CAV CAU
uifons [emblables font plus longues, que d'amres
de la meme efpece, ce qui faíc que les ~mes fonc
pleines, les aucres caves. L'A_nnée Luna1re c_om•
mune ell: quelquefo1s de 35
3.
¡ours ,
&
ordma1re–
menc de
3
54·
CAVER. v. n. Terme de Vitrier. Evider dans un mor–
ceau de verre de couleur' afin d'y enchaaer d'au–
tres de dífferences couleurs, que l'on retiene avec du
plomb de chef-d'a:uvre. Cela ne fe ¡:,racique guere
que l;'our les chef-d'a::uvres de V1trene. On fe [ere
du d1amant
&
du greíoir pour caver,
&
il
faur
les
conduire avec adreffe, fans quoi on feroie des lan–
gues
&
écoiles qui cafferoienc la píece.
CAVESSE DE MORE. Terme de Manége. On ap–
pelle
Chev_11l
Ctfp
de
More,
ou
Caveffe
de
-"'(or~,
un
cheval qUI ayane par coue le corps du poi! gns C?u
blanc; femé forc épais for un poi! bai alezan,ou n01r,
a la tete
&
les exeremí,rés naires.
CAVESSON.
[.
m. Eípece de muíerolle, qui en íer–
ranc le nés du cheval
&
le concraignanr, aide a le
dornprer & a le dreffer. Elle eíl: quelquefoís place,
&
quelquefois cor[e,
&
il y en a de cuir, de corde
&
de ~r. LeCaveífon deJer, qui ell: un demi-cer–
cle , ou une bandc: coumée e"n are, faite de deux
ou rrois pieces aifemb!ées par des charnieres , con–
ferve
&
epargne la bouche des jeunes chevaux qu'on
dreife. Ceux qui font de cuir ou de corde fervent
lor[que l'on mee les chevaux enrre deux piliers. On
ap pelle
Cave./fon "figuette
ou.
Cave/fon mordant,
un
Cavdfon creux par le milíeu,
&
denre!é en fac;on
de frie pat les deux bords de
fa
conca'viré , pour
píquer le nés d'un cheval qui
di:
dur de rete.
Le
C,ivejfon camare
,
eíl: pre[encement banni des Aca–
dérnies.
Il
écoít garní de pecices poinres tres-aigues
qui
tourrnentoienc le cheval excellivemenr. Tous
les Caveifons de fer , de qu elque e[pece qu'ils
foienc , fonr garnis de trois anneaux,
&
montés de
tetieres , de fofagorge
&
de deux longes.
CAVET.
[.
m. Terme d'Archiceél:ure. Membrecreux
ou moulure renrrame
>
qui ell: faite de la quarriéme
parcie d'un cercle,
&
qui entre dans les ornemens
des corniches. On l'emploie aulli dans ceux des bor–
dures de Mermi[erie.
CAVIA
T.[.
m. Sorte de mees qui [e faie d'a::ufs d'é–
eurgeon, que l'on faupoudre de [el ,
&
qu'on ex–
po[e enfuire au foleil , en les n:muanr plufieurs fois
le ¡our.
CA
VIN.
[.
m.
Terme de guerre. Lieu creux , propre
a favorifer les approches d'une pbce,dans lequel on
peue s'avancer a couverc vers les ennemis, comme
fi
l'on écoit dans une cranchée.
CAULICOLE.
{.
m.
Tenue d'Archiceél:ure. Les
Cau–
licoles du Chapieeau Corinchien , fonc les peeires
branches qui naiifenr des quatre principales ,
&
qui
fe
courbenc au-deífous des volures, les plus grandes
aux angles
&
comes de l'abaque,
&
les autres dans
le
milieu
>
au-deifous des roíes qui ornenr l'abaque.
Ce mot viene du Latín
Caulín,
qui veue dire,La prin–
cipal e rige_ des a
res, d'ou fonenc les feuilles
&
les
aucres penes rameaux.
CAURIOLE. M. Felibien remarque qu'on trouve ce
moe dans la Traduél:ion que M. de Cambrai
a
faite
de Palladio ,
&
qu'il s'en eíl: fervi pour expliquer un
ornemenr dans
l'
Architeél:ure, qui s'appelle ordinai–
remenedes Poíl:es. Palladio le nomme
Cauriola;
&
comme ce mot íignifie aulli
Chévre fauvage,on
peuc
préfumer que les Iraliens one donné ce nom a cec or–
nemenc a caufe qu'il relfemble en quelque fac;on
a
des comes de chévres.
CAUSTIQYES.
f.
m. Méd.icamens plus forcs
&
plu$
puiífans que ne fonr les Efcharoriques, qui fom Íeu–
lemenr_une croílee épai!Ie a la peau,
:m
lieu que
CA Y CEA
ceux-ci pénécrenr meme la ch:iir qui eíl: au-deífolls,
L'airain bri'1lé, l'o rpimenc, la chaux vive & le ví–
eriol fone du nombre des Caufl:iques, aulli-bien que
la cendre de figuier & de frene , la cendre de líe de
vin,le
[el
de lellive dom on faíe le favon,
I'
ar[enit
&
le mercure foblimé. Ce mot viemdu Grec
,.«fw,
Brl!ler.
On appelle en Cacoptrique,
jigne Cauflique
une
Courbe formée par cous les poinrs ou
[e
c-oupem
pluGeurs rayons réfléchis, que l'on foppo[e avanc
la réfléxion erre venus d'un meme poinc. Cene li–
gne ell: appellée Cauíl:ique, parce que c'eíl: la que
les rayons plus ferrés les uns conrre les aucres one
la
force de bríller. ~elquefois cene ligne
{e
réduit
tome en un poinr. Ce qui dépend de la fioure du
corps qni a fair la réfléxion,
&
alors la ctuítique
n'eíl: propremenc que le Foyer. Voyez FOYER.
CAUTELE.
[.
f. Caucion. On [e,ferr de ce moe en
cercains cas; cornme quand un Precre eíl: incerditou
excommunié par une Senrence, on die que s'il vem
déduire fes caufes d'appel , afin d'etre capab' e
de
dire la Meffe , il eíl: obligé d'obcenir des
Lertres
d 'abfolution
a
cautele.
CA U
TER E.
[.
m. Terme de Chiruroie. Remede
bríllanr dom on
fe
[err pour guerir L~n ulcere, ou
la carie des os, ou pour décourner quelques mau–
vaiíes humeurs.
11
y
a le
Cauteu aéluel
&
le
Caute–
re potentiel.
Le premier s'applique plus raremene
que l'aurre
:i
cau[e de fa violence. C'eíl: un boucon
de feu ou de fer rougi, 9.ue l'on mee fur la parcíe ,
comme aux fiíl:u les ]achnmales. On l'appli.gue au!Ii
aux chevaux [ur les boucons de farcin. Le
Caurere
potentiel,
eíl: un Médicamenc compofé d'inoredtenr
fi
bríllans , qu'ils vonr au-de a du quatrién~e degré
de chaleur. Il fe fair d'ordinaire avec une leílive de
cendre de ro[eaux , de figmer , de chene , de v10r•
ne
,
de hérre, de líe de vinaigre , de earcre brfüé,,
de c.iges de féves, de tiehymale, d'orme ,
&
de
chaux vive. O n y diffom du nme, de l'alun , du vi–
triol, de l'axonge de \'erre, du chalcicis , du
fel
ar–
moniac, du favon noir, &c. apres quoi on preífe
cene iellive a rravers un !inge fort délié ; puis on la
fait bouillir dans un vafe d'aírain , juíqu':i. ce que
s'éeanc épaillie, elle s'endurc1fie en forme de fel
ou de p1erre. On l'appl.ique en diveríes parcies du
corps , aux bras, aux jambes,
&
meme a lacere ,
non [eulemenr pour ouvnr un abces profond, mais
encare pour réfoudre ou pour faire diverfion des
humeurs.
Ce
moe vienr aulli du Grec ""';,.,, Bru'.er. ,
CAY
CAY
APIA.
f.
f.
Herbe du Brefil , done les fetúll es
rendenc une odeur Íemblable
a
celle des feuill es de
figuier• .Sa racin e eíl: déiiée
&
dittinguée au milieu
d'un cercain namd,qui étanc broyée
&
búe avce de
l'eau, a la verr:1 de :éfill:er au v~nin des ferpens,
&
de garnnill ceux qm fonr b!effes de fléches empoi–
fonnées.
CA
YES.
f.
f. Terme de Marine. Roches cachées
fous
l'eau, bancs de fable couverrs d'herbaoes ou d'tme
vafe
fi
épaiife , que les pecies bacimensfonr en péi:il
de s'y échouer.
CA
Y O N .
[.
m. Vieux mor. Ayeul.
Lantelot le bon R oi B oheme
0 11 efl-il? ott
~fl
.fon
c,iyon.
CEA
CE A
U.
f.
m. Vieux moc. Ciel.
De
rufas
J
ot grand mnnct11H.
Si belles n',ivoit
faHs
le cett11,
C ED