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· COL.

fons, des maifons

&

des gcanges de charpenre,

Calombe

,

eíl: auffi un cerme de T onnehers , qm

nommenr aioíi w1e Piece de bois quarrée , mon–

cée for quacre piés ,

&

au milieu d~ laquelle eíl:

un fer qui (ere a joindr_e_ les fonds

&

a les rabocer.

Colombc.

Ordre Milm11re que :1""fenn I. Roi de

Call:ille , ou Henri

111.

fon fils 111/hma for la fin

du quarorziéme íiecle. Celui de ces_ deux ~rm,ce_s

qui en fue l'auceu.r,

fic

fa1re plutiems_colliers do~,

qu'il diíl:ribua

a

fes Favons:

&

don~ 11 fe para hu~

meme un jour de la Pence,cote~ le,m _donnanc auffi

a chacun un livre iliummc, ou eco1enr concenus

les Sramts de J'Ordre.

Les

Colliers écoiem encha1_–

nez dé rayons dé Soleil ondoy~m eh, pomte ,

&

1l

y

avoic au bouc uue _Colombe ema1llee de blanc ;

les yeux

&

Je béc ~e gueules. Céc Ordre fue abó-

¡¡

peu de cem_s apres.

.

,

.

.

.

On appell01c aucrefo1s

Etofe

,t

colombeaux

,

cer:..

raihe Erofe fio-urée eh forme de colombes.

COLOMl3IER."( m. Terme d'Imprimerje. Eípace

crop grand que les Compolireurs lai.í[enr quelque–

fois entre les mom

On appelle

Colombiers

,

eh termes de Márine ,

deux Pieces de bois endehcées donr on

(e

(ere lorí–

qu'on veuc meme qnelque Batimenr

a

l'eau.

· COLOMNADE.

(.

m. Periíl:yle de figure circulairé,

On appelle

Colomnade polyj!yle ,

Cellé qui a des co_'–

lomnes é9

{i

grand nombre , qu'on ne les Í<¡auro1c

comp¡:r d'un íeul aípeél:. Le mor

P

olyf}yle

veut

dire , Ayanr plüíieurs colomnes, de ,..~, , Beau–

coup ,

&

de

<•>-", ,

C9lomhes. .

, ,

,

.

COLOMNAISON.

f.

f. Mor qm a ere emplbye par

M. Blondel pour fignifier une Ordonriance de Co-

lemnes.

.

COLOMNE.

[.

f.

Sorce de Pillier de formé ron.e.

de , qui ferc

a

ÍOtuenir Oll a orner un batÍmenr,

&

qui eíl: cómpoíé d'une ba(e ' d'un fuíl:

&

d'un

chapireau. L.a differebcc: des orches fau la d11fereh–

ce des colomn es. La T ofrahe qm eíl: la plus conreé

&

la plus íimp1e '. a íept diamecres de h:uneur. La

Dorique en

á.

hmt ,

&

fon chap1teau

&

fa

ba(e fo1~c

uh peu plus nches de moulures. La Colomne Iom–

qu e a neuf diametres ,

&

_Con ch~pire:rn a des

voluces. Ceíl: en quot elle d1ffere des aucres aulli

bien que par fa baíe qui lni

efl:

parriculic:re. La Co–

rinrhienne eíl: la plus riche de comes. Deux rnngs dé

de feuilles fonr l'ornemenr de ÍOh c;hapiceau av ec

des caulicoles , d'ou forren ede perices volnres. Elle

a dix diametrés , ainíi que la Compolite , qui a fon

chapiteau commé la Corinrhienne, avec les volu-

- te_s angulaires de l'Ionique. Le fameux Temple que

Diane avoir

a

Ephe(e , écoir érhé de cene vingc–

fept colomnes, couces d'une pie_ce ,

&

hautes de:

foixanre piés. Ce mot viene de

Columen

,

qui íigni–

fie , U ne piecé de bois po(ée a plomb pour fofa–

tenir

le faite d'un bacimenr.

Colomne

,

(e die aN.ffi d'une coníl:ruél:ion faite en

forme ronde ,

&

qui eíl: íeparée d'un barimc:nc ,

foic qu'elle foit d'une ou de: plníieurs pierres. Cerre

force <de Colomne eíl: un monument pour quelque

aél:ion done on veut que la poíl:c:riré garde la me–

ino1re. La Colomne de Tra¡an

ell:

un ouvrage de

Sculpture qui eftadrairé des curienx.

Colomne d'eau.

Terme de Foma1111er. On encend

par

la

la quanriré d'eau qui entre dans le myau

monranr d'une pompe. On appc:llé auffi

Colomne

d'eau,

une Col omne donr uh gros jet d'eau forme ·

le foíl:. Ce jet forcanc impemeufemenc de la baíe ,

va frapper dans le !ambour du chapiceau qui eíl:

creux,

&

en recombanr il fait l'effet d'une colom–

ne decriíl:al liquide.

Colomne H 1draulique,

eíl: cel–

le

done des napes d'eau formenr le foíl: ,

&

le font

COL

paro1cre ·

de

criíl:al. Ces napes d'eau combent de

ceinrures de fer

OLl

de bronze en maniere de han–

des, a di(tances égales , par le moyen d'un myau

monr:mt dans fon milieu. On appelle pareillement

Colomne h;draul1que,

Celle du hauc de laquelle forr

nn jet que le chapiteau re<¡oic

,

&

d'ou l'eau re–

tombe en(u1ce par une rigole qui eft revecue de

gla~ons ,

&

qui courne en ípirnle aucour du fuíl:.

Colomne.

Terme de guerre. Longue file des trou–

pes

&

des bagages d'une armée qui eíl: en marche.

On en faic pluíieurs diviíions pour marcher en

meme rems

&

vers lé meme endroic par des in–

tervalles a/les éloignés , afin d'éviret la confulion.

On dit ,

A,?f.archer en colomnes

,

pour dire , Faire

une lohgue file en marchanc, au lieu de faire un

grand fronc. On die aulii Cur mer,

Mar che;· en co–

lomne

,,

pour,dire

~

Marcher l~s uns derriere les au–

tres

Cut

la memé l1gne ; ce qu on ne peuc fiure fans

beaucoup de peine, a moins que

le ,

venc ne foic

en pouppe ou largue.

.

,

On appelle

Colomne de table,

Une piecé de bois

tournée ou cor(e, qui aidé a porcer le dé!li1s d'uoé

·cable ;

&

Co!omne de lit

,

Une piece de bois cour–

née , ]-\anee d'environ (ept ou huir piés qtú pofant

a

terre aide a foutenir le fond d'un lit.

C

olomne ,

en termes d'Imprimerié; íe die quahd

l"es lig-nes ne fonr pas de coure la largeur de la pa–

ge , qui eíl: diviíce en deux parcies. Lés Diél:ion–

haires forlr cofrjours imprimés par colomnes

COLON

(.

m. Terme d'Anacomie. Le fecond des

gros boyaux, qui va depnis le rein droit ju(qu'a

h

caviré du foye ,

&

qui s'arrachant de la au fond dtt

venrricule ,

&

porcanr for la race , eft lié au r~n

gauche ; puis recournanr en arriere , il faic deux

cours comme une S ,

&

abourit an commencemenc

de l'os facré , de forre qu'il enferme preíque cous

les boyaux greles.

11

eíl: entre le

Crecum

&

le

Rec–

tum,

&

les excremens s'arrecenr

&

íe figu'renr dans

fes replis. On l'appelle aurremenr

Boptu culier.

Ce

mor eíl: Grec ,

&

on die ""-"" , ou ";"" , comme

{i

on difoic ,,,,;;,.., , Creux ,

a

cau(e de la grande

cavité de cet inreíl:in. D 'aurres le fonc venir de

~.,;,.?.,,

Recatder , parce que les excremens demeu–

renr quelque rems dans les cellules.

COLONEL.

[.

m. Officier d'armée qtü cornmande

un Regiment _d'Infanrerie. Il y avoic aurrefois un

Colónel General de l'InfanterieFranpoife,

donr ]'au–

toricé étoic cr~s-vaíl:e. Cecee Charge écanc demeu–

rée vacanre par la more de M. le Duc d'Epernon ,

le Roi la fopprima par fon O rdonnance du

28.

J uiller

166 r.

&

il ne reíl:a plus en France d'aucre

Colonel General d'Infanrene que celui des Suilles

&

Grifons , que M. le Duc du Maine commande

aujourd'lrni. Par cene meme O rdonnance Je Roi

affeél:a le riere de C

olonel

all'x. Chefs des Regimens

~e l'Infancerie Frans:oi(e , qui juíqnes· la avoienc

pris la qualicé de

Meflre de Camp,

laquelle fue

attribuée aux Chefs des Regimens de la Cavalerie

Legere . Le premier Officier .General de cerre me–

me Cavalerie n'a pas l~iffé de garder le cirre de

Colonel General.

Le Reg1ment des Cravaces, quoi–

que Cavalerie , eíl: auffi commandé par

1'111

Co–

lonel , mais r.:'eíl: parce que ce Corps eíl: coníidé–

ré comme érranger. Les Regimens des Dragons

0!1c pareill_emem des Colonels , étant reputés Corps

d Infantene. Le

Colonel General des Dragons ,

eíl:

celui qui command:: cous les Ofticiers de ces me•

mes Corps.

·

COLONELLE.

(.

F.-On appelle

Compagnie Colonelle,

on ab~olument

L a. Colonelle,

l_a premiere Compa–

. gme d un Reg1menc d'Infamene, qm porte le Dra–

pean blanc.