CH ·A
On die én termes de Manege
Chev al chátoúilleux
pour lignifier celui qui écanc trop fen fible
a
l'épe–
ron , y reliíl:e en quelque force,
fe
¡ettant deffus ,
lorfqu'on_approche l'éperon d~1 poi! pour le Rmf.er.
CHAU. ad¡. Vteux mor. Tombe, venant de Cha1r ,
Cheoir.
CHAUDE. f. f. Terme d'Orfevre , doin on fe {ere
en parlant du métal qu'on rice du feu pour le for–
ger.
D onner une chaude
a
la befogne.
O n die en ter–
mes de Serrurier ,
Danner une chaude fuante
a
1tit
morceau de f er,
pour dire , Le chauffer
li
forcqu'il
commence
a
fondre , en force qu'il dégouce quand
on le tire du feu.
On die en termes de Monnoye,
ÍJattre ia chaude,
P our dire , Baecre les linooes d'or fur l'enclume
:i
b
.
'
d
co11ps de marcean, apres qu'on les a mes
u
mou-
le; ce qui fe faic -avanc qu'on le_donne aux Ou•
v riers.
.
'CHAUDERON.
{.
m.
0-n appelle dans un Vaifleatt
Chauderon_ de pompe
,
Une piece de plomb
01~
de
cmvre , fa1te en maniere de Chauderon ,
gm
eíl:
troué en plulieurs endroits ,
&
qui embraflanc le
bom d'enbas de la pompe , empeche qu'il n'y en"
tre des ordures.
CHAUDIER. v. n. Terme de Chaffe. Encrer en cha.:.
leur. Ce mot fe die des !ices
&
des levrenes.
11
y a une force de nourrimre par le moyen de la-–
qudle les !ices chaudient en forc ,peu de eems.
CHAUDIERE.
f.
f.
Grand Vai.ffeau de cuiv re pour
y
faire cmre, bouillir, chauffer que/que chofa.
A
e
AD,
-FR.
On die
en
termes
de
mér ,
Paire chaudieré,
pout
dire , Faire
a
manger pour l'équipage.
'CHAUFAGE.
[.
rn. On appelle ainli en cecmes ,de
mer , des bourrées de menu bois , done on
fe
{ere
a
chauffer
le:
fond d'un Vaifleáu pendant qu'on lui
donne la carenne.
·
'CHAUFER. v.
(h
Doimér de la chaleur. On die en
termes de mer,
Chaufer. un Vaiffeau ,
pour dire,
Chaufer le fond d'un Vailfeau , lorfqu'il eíl: hors de
l'eau, afin d'en découvrir les défeauofoés s'il en
a qnelqu'une ,
&
de le bien nectoyer. On_dit au!Ii
Chaufer un bord1tge,
pour dire , Le chaufer aveé
(JUelque menu boi5 , afin qn'il prenne la forme qu'-
on lui veut donner en
le
coníl:ruifant,
&
Chaufer
lesfautes
,
pour dire , Les fecher , afin que le pain
aie moins de[ein·e
a
s'y conferver.
CHAUFOUR.. m. Grand four ou l'on cuie lachaux.
On appelle au!Ii
Chaufour
,
le 'lieu couverc oú on
la conferve,
CHAÚFOURNIER.
{.
m. Ouvrier qui fait la chaux.
Chaufournier
,
eíl: auffi le Marchand qui vend
la chaux.
CHAUFRETTE.
[.
f. Petie coffre de bois rrqué par
le
deffi.1s
&
les coeés , otl l'on mee de la braife , pour
chauffer les piés qu'on mee deffus dans le eems de
l'hiver.
CHAUFURE.
t.
f. G.!!and du fer ou du cuivre aquel–
que dffaue, cau{é par le feu, cela eft fujee
a
s'écail–
ler ,
&
a
faire des pailles.
CHAVIET.
{.
m. Vieux mot. Le chevet du lir-.
CHAUSSE
f.
f.
Partie de v étement qui couvre lescuif–
fas
,
ou les jambes , ou les piés.
AcAD, FR.
On appelle
Chau.ffe d'aifance,
le cuyau d'un pri–
vé. On le faie de plomb ou de pierre , percée en
rond ou quarrément ,
&
d'ordinaire de boilfeaux
de poeerie.
CHAUSSE',
E' E
adj. On die en eerr"fles de Manege,
qn'V
n Chev11l
efi
chaujfé trop haut,
pour dire, que
Les marques blanches qu'il a aux piés montent
trop hane Cur fes jambes.
Chau/fé
eft.
auíl'i un
eerme de
Blafon
>
&
il
fe
dit
Tome I .
CHA
2 0 9
d'une e{pece de chevron plein
&
maffi f , qui écane
renver{é touche de fa pointe celle de l"écu ; ce qui
fait que le champ de l'écu lui
fert
comme de chauf–
fe ou de vecemenc qui l'encoure de bas en haut
De g ueules
,
a
trois pals d'argent
,
chaujfé d'or.
CHAUSSE'E.
[.
f. On appell e
Chau.lfée de pavé,
l'H –
Lace cambré , qui eíl: entre deux revers dans une
arge rue.
CHAUSSE-PIE'.
[. .
m. Morceau de cuir done les
~ ordonniers {e ferv ene pour chauífer ceux
a
qui
tls apporcenc des foul iers.
CHAUSSER. v. a.
Mettre ou prendre des chaujfons,
des bas ou desfouliers.
AC AD , fR,
On die,
Chau./fer les éperons
,
en parlanc d'nne ce–
remonte dans laquelle le Roi ou le Grand Maicre
de l'Ordre ceim lui-meme l'épée au coté
a
celui
que l'on rei;:oie Chevalier ,
&
lui mee aux piés les
éperons.
. On die en termes de Jardinage ,
é hauffer d es ar–
bre¡;
,
pour dire , Meme au pié de la cerre nou–
velle , ou du fumier , .pour les faire porter ·davan-
tage.
.
Chaq./fer la gr~nde ferre de l'Oiflaú
,
{e
die, en
'termes-de Fauconnerie, lorfqu'on en trave l'onol e
du gros doigc d'un pecie moeceau de peau.
b
CHAUSSE-TRAPE f.
f.
Fer a quatre pointes aiguu
&
fortes, dont l'une fe trouve roujours en huut,
-tquel on feme aux -avenués da;,s l es g1tés pou,· en–
l¡-errer les hommes
&
les chevaux.
AcAo.
FR.
Ni–
cod dtcrie la Chaufle- írape par 11\!s mocs fuivans-.
Petit engln de fer a qftatre poin'tes, dont les trois pre–
mieres l'appuyent ,
&
la quatriéme ·eft dreflée amont
&
efl
eelle qui pique. Ceux qui
f
uyent s'en far vent,
en femant plujieurs par ·otl ils s'év adent,
&
m éme
a
l'heure noElurne ,
a
ce que ceux qui les pourfaivent
s'enferren, courant apres eux
,
&
fe bleffent les piés
,
'ou de
I
eurs cbevaux, ou foient détenus
,
de crainte de
s'enferrer,
&
par ~e moy en-puiffent ies fuyards pren–
dre la garite. .Ainji efl dit és A nnales de, N i-cole
Gi –
les
,
que les .Ajfajf,n.ueurs du D_uc d'Órleans
,
fe re–
trayant
a
l'Hotel du D uc de Bourgogne, jettoient
·derriere eux en fuyant pÍu_(ieurs Chauffes- trapes , ou
bien pour empéchér l'.t.bord de la Cavalerie des E n- ·
nemis, cpmme fit _D ariu s ,
&
les .R or,iains contre les
·chars afaux des R ois .Antiochus
&
Mithr,dates, ou
,pour empecher lesfa.illies des A /f,egés
;
ce que fa ire
fut confeillé a S cipíon .,;tmil1an , -tenant une
Vitle
ajfieg ée.
,
On appelle
Chau.ffes-tr-apes ,
en eerme de Cha!fe,
·des pieges
a
prendr e des _loups
&
a1mes beces.
CHAUVESOURIS.
f.
f. Petit oifeau qui reffemble
a
une fouris ,
&
qui ne vole que le foi r
&
lema–
i:in.
Il
a des dencs
&
une !a"ngue avec des atles
fa ns
plwnes qui font [eulemenc de peau
&
de cartilaoe,
Chaque pié eíl: compofé de cinq doigcs ,
&
fes
~1 -
gles fone crochus , mais il n'a ni bec ni plumes.
Il
[e {ere d es deux piés de devane pour voler ,
&
ne s'apprivoife jamais.
II
vie de mouches
&
de cho–
fes gral'fes, comme de chandell e , de grailTe
&
d~
chair. Les Relacions des Ind es hous apprenn enc
qu'on y voie d·es Chauvefonris grofles comme des
Corbeaux , qui onc la rete d'un renard ,
&
les a1-
l es lohgues d'un pié
&
demi. Elles onc de perires
agraffes aux na:uds de leurs ailes , q ui leur don –
:nem moyen de
{e
pendre aux arbres pour fe repo–
fer.
Il
y _a au/Ii des Ch:rn vefouri~
a
la Chine, qui
fone grofles comme des pou!es ,
&
done la chai r
eíl:
fon
délicace. C elles du BreGl pi quenc
:i
l'oreil–
lel ,
011
elles imprimenc une pecice morfure donr on
a bien de la peine
a
étancher le fang.
CH AU V I R v.
n .
Dreffer les oreill es.
Il
ne fe die
q ue des An~s , des Mulets ,
&
autres animaux,
'
Dd