Previous Page  256 / 702 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 256 / 702 Next Page
Page Background

CO G

COH

Cophino

qui veut dire un Cabas de figues .

COFFRE.

'r.

m.

Sorte de meuble

,

propre afarrer &

a

enfermer des bardes

,

de l'argent &c.

&

qu, s'ouvre

en levant

le

couvercle.

AcAD. f R,

_

On appelle

Coffre de bord,

dans un Navire , un

Coffre de bois dom l'alliete eíl: plus large que,_le

h

&

U'

les oens de Marine metrenc ce qu 1ls

aut ,

o

"

,ffi

,

.

n:

ponenr

a

la mer. On appeUe

Co res agargou

11

es,

des rerranchemens de planches , fans dans les fo~–

tes aux poudres,&; ou l'on mee les gargou!Ies apres

~u'on les a remplies.

Cojfre,

en cermes de guer~e, eíl: un loge1~1enc

creufé dans un folle fec , auquel ~n donne qumze

' di·x-htiit piés de laroeur ,

&

qm n eíl: profond que

a

"

d

r

,

'l

de fix

a

fepr, On le couvre e

10

1veaux qu on e e-

ve de deux piis au _de!Ius du plan dn follé ,

&

cer–

te pecite élevacion nen,t heu d un parap,et q_m a de~

embrafures.Les Allieges fe fervenr des Coffres(pour

reponífer les Alliegeans lorfqn'il~ veul_enc pafler

le

fofle.

Il

n'y a que fa longneur qm le d1íl:111gue de la

Caponniere , qui n'a pas aulli ranc de largeur. Du

Cange faic venir

le

mor de

Coffee

de

I'

Anglo1s

Coffe,

ou de

Cojferum

, qui a fignifié la meme chofe dans

la baile Lariniré.

On appelle

Cojfre de Lut

,

Coffre de Clavejfin, d'.

E–

pinette,

Le corps,

&

l'affe~nb lage des parnes qm le

compofenr. ~ hés les Impnmeurs ,

C_offre

de

preffe,

eíl: le bois ou le marbre eíl: enchaífe.

Coffee,

en rermes de Cl~afle, eíl: le corps du C_erf,

du Daim , du Chevren1l , quand on en

a

fa1r la

curé e.

COFFRETIER. f . m, Celui qui faic ou qui vend d es

Coffres.

ll

y a des

Coffretiers ~alletiers,

&

des

Cof–

fretiers bahutien.

Les prem1ers fonr des coffres

d'année, des vahfes, des malles, des fourreaux de

piíl:olecs ,

&

les aurres qui fonr d'un corps d1~er~nr,

ne fonc que des coffres, done on fe ferr ord111a1re–

menr dans le ménage.

C O G

CO GNAC.

[.

m. Mor dom on fe ferc en pluíieurs

endroics , pour fignifier l

'embouchíl.re

d'une rivie–

re en une aurre. Ainíi on appelle

Cognac

, la jonc–

tion de plufieurs rnifleaux dans la Charance.

(¡;OGNlTION. f.

f.

Vieux mor. Connoi!Ieur.

CGGNON.

[.

m. Moc qui fe trouve dans le vieux

lanoaoe ,

&

qtii veut dire ce que nous encendons

preíeiremenc par

Boucon.

, lorfque _nous difons,

Donner le 'B~ucon,

ponr d1re ,

Empoifonner.

Pj,re es que le cruel Neron ,

Neronijfime

eft

ton Cognon.

COH

C O HERENCE.

f.

f. T erme dogmarique. On die

que

Des propo/itions n'ont aucune Coherence,

pour

dire qu'Elles n'onr aucune liaifon , aucune con–

. venance

les unes avec les autres. Ce mor vienr

du Latin

Coherere

, Avoir de la liúfon avec quel-

que chofe.

.

COHIER f. m. Vieux mor. C'eíl:, felon Nicod, une

des deux efpeces de C hene donr

la

feuille eíl: plus

longue

&

plus large ,

&

ie

gland plus courr que

de l'aurre eípece, appellée du nom -general ,

Che–

nc. Les

71

ucherons

, dir-il ,

eftiment que s'eft la

Ji–

melle du Chéne. Ainft le g!tmd du Cohirr efl plus

court

&

ratatmé fur

fa

coque

,

foque/le efi plus mar–

telée de roujfeur , que n'efl celle du gland du Ch éne

.,

& afan nom particulier,

Drylle,

& n'efl

Ji

bon pour

la paiffen que le

land de chéne.

COHOBATION. f.f. TennedeChimie. Diíl:illarion

z:e"irerée ,

en

forre que la liqueur diíl:illée eíl: dere-

COI-I

COI

chef melée avec les feces

&

enfuite diíl:illée. Elle

fe fait pour meler exaél:emenr tolltes

les

feces

du mixre ;

&

afin de rendre les chafes fixes

&

ar–

tachées aux feces volariles ,

&

les chafes volari-

les fixes.

COHOBER. v. a. Tenue de Chimie. Faire digered

feu lene. deux liqueurs enfemble , ou bien un fue

avec la maciere donr il a éré exrrair ; ce qui fe

fair, _ou pour mieux ouvrir les corps ,

&

ponr les

volanl1fer , ou pour fixer les efprits. On la ré'iri:re

plus ou moins Celan les macieres

&

l'incenrion de

l'Artiíl:e.

COHORTE. f. f. C'étoir chés les Romains un corps

d'Infancerie compofé de cinq

a

íix cens hommes,

qui éroíent divifés en trois manipules ou compa–

gnies que commandoit un Tnbun. Cer Ofucier

éroir ce qu'on appelle aujourd'hui

Meflre

d,

Camp.

COI

COIGN l,SSE.

[.

f.

Coing fauvage.

II

efl:

plus re–

veche , plus pecir ,

&

moins jaune que

le

coing or–

dínaire.

COIGNASSIER. f. m. Arbre qui pone les Coings

&

qui eíl: prefque ·femblab le au pommier commun,

a l'excepcion de fes feuilles, qu'il a plus érro1res,

Jiflees, charneufes , p lus dures ,

&

plus blanches

a

l'envers.

U

jerr.e une fleur blanche qui forr au

Prinrems ,

&

qui eíl: comme la

rafe

fauvage, au

milieu de cinq feuilles ~ui l'environnenr.

Il

ne de~

viene jamais fon grand,

a

caufe de la pefanreur

de fon fruir, qui fair pancher fes branches vers

terre. Matthiole connoir rrois forres de Coms , fca–

voir , les

Coins plats,

qui fonr campareis par coi;1s,

de couleur d'or , coronnez au deíI us ,

&

qui font

1neilleurs

&

plus odorans que les autres ; les

Poi–

res de Coins

, qui fonr de grands Coins , ciranr

plúror

a

la paire qu'a la pomme ,

&

done la chair

l'emporre fur celle des ·aurres Coins , quoique

ceux-ci foienr moindres en force , en odeur

&

en

couleur; les

Coins bátards

, qui croi!Ienr aux Coi–

gniers ou Coig11J.a/Iiers , . enrés en un Po!re-coín •

ou un Poire-coin emé dans un Coignier. Ces der~

niers fon e plus gros que les Pommes-coin ,

&

moin, .

dres que les Poires-coin ,

&

rirenr aux

uns

&

au x

anrres pour la forme

&

la verm. Tous

les Coins,

&

fur-tour les Pommes de coin, font fon requis en

Medecin e ,

&

le corignac

, la gelée

&

le fyrop

qu'on en fair , reíl:reignenr

&

forrifienr l'eíl:omac ,

appaifenc le vomiíiemenr '

&

arretent le flux de

venrre; de forre qu'ils fom uri

1

es dans la diarrhée,

d ans la dyffemerie

&

dans le Cholera morbus. Les

Coins pris avanr le repas reíferrenr,

&

apres le re–

pas ils aidenr

a

la d1geíl:ion ,

&

rabartent les va–

reurs qui monrenc au cerveau. On rienr que

fi

une

f emme prere d'accoucher , mange fouvenr des

Coins, l'enfanr qu'ell e aura, fera plei.i1 cl'efprir

&

induítrieux. On les appelle en Larin

M ala cotonea,

a caufe de leur cotan,

&

Mala Cydonia,

parce que

ce for de Cydon, Vil

le

de Candie, que l'on appor~

ta les premieres Pommes de coin en Iralie.

COIGNE'E.

[.

f.

Ouril de fer aceré , plat

&

tran–

chanr en forme de hache.

T

ames les Coignées onc

un manche de bois pour ¡les renir,

&

il y en a de

grandes

&

de pecires pour les Charpenriers. Les

gran<les leur fervenr, pour équarrir

&

aíiembler

Je bois ;

&

les perites qui fonr

a

grand manche ,

pour abattre le bois fur le pié ,

&

ébaucher les pie–

ces , afiu de les équarrir. Il y a d'aurres Coignées ,

appel!ées par quelques-uns

Epaules de mouton

, :l

caufe de leur grandeur ;

&

d'aucres que l'on appel~

le

Petits h11chae,u1x.

COIN.