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2.06

CH A

Cimetiere.

eíl:

tout

e1wironné de cellules oi\ les

Reli<>ieux [e retirent [éparés les uns des autres,

don~ chacune a une petite fenetre par laquelle

celui qui eíl: chargé de ce foin leu; porte leur P,or–

tion. ~and on la retrouve au mem;o

lieu , c eíl:

une marque que le Reli,gie1;1x

eíl: 1:;alade. C e3

cellules font romes au res de chauffee_

contl–

<>ues ,

chacune a fon jatdin parncul1er avec_

fomaine.

y a communauté pour le Refeél:om:

pour le Chapitre. Un grand dos d~ mura1lles

-:>enferme la bafTe-cour,

taus ks aunes heux du

-li C'~t~venc.

-<¡

On appelle

la Grande Chartre11fe ,

un Couv_em de

l''rChartreux a deux heues de Grenoble. Furenere la

place mal a cífiq lieues.

-n,

y· auíli des_ filies du meme Ordxe qui fom les

foules, qui re901vent la confe_cr~t!Oll de Vterges

ourre les Rehg1eufes du Rouvra1 d Angers.

CHARTRIER.

m. lieu ou l'on garde les Char–

tres d'une Abbaye, d'une Communauté, d'une Sei–

<>neurie. On le dit auffi de celui qui en eíl: le Gar~

dien,

dans les Couvents il y a un Religieux Char–

tri·e~.

S. [.

m. Terme de Macan. Piece de cuivre

quarré e ayam cliametraleme~t une_piece de métal

ronde qu'on appelle

Plomb.

Cene p1ece ronde p<md

d'une ligne qui paífe au travers du Chas,

f,ert

aux Mas:ons p0ur plomber les murs ,

vo1r s 1ls

fo nt droits.

CHASSE.

f. Terme de Marine. Fuite ou retraite

précipité e. On dit

Prendre Cha/fe ,

pour dire, Pren–

dre la fuite;

Donner C.hajfe

pour dire, Contrnm–

dre de fuir;

So Íltemr Cha/fe,

pour clire , Se Gat~

tre en retraite.

Cht/ffe de proue.

Cafions ldgós

l'avanc, avec lef–

que!s on b:u par deffi.,s l'éperon , en tiranc for les

Vaiffeaux qui font ren'aite, ou qui fonc a l'avam.

Cha/fe.

Terme de Mechanique. Mouvemenc de

vibration qui fait agir, Il

faut

qu'une fcie a fcier du

marbre ou de

pierre ait depuis un pié ju[qu'a

dix-huir pouces de Chaffe, c'eH-a-clire , plus de

longueur au-dela du bloc que l'on doit [cier.

On appelle

Cha/fe

dans une boucle , la partie 011

eíl: le bouton ,

Cha/fe

dans une lunete eíl: toute la

come ou le verre eíl: enchafle.

Cha/fe.

Tenne de Balan~r. Mor'ceau de fer , at~

raché avec un clou :rn milieu du fleau de la balance

ou du trebucher. II fert a renir les batanees ou le

trebuchet lorfqu'on y veur pefer quelque chofe.

Cha/fe.

Eíl: un marcean de bois quarré de qua–

tre

cinq póuces done

[ervenr les Tonndiers

ponr appuyer for les cerceaux en les frappanr fur

chalie avec la tete du Hachereau. On dit auíli

Chajfoir.

Ce fonr auffi des pieces de bois aliemblées fort

juíl:e , qui [ervent

fr:i.pper le

fil

du Tifferand par

le mayen de la Lame.

C,haffe c¡uarrfe.

E[pecc de Marteau qtü eíl: quar–

ré

aceré par un bout. II fen :aux Serruriers pour

entailler q¡¡:i.rrémenc

les pieces for le qu:i.rré de

l'enclume.

Cha/fe ronde

tÍ'8mi- ronde.

Autres e[peces de

Marteau dom les Serrnriers

[ervem pour enle–

ver

encailler les memes pieces. lis en om a11ffi

pom faire les_hayves des clefs.

Chaffe-avant.

C'ell:

dans les grands Atteliers

celui qui cortduit

qui faic marchcr les Ouvriers

les chariots.

CHASSEMARE.

f. Vieux mot. Cochemare, Sor–

c1ere.

Elle cha./Te les Lo11ps-garous

Et les Chaffinaref de nuit .

CHA

CHA-SSER. v. a. Tei:me d'Ouvriel:. Poüffer en

frap–

pant, comme qüand un Tonnelier frappé for u11

cerceau afin qu'il ferre les douves du ronneáu. ot\

il le met , ou lorfque les Menuifit:rs chaílené

force une cheville dans un frou. _

Cha/fer.

Tenne de Marine. On,dit

Ch,iffer fur

u ,t

Vai/feau

p©ur dire, Courir for un Vaiífeau ,

contraindre de fuir. On die qu'Vn

Vaiffeau chaffe

fur fes anchres

,"ou abfolumenr

qú'il

chajj'e,

lorfqu'i[

a mouillé dans un fond de mauvaife renue oú l'an•

chre n'a pas bien fhordu le terrain, en force qu'é–

tanc encra'iné par la force des courans, ou cellc;_,31.1

vent , elle eíl: concrainte d'arer.

Cha/fer,

eíl:

auíli un tenne de Manége,

l'on dit

Cha/fer 11» cheval en avant,

pour dire, Le faire¡avan•

cer en l'aidant du pincer

011

du gras des jambes.

cHASSIS.

m. Ouvrage de Menui[erie qui enfer–

m¿,

qui emoure , ou fopportequelque chofe.

Chaf–

fts de table

eíl: le bois [ur lequel

defli.is

de la ta~

ble pofe.

y a pour les fenetres

ifferemes for~

res de chaffis. On appelle

Chaffis

panneaux,

carrea11x

celui qui eíl: rempli de panneaux de bor–

nes en plomb , ou qui eíl: garni de grands carreaux

de verre en plomb ou. en papier ,

que des croi•

lillons de petit bois parca·gent.

y a auíli des

Chaf–

fts

pointe de diamant

des Chajfis

fich es

Cha!fis

couliffe.

Les premiers font des Chaílis dont

les petits bois [e croifem a onglet ; les [econds fonc

1:eux dont la moirié [e hauíle fur l'amre ,

les der–

niers font des chaffis qui s'ouvrent comme les vo–

lees,

plurot en dedans qu'en dehors. On appelle

Cha!fis double

un Chaffis de verre on de papier

callé , que l'on met duram l'hiver devane un Chaf.

lis ordinaire.

eíl: auffi appellé

Contre-Chaffis.

a encare des

Chaffis doubles

~our les Serres

Oran•

<>eries. Ils fonc de papier callé des deux cotés

~alfeutrés. M. Ménage clic que

Ghaffis

:i. écé

fa.ir

Capftfium ,

diminurif de

Capfum.

que l'on a

dit po

Capfa. Chaffis d'ojier,

eíl: une clorure d'oíier qu'on

met devam les fenetres de certains liéux , pour em~

pccher qu'on ne caíle les vieres a coups de pierre .

Chajfis dormant.

Termc de Menui[erie. Baci rere–

nu dans la feuillure avec des pares,

dans lequd

la fermeture mobile d'une baye , eíl: ferré

de–

meure.

Cha!fis dormant

eíl: encare celui que l'on

fcele en platre pour empecher qu'on ne l'ouvre,

& ·par lequel on res:oir un jour de cot1tume.

Chaffis de jardín.

Bari d<! bois de chcne peint de

vert

l'huile ,

garni de panneaux de vitr<!s. On

en di[pofe deux ou un plus grand nombre dans les

jardins ,

ils font en maniere de comble

deme

égofrts. Chacune des extrcmirés ell: bouché<! d'uñ

panneau triangulaire for les couches , les plate–

bandes

les pepiniei:es , ce qui

fort

a garantir les

planees du froid ,

a fairc avancer les Reurs

les fruirs.

Chaffis de fer

eíl: non feL1lement le pourrour

dormant qui res:oir le battement d'une porte Je fer;

mais encare ce qui en retiene les barres

trav er–

fes des venraux.

On appelle

Chajfis de pierre,

Une dale de pierre

qui en re~oir une aurre en feuilleure. Elle fort ame

Aqueducs, Regards,

Cloaques pour y travail ler,

aux foffes d·aifance pour les vuider. On perce

cette dale en rond ou quarrement.

Chaffis , [e

dit auffi de ce qui borde un mo~1le

jetter les tables de plomb. Ce Chal1is eíl: de deux

rroj-s pouces d'épaifleur. II excede <l'un pouce ou

deux:,

renferme le [able qui eíl: for la tab e.

On appelle encore

éhajfis ,

Un mérier for lequel

on étend de l'étoffe pour brod er, de3 refeanx poar

y faire des demelles,ou des matelats po~r les· piquc:r.