C L ·O
trice. Elle a deLJx li"amens ,quatre petirs 111utdes,
&
une glande couv~ne d'une pe_au fort déliée. Ce
moc vienr du Grec
x>.,~,e,..,
,
qu1 íignifie en Lann
Pudenda mulieris.
CLO
CLOCHE.
(.
.f'.
Injlrument fait de métal, creux pai'
dedans, ouvert p"-r en bas
,
auquel il
J
a un battant
quilafait fonner.
AcAo.FR. Les Cloches fompaP
ticulieremenr faites pour appeller l~s Fideles a l'E–
_g li[e. On les fu[pend for une grofie charpente de
bois appellée
Mouton
,
dans laquelle leurs an[es
' fonr enclavées. La parrie la plus hauce d'une Clo–
che [e nomme
Cerveatt,
&
on appelle
Faujfures ,
les trairs ou les conrbures de l'cndroir ou elle s'é-'
largit. On donne le nom de
Pinces
aux bords
m\
le battanr frappe. La matiere dom
[e
fonr
les Clo–
ches eíl: un mécal compo[é de vingr livres d'érain
fur cent de rofette. Les Fondeurs ont une échdle
campanoire , qui ferr a connofrre
&
a meíurer
leur grandenr ou épaifleur, lenr poids
&
leur fon.
On a ob[ervé qu'on enrend de plus lom ks Clo–
ches dans les plai;1es , que fur les monragnes ,
&
que celles que l'on fonne dans les vallées, s'enren–
dent encore de plus loin que celles des plaines, O n
faic une cérémonie pour la benediél:ion des Clo–
ches , que p!ufieurs appellent Bapceme. Elle eíl:
pourranr condamnée dans les Capirnlaires de C h:ir–
Iemagne, ou
[e
rrouve
le
mor de
Cloca
ou
Clofa,
dans la íignification de Cloche, d'ou M. Ménage le
fait venir. D'aucres le dérivenr du Lacin
Clangor,
Son de trompetee , parce que c'écoit au fon de la
cloche .que l'on publioit le jeCme, qui eíl: une mar–
q ue de p~nitence. D'aucres le tirenr du Grec
x"–
)"i',,
Appeller, ou de~,,;~,,,, Sonner avec la bou–
che. Selon du Cange , il viene du Saxon
Clugga,
&
felon d'aucres de
Cochlea,
Coquille de Lima~on, a
cau[e de
fa
figure.
Cloche,
[e die aulli de certains vaifÍeaux
&
ufkn–
íilles qui ont la figure d'une Cloche;
&
les Jardi–
niers appellent
Cloches de verre,
ce qu'ils metrenr
for les melons pour les garantir_des injures de l'air.
Il
y
a des
Cloches de fer,
pour faire cnire des frnirs
'-- deflous , en faiíant rougir ces Cloches.
On appelle aulli
Cloches
,
les Vellies pleines de
ierofirés qui viennenr aux mains
&
aux piés par
trop de _travail, ou a d'antres parties qui omfouf–
fen du feu.
CLOCHEMAN.(. m. Vieux mor. Ecclefiaíl:ique dont
l'office étoit de fonner les cloches; ce qui étoit éta–
bli fnr-tour dans les Carhedrales. Par corruption on
a dit
Clocman,
&
ce nom eíl: encore en uíage d:ms
l'Egl i[e d' Amiens.
On a aulli appellé
Clocheman ,
un :M:óuton qui
porte une clochene au cou.
CLOCHETTE.
[.
f.
Petite cloche qui
fa
peut porter
a
la main.
AcAD. FR.
.
On appelle
Clochettes,
en termes d' Architeél:Lire,
de petits Corps coniques qu'on met au droit des
Triglyphes au-deffous de la Corniche Dorique.
Clochette.
Fleur de coul eur
jau:i.eclair ri.ram fur
le blanc.
C
L O F Y F.
[.
m. Oi[eau d'Afrique quí eíl: noir
&
de la gro!Ieur d'un.Etournean ,
&
qui [e rrouve au
Pays des Negres. lis croyenr que fon chant prédit:'
les bons
&
mauvais évenemens,
&
cer:e foe eríl:i–
tion leur fait.des impreffions fi fo rres, qu o lor[qu'ils
vom
a
la chaffe, ou qu'ils fonr quelque voyage , s'il
ar.rive qu'ils l'enrendenr ch<1nrer d'une cercaine ma–
niere qL1'ils exptiquenr en mauvai[e pare, ils abari–
donnenr lenr emrepri[e, ou remerrenc a l'execurer
TomtI.
CLO
~
} -d
- )}
i.méanrte fois. Si la maniere dom cet ó ifeau chan–
te leur ~emble d'un bon préfage, ils pourfuiv.enr
leur deflem ,
[e
renanr fftrs du focces. La fatalicé
·qu'ils croienr attachée
a
cer,Oi{eau, eíl: caufe q~1é
_lor[qu'ils veulenr prédire a quelqu'un une morr
fu_
neíl:e, ils difenrquel'O,fea-u
Clv!jfachantéfareux.
Il
{e nourrir de fonrmis.
CLOISON.
[.
f. Rang de poteamc e[pacés envirori
a quinze ou dix-huit pouces ,
&
qui érant remplis de
panneaux parragenr les pieces d'un appartemenr.
ll
.y en ·a de fimples
&
de recouverres, Les
Cloifo~,rf:m–
ples
fom
des Cloifons a bois apparent,
&
qui fonr
ma~onntes
&
enduices d'aprcs le, poreaux , au lieu
c¡ue les
Cfotfons recouvenes
fonr Janées
&
enduires
de plarre,0u lambri!Ifrs. Cel!es qu'on appelle
C
lví–
fans creufes,
n'onc poinr de ma<¡:onnerie entre les po–
teau x,
&
fonr recouverres de lambris de prn.tre, afin
d'empecher le brnit
&
la charge quand elles portent
a
faux.
11
y
a encorn des
Cloifons d'ais ,
& des
Cloi–
fans de menu-iflrie.
L'une efl: faite avec des ais deba–
tean ,
&
lambriffée de cliaque coré ; l'aucre eíl: faite
de pl anches a languettes pofées en couliíie. La
Cloi-'-
,
fan
a
jour
,
eíl: celle qui eíl: faite de b arreaux de
bois rournés ou quarrés , qui ne vonr qu'a t\lle cer–
tain e hauteur. Les Serruriers appellenr
Cloifon
de
'jerrure
,
la- Plaque de fer qui enferme les reíforts
d'une [errnre. C e mor vie1'\t du 1arin
,Claudere ,
Fermer.
CLOP. adj. Vieux mot, qui Ggnifioit Boireux, d;ou
eíl: venu
Clopiner.
On . a dir aulli
Clopper ,
pour
Boiter.
·
CLOPOR_~E.
f.
f.
Sorre d_e petic in[eél:e qui a plu–
fieurs pies ; ce qm le fatt appeller
Millepeda
,
&
qui
[e
mer en rond, cu!
&
rete enfemble fi-toc
qu'on le ronche.
Il
s'engendre fous les pierres
&
dans les murailles ,
&
aime
a
[e
recirer íous les
vaiífeaux ou l'on cienr l'eau. Galien les eíl:ime un
grand remede ponr les douleurs de r&te invere–
rées, lor[qu 'elles fonccuic<;s en huile ;
&
Diofr0ri–
de dit que fi on les prend en breuvage avec dt1
vin' elles fervent a la iaunifle -& a
la
difficulré d'u–
riner. On tiene que
·¡; nr
cendre bri[e la pierre.
Clvporte
vienr de
Claujiporca
0u
Porcellio
;
d'oú
vient qu'on a appeUé ces in[eél:es
P-orcelets,
parce
qn'ils onr tofajours pafü pour renir quelque cho[é
du pourceau.
Il
y
a
wffi
des Cloportes d·e mér ,
appellées
Afe/li marini.
Ell·es
[e
rrouvem dans le!:
eaux falées,
&
les Pecheurs di[enr qu'elles fonc
mourir les P erches , en s'infinuanc dans leurs
h1a–
choires.
CLOSEAU.
[.
111.
Pecir jardín de Payfan, clos de
hayes , ou. il [eme dn chanvre ou des herbes pora–
geres. On dir aulli
Cloferíe,
qui veuc dire encore
petite M etairie,
oú il n'y a point de hatnois p0ur
faire les cerres, en de cercains lieux, fur-tout en
Anjou.
CLOSTURIER.
[.
111.
Vai1ier qui ne faic que de la
befogne barrne. Ce mot n'eíl: en ufage que parmi
les Vaniers, en parlanr de Vanerie. Il vienr de
C
tor–
re,
qui eíl: un cerme done ils
fe
[ervenr en difanc;
Clorre une corbeille
,
_un van, une hotte ,
pcrnr dire,
Serrer l'ofier avec le fer
a
clorre.
CLOTOIR.
[.
m. Onril de Vanier, donr il [e ferrpour
faire' des Vinertes.
C LO U .
[.
111.
Pecit morceau de mera! poinm , qui
ferc a divers uíages. Il
y
a des
clous
a
double pointe ,
pour ferrer les pones. On k s rerourne a droic
&
a:
gauchd! apres qu'on les a chaffés a cravers le bois,
&
ces clous
[e
font de chfferenres fa~ons paf
la
tete. On en fair de quarrés , a lozange, en poince
de diamanc' en tete de potiron , a tete ronde can–
nelée,
a
rete r¡mde avec des ro[e3, a tete en
fa-
G
g ij