CER
On
appelle auffi
Cephaliques,
Certains médica–
mens propres pour la rece.
11
y a des C ephahq ues
chauds
&
[ecs, comme fonc la becoine , la fauge,
la marjolaine, le romarin·, le flyrac, le ferpolec, la
fcmence de fenouil, les girolles , le gal2nga , le gm
de chene ,
&
plulieurs aum:s.
11
y a aulli des <....e–
phalíques froids
&
humides ,
&
ce fonc les ro[es ,
la laicue , la nymphe , la violecce, le pavor, les fe–
rnenfes d'o[e1ll e, de courge
&
de pavor. Ce mor
vient aulli du Grec
~•!/'«>-• ,
T ece.
CER
CERANT.
[:
m. Vieux mor. Perite monnoye , ou–
autre chofe de
forc
peu de confequence.
Poures devins
&
parn querant
,
Et je n'eus vadleant un Ctrant.
.
CERASTES.
[.
m. Hpece de ferpenc qm fe trouve
en
A
frique ,
&
que p'.u/ieurs Auceurs d_1gnes de
fo1
afl'í\renc avoir deux comes , comme ies lima/les ,
·ce qui lui a faic _donner le nom de C era/les de
,.íe«< ,
Come. Aenus d ,t que ce Serpent a Ul)e cou–
dée de long,
&
qu'il n'en a jama1s plus de deux.
11
ajofae qu'il a le corps de couleur de fablon ,
&
tomes les parties vo:fines _du venere charg~és d'é–
cail!es; qu'1! rampe de b1a1s,
&
que q uana 11 mar–
che; il [emb' e q n'il fiffie. Solin i;apporce que ces
forces de fe rpents onc qua,re comes
{ur
la tete ,
&
que cornrne 1.s tiennen, couc le reíl:e de leur co rps
caché dans le fab:on , l_s:s oifc aux qui prennenc ces
cornes pour une v,aüde qLúls peuvenc manger, s'ap–
prochenc fans crainte
&
leur íervenl:' de pature.
Dioícoride die q ne !es morfores des= Ceraíl:es fonc
cnfler la playe , qu'eLes y engendrenc une dui·ecé
accompaonee de p ufieurs velli.t s ; que la fan ge qui
v
e
&
'
e
.
' l
en
fon
ell: qae ,que,01~ no1re, que,quero1s pa
e,
&
qu'on n'y ís:auro1t remedier qu'en coupantla par–
tie
b]eílee , 0ll o,ant du
1110ll1S
C9Llte la chair
vive
qui eíl: aucour.
CERAT.
[.
m. M¿dicament que l'on applique au dé–
hors ,
&
qLii
efl:
de coníithnce mo yenne entre
l'onguenc
&
l'empiacre.
ll
eíl: compofe de cire fon–
due avec rrois ou quatre fo is aucanr d 'huile, a quoi
on ájoute ordinairemenc des gommes
&
des pou–
dres de plufieui·s iuineraux. On y m,et un peu
p
us
de cire
&
de poudre qu'aux onguencs ,
&
mo1 ns
qu'aux emp!atres, afin qu'il [éjourne·pius long-rems
fue
la parcic;: que les prerniers ,
&
qn'1
s
ne l'rncoln–
modent pas cant que !es_ a~nres.
1
y en a de plufreprs
eípeces felon lenrs qualnes.
Le
Cerat
appelle
Vnguentum a/bum rcf rigerans
Galeni,
n'e{\: cómpo[e que de cire blanche lavée ,
d 'huile rofar omphaci:n ,
&
il'un peu tle vin.aigre
rofac.
11
eíl: bon a coures !es·incernperies chaudes ,
aux erefipelles', aux hernes
&
aux charbons. On s'en
ferc anffi pour linintenr au x ·hypocho'ndres d~ ·ceux
qui
ÍOnt
cravai lés de fievres aigues. - '
Le
Cerat
:i}?r.elle
Emplaflrum arnogloffi,
eíl: com–
pofe du .gra_nd' pl~ntin , nomme' par les Grecs
'v.p,t-
7>-.,m ,,
de pain 'l:>is
&
de renciHes, a quoi Avicenne
ajoure les galles.
11
rafrú chit, reperéure & digere
moderément.·
,-
r..
Le
Cerat , !,r(>p,~/iru,,;_ d-e cru(/a panis M ontágna –
na:,eíl: faic de·1étouce de pain rotie
&
trempée dans
Je vinaigre , des huilés de q lings
&
de maíl:ic, des
poudres de maíl:ic, de mente , de famal b'anc , 'de
Cpl'aÍI
rou ge'.~de
fanrij
rouge , de [pode
&
de
far{–
ne d'orqe.
11
forcifie Pe{\:omac,
&
a une a íl:riél:ion
qui arr~ ce !e
0
romirieme11t.
Le
C
er,a
appe'.!é
Oe-Jipatum
e{\: cómpoíe de ma–
íl:ic , de cerebentine ,
ck
faffran , de íl:yrax calami–
te, a e nard 'indique , d'ammonia~ & ·de re/ine., ou-
C E R
rre l'reíipe , la cire, & les huiles de camomille
&
d'
i.ns.
li
amollit
&
d1ge e les humeurs de
la
race ,
du fo ye , d e la mamce , des nerfs , des joimures ,
&
aucres parnes.
Le
Cerat S ant,din
eíl: compo[é des roíes rouaes,
d11 bol d'Armenie , des tro1s fanraux, du fpod;
&
du camfre , fans comprer
a
cire blanche,
&
l'hu1le
rofat.
11
appa1Íe les ph.egmons ,
&
coures les in–
temperies cbaudes cte l'dlomac , du foy e.,
6c
amre¡;
pames.
Le
Cerat Jlomachique ,
eíl: compo[é de maílic , de
roíes d ab fy nrhe pontique
&
de nard md1que , fans
la cire jaune ,
&
l'hu1:e
rofac
comp ec.
Il
fornfü: e
vémricule
&
e foye ,coníume les vencs, aide a la
coél:ion , cuit les humcurs emes ,
&
arrece le vo–
m.ífemenr. Le mot de 1....erat viem de
"'eº',
Cire.
CERAT lON.
C
m . Terme de C..hunie. Difpofirion
d'une m aticre pour
la
rendre propre
a
erre fon–
due
&
liquefiee _quand e'le ne l'eíl: point par ell e–
meme ; ce qui le fa1t afin q u'elle puiffe penecrer
dans les méc_aux 0LI aum:s corps fo lid es avec plus
de facilite.
•
CERCEA
U.[.
m. Sorce de fi
1
et avec lequel on prend
des oiíeaux aux abreavoirs.
On appel !e
Cerceaux
,
en t';'.rmes de Fauconne–
rie , les pennes du bout de l'a1ie d es O iíeaux de
preye. Les Aurours
&
les Eperviers en . onr crois ;
les Laniers , les ~acres,
&
les Faucons , n'en onc
qu'un.
•
,
On. nomme les liens d 'un coúneau
Ce7Ceaux.
On
dir auíii
Cercles.
_Cercea.u.
E[pece _de ppis ou féves, qui moncenr
forc hauc, & dom les goulles vom quelquefois juf-
qu
'a
dix pouces de long,
-
C.ERCELLE. f.
f.
Oi[eau ,aquarique , qui ·
eít
de la
fo rme du Canard , mai~ bien plus peric.
On
die
;¡
ulli
e
ercerelle.
CE
RU-ÍE.
f.
f.
Lercl e dom on
[e
forc
pour d0n-n er
la forme
a
des voures
&
la. diminucio n qu-'el!es
doivc:mc av0Íl' , ainfi qu'a comes les chofes. done' la
forme efl c1rcula1re. On s'en [ere au/Ii pour arron–
dir des colomnes. On die·
Cercle d'une v out e
,
pour
dire, La rond eur d'une 1/oure
Cercles r-alongées
,
f urbaijfées ou f urhaujftfes.
Voy ez -.CHERC...HE.
CERCLE.
[.
m. T erme de eomerrie. Figu·rt com–
pníe foús une feule li¡;ne qui a.
nn
poin t
au
milien
appell é
Centte.
Voyez ·. ·ENTRE. Les li-g.nes
qhe
l'on tire de ce poim
a
fa
é rcon ference, font rou–
tes égales.T out C ercle [e divi[e en trois cens foix:u1-
te parcies , a.ppell ées
D eg rez .
: ~s ·parties fon ~ rou:
jours propornonnelles , c'eíl: -a-dire, plú"s , g¡:andes
· dans les grands Cercles ,
&
plus perrtes d·an,s les
pecits. Cent quan e-v ,ngc-Degrée fonc le demi- Cer–
d e, quafre-vmgt-dix le quarc de -Gert le. ,~ .:
Le
l
erc'e eíl: un1;:.
lig;ne,
.cmlit he- que l'on n 'aLpCi
meímer '<!:¡ne,.p .t r des hgnes drones q ue l'onac-fiatc
d e
5
ene er en cem: combe •·; -<c'cill: •pou.iqtToi oi~-l'a
imagi né comme un Polvgó-ne in6n i ·qui t!evien'i le
C e·rcle méme oú il eíl: n1Ccric, ('Voyez POLYGO ~
NE. )
·&
Gómme les Peri1Jheries ou cir ciúrs"des Po–
lygoncs femb!ables , qui
'ne
font que la fehmie c:l e
leurs C0t€,s ' f~m en méme •ril,fo n que les -rayons
des
C
ere es ou I
S
font
mfan ts ,
&
que ces ;me–
mes _Po!ygones quanc
a
leur aire ou a l'e[pacé •q1f ils
· · con uenmmc, fo nt en ra1fon¡doublée des rayons eles
cerc'es-
et\
ils ,fom in[cr'.~s , on
~
conclu que les
Cercles-- qui ífont cofljonrs des Polygones·f embla–
b1es , puifqtton les fnppofo·infinis , onr lcurs ~ir–
tonferences en méme
ra:ifo111
qn e leurs rayons
¡ &
fonc eüx~mcmes en
rn.i~
11
d<;>1Jb
1
ée d e ces memes
rayóns ;_de fonc qu'un Cercle dom le r:i'yotr eíl:
dollble el.u
ra_yon d'un au-crc ,
efl:
qua rrn fois plus
A
a
iij