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21i
CHE
quoi dans l'écaille en les coucham ,
&
que _cetre
écaille venam
a
fe rompre quelque cems. apres , 1! –
en forc d;: peúces beces qui volenc
&
qu on 11011;–
me
PapillonJ.
Le malea des ailes excrémement
VI –
ces , des comes forr belles ,
&
le corps bien fa1c;
ce qui manque a la fcmelle _, qui,a l_e corps g~os
&
• fon mal faic. Maloré l'op11110n d Aníl:oce, qui veut
. que les Chenilles
0
s'engendrenc_ d'elles-memes fur
des feuilles d'herbes ; 11
eíl:
cercam que !-es Pap1llons
produirs par les <....henilles dorées_, fonc de peúes
c:eufs blancs done enfwre les Chemlles forcenc , de
meme que ~es Versa foye. Pline die_que ,le~ Che–
nilles ne oarerom nen dans un Jardm, ou l on au,
ra mis
fur°
un· bacon une rece de Jumene , ou un
Cancre de rivierc. Macchiole parle des
Chenille1 de1
P im,
qui fom lcurs nids au fommet des brahches
de ces :ubres-1:l., ou on les voir a millicrs, velues
- &
rouffácres ·avec pluíieurs perites peaux done el–
les fone revemes. Il die que ces nids oú <':!les fe ca–
chenr dans les vallées d'Ananie
&
de Fleme aupres
de Trence , fonr
forc
grands ,
&
qu'ils en peuvene
rcnir plus de mille ; que les pellicules done elles fonc
en veloppées reff emblene a de fins draps de foye,
&
fone ·encore plus minces ,
&
qu'éranc appliqnées
elles fom bonnes
a
érancher
le
fang. M. Ménage
tiene que
Chenille
vient de
Canícula
,
a canfe de _la
reífemb lance que quelques-unes onc avec de pems
Chiens.
Chenille.
Efpece d'ornemenr de íoye qu'on mee
fur des habics
&
íur des jupes de frmme , appellé
ainfi a caufe qn'il a la figure de C henille,
Chenille.
Planee qui porte une mal1icre de veffe
ou de p0ix en forme de Chenille;
CHEOITE. f. f. Vieux mor. Chtire.
.
CHEPTEIL. f. m. Bail d\m Maicre qui dohne a uh
Fermier uh cercain nombre de Bceufs , ou de Bre–
bis, a condition de les nourrir,
&
de lui en ren–
dre mi pareil nombre a la fin du b
:i.il, en parrageanc
par 1;1oirié le croí'c de rouc lé profir. Ce,moc v1enc
de
Capitale
,
qm fe rronve dans les Courumes ,
&
on a die
Chepteil,
parce que le Chepceil eíl: compo–
fé de plufieurs chefs de beces qui formenr un ca–
pital. Du Cange fair venir ce moc de
C"!tallum
,.
qu'on a die pour
Capitale;
d'oú l'on a faic
Chaptel
Chatel,
&
Cate!.
CHEPU. f; m. Tenue dé Tonnelier, Billoc de bois,
élevé_de deux ou crois piés for leqnel on buche d'au–
tre bois qui n'eíl: pas folide .
CHERCHE.
f.
f. Touc ce qui ne
fe
pem décrire d'ur1
.feul rrair de compas , ma1s que des poihcs recher–
chés décrivent. Les panneaux, ou efpe~es de mou–
les qui fervenc
a-
former le cintre des vomes
&
a
donn'er la figure aux vouffoirs, s'appellenc
Cher–
che1,
Voyez CHERCHE.
On die,
la Cherche dºun Efcalier,
pour dire , Le
ceinere ,
&
l'on appelle
Cheri:he furbai./fée
,
celle
qui n'ell: pas fi élevée que la moiúé de fa ba[e. La
Cherche furh au./fée,
eíl: la ligne d'un plan circulaire
ralongée dans fon élevacion. Les Geomecres nom–
menr ces Cherches
.Demi cylindre1
,
ciu
demi Jphe–
r~tdeJ,
CHERCHE-FICHE. f. m. Efpece de poin«;:on de fer
. poinní
&
rohd. Il eíl: propre aux Serrmiers qui l'ap'–
pellenc auffi
Cloerchepointe,
&
qui s'eh fervenc p0ur
trouver
I
e crou des fiches.
CHERCHEURS. f. m. Hereúques de Hollande, tels
qu'il y en a eu aucrefois en Anglecerre qu'on a con–
nus fou s ce nom. Il s avouenc une vraie Religion
que
JE
sus-CH
R
r s
T
nous a reveléeen fa parole;
mais ils la cherchenc,
&
fouúenncnc qne cene ve–
ricable Religion que nous devons profe/Ier,n'eíl: au–
c1µ1e de cellesqui fone écablies p-atmi les Chréciens.
/
I
CHE
lis les condamnenc tomes en general, crouvancqu'il
y
a beaucoup de chofes qui manquenc a chacune en
parciculier. Ils li(enc les fainces Ecrimres avec oran–
de actencion fans fe décerminer
a
aucun choi;,
&
moncrene un zele ardcnc
a
prier Dieu de les éclairer
par fes lum1eres, afin qu'ils puiífenc avoir la con–
n01/Iance de la Religion qu'il veut qu'ils embraffenc
pour fmvre fes commandemens, & acquerirla fe–
licité éternelle.
CH ERE.
f.
f.
Vienx moc. Vifage.
~e rejlemblé1-vou1 bien de chere,
Et du tout
a
votre bon pere.
On crouve en un aucre endroic,
En faifant
ztnt
chere Jade
,
pour dire, Eh faifanc mauvaife mine.
On a die auffi
Chiere.
D égratigner toute la Chiere.
CHERER. v. h. Vieux moc. Se réjouir. C'efl: dela
qu on a die aucrefois
C
herifle
,
pour dire , OEi
fait
bonne chere.
CHERIF. f.
ro.
Cdni qui
eíl:
rev~cu·d'une cerraine di–
~nité chés les Arabes
&
les Maures. Le Cherif doit
lucceder an Caliphe. On appelle auffi
Ckenf,
une
force de monhoye d'or de Turquie, qu'oh prenda
Marfe1lle pour qnacre livres dix fols.
CHERSONESE.
f.
f. Terre que lamer ehvironne
a
l'exception d'nn !eul endroic par oú el! e
efl:
joince au
corotinenc. C'eíl:, ce que les anciens Geographes om
nommé
P e~infole
,
ou
Prefl¡1t'1Jle. La Cherfonefe
T aurique,efl:
celebre dans les écrics des Grecs. On a
donhé au Jucland, qui appartienr au Roi de Dane–
mark le 110111 de
Cherfone_(é Cymbrique ,
a caufe des
Cymbr<::s qui l'onc habité. Ce moc viene de
;;fe•••,
&
de ,;;,., ,
If!e.
.
_.
CHERUI3IN.
f.
m. The d'enf'arlt avéc des ailes,dom
on orne affes fouvenc les clefs des Ares.
r:herubin.
Ordre Milicaire de Suéde, appellé au•
i:rémem, Des Seraphins. On riene que ce fut ·Ma~
gnus IV. qui l'ihíl:irua eh 13 34. Charles IX. Roi
de Suede l'abolic
¡
lorfqu'il banhic la Re:igion,
Cacholique de fon Royaume. Le collier de cet
Ordre écoic compofé de: Cherubins d'or émail–
lés de rouge , & de Croix Pacriarchales auffi d'or;
l11ais fans émail, en memoire du Siege Mecropoli–
tain d'Upfale.
11
y
avoic une ovale de meme émail–
lée d'azur, avec un nom de JE sus en or qui pen–
doic an bom de ce collier ,
&
dai1s la poince de
l'ovale écoiene quacre petics clous émaillés de
blanc
&
de noir , pour marquer la paffion du Sau–
veur.
CHERUI. f. m. R.acinecommune
&
bonneamanger,
C'eíl: une efpece de Panais, qu'on cultive dans les
jardins.Elle ell: de
6011
goúc,forcifie l'eíl:omac,& pr~
voque a uriner. Sa graine a auffi la verm de provo–
quer l'urine, de diffiper les venrs,
&
d'appa1fer !es
tranchées de venere.
·
CHESAL. f. m: Vienx moc. M:i.iíon, Egli(e. Il vient
du Lacin
Cafula,
d'ou eíl: venn le 110111 de l'Abbaye
de Chaife-Dieu, en Larin
Cafa Dei.
'
CHESNE. f. m. Arbre forc dur qui a le trohc droit; ·
il cro1c fon ham
&
en étenduc;:. Ses feuil!es fom
grandes
&
larges )
&
fon écorce eíl: apre , crevaffee
par le bas
&
liffee par le hauc. Il y a pluíieurs efpe–
tes de chene, entre lefquelles on met le
Rouvre
&
l'Yeufe.
Il n'y a poinc de meilleur bois pour batir
depuis cinquame ans jufqu'a cem foix ame. Il dure
jufqu'a fix cens ans fans dégenerer,
&
jnfqu'a quin–
ze cens ans éranc employé en pilotis. Theophraíl:e
die que c'eíl: un miracle de nacure que rouc ce
que le Chcne porte outre le gland , qui ,eíl: fon
frúit ordinaire. Il produit une perite galle'noire
&
refineufe,
&
une amre qui reffernble a une mf1re ,
mais qui ell: eres-dure
&
fon
mal-aifée a rompre,