribmion des figures

dans un cab lean, le choix des actitudes, les accom–

modemens des draperies, la convenance des ~rne–

mens, la limacion des lieux, les batimens, les payfa–

aes,

les diverfes expre/Iions des mouvemens du

b

1··

corps

&

des pa/lions de ['ame,

&

tOllt ce que_ IJna-

gination fe pem former,

&

qu'on ne peut mmer fur

le nacurel.

Compof,tion, (e

die au/Ii en termes d'Im–

primerie de l'arrangem¡;m des leuq-es.

_On appelle

Compof,tion

,

en_ ~ermes d~ Geome–

tr1e,

!'

Are de rech ercher la veme ou la demonltra–

uon, la po/Iibilicé ou. l'impo/Iibilicé d'une propoíi-