CAT
meurs vicieufes,
&
qui leur fonr familieres,
&
ceux
qtú purgenr impropremenr , jecrenc dehors pele-me–
te:
les humeurs relles qu'ils les renconcrenr. La Ca–
rapuce, l'anrimoine, & aucres fembl ables _f~nr de
ce aenre. Les Catharriques dejeél:01res out differcn~
n?1~s felon qu'ils_purge;ic la bile, la n:iélancolie, la
p1cu1te ,
&
les ferof1tes. Ce mor viene du Grec
"-"-S-«f1w
,
Purger.
_
_
CA T H E T E.
[.
m. Terme de Caropcnque. L1gne
droite qui eíl: rirée par le poine ?e _réHéxion pe~–
pendiculairemene au plan d'un ~1ro!r·, O~ appelle
Cathete d'incidence,U
ne ligne dro1ce oree d un pomc
de l'objet perpendiculau:emene a _la ligne réRéch1f–
fanee ,
&
Cathete de l'retl,
ou
Cathete de réfléx,on,
. Une ligne droire.rirée de l'a:il perpendiculairemenc
a
b
meme ligne réRéchifümce._
_
Cathete
,
en termes d'Arch1ceéture , fe d1t de la
ligne que l'on fuppofe craverfer
a
plomb le milieu
d 'un corps cylindrique , _comme d'un baluíl:re ou
d 'une colomne. On le die auffi dans le chapneau
Ionique de la ligne qui rombanc a plomb, palfe par
le
centre ou reil de la volure. . Ce moc viene d1,1 Grec
"~s-,,.,,,qui veuc dire,Le plomb d'un Ma<;on ou d'un
Charpenrier.
CATHOLICON.
f.
m.
Eleétuaire, mol, purgarif,
appellé ainíi du Grec
~"9·,J\,~;,,
qui veuc dire
U
ni–
verfel,
a
caufe qu'il conviene a comes forces dema–
ladies,
&
qu'il n'eflnuiíible dans aHcun~. _
N icolaus
Salernitanus
en efU'Aureur;& pour le d1íl:inguer des
ancres compoíicions de Cacholicon , done
Nicolaus
Mirepíius en décric deux qm ne fonc plus enufage,
fans celui de Fernel que les Apochica1res nennene
raremenc;!ans leurs boutiques, on l'appeile
Catho–
licon N icolai.
C'e{l: celui que l'on emploie íorfqu'on
ordonne fimplernene le Cacholicon.
11
y en a de
fon–
ple
&
de compofé, done coure la difference eíl: qu'on
mee double poids de fené
&
de rhubarbe dans le
compofé,
&
qu'on en fait infofer une parue dans
le
_polypode,
&
dans les amres ingred1ens q~1'on y
fa1c emrer au nombre de qmnze ,fans
le
fuere blanc.
Le Cacholicon de Feme! eíl: compofé de vingt-neuf
ingrediens , fans y comprendre l'hydromel_ni _le
miel ,
&
fans y compter le fené qu'une feu_le fo1s ,
quoiqu'il s'y renconere deux ; fc_;avo1r
cm
mfufion
&
en poudre.
11
purge univerfellemenc la bit e ,_la
pimire
&
la rnélancolie de couc le corps , autli-b1en
que le Cacho!icon de N1colas , & on peuc le
donner
a
couces forres de perfonnes , en fans , vieil–
lards, fernmes gro/fes, quand meme on auroic la
fiévre.
CATICHES. On appelle ainfi en rermes de cha/fe ,
les T rous cu fe vom cacher les Lourres quand on les
pourfuir.
.
CATlN.
[.
m. Vieux mor. Plac, du
LacinCatinus ,
qui veur dire la meme chofe.
.
CATOPTRIQYE.
[.
f. Seconde parrie del'Optique,
qui a pour objec la vifion faite par des rayons qui
ne vone pas direél:emene, de l'objer a l'a:il, rnais
qui n'y arrivenr qne par la réfléxion de qu elque au–
cre corps, comme d'un rniroir. Voyez OPTIQ!!E
&
VISION. Tous les effers des Miroirs apparrien–
nem a la Caroptrique.
Catoptrique,
ell: au!Ii adjeétif,
&
on appelle
Ca–
dran
Catoptrique,
Celui qui marque les heures par
un rayon réRéchi, foit que ce Cadran foic dans une
chambre , ou dans un :tucre lieu. Ce mor vient de
":,_.,,,7,.,,
Miroir , ou du verbe
~"n"1el~rn ,
qui veut
di:e
?
Rendre des Images, réRéchir cornrne faic un
mir01r.
CATTEROLES. Trous que les Lapins creufene en
cerre pour y faire leurs perirs,
&
qu'ils rebouchenc
tous les jours jufqu'a ce qu'iis forcem.
CAV
CAV
CA VALCADOUR. f. m. Mocquin'eíl: enuf.we
qu'avec le mor
d'Ecuyer,
&
qui fignilie daos l~s
Maifons Royales , Celui qui commande l'Ecurie des
Chevaux de la perfonne.
Ecuyer Calvacadour, ,/,:
l'Ecurie de la Reine, de Monjieur, de M adame, &c.
CAVALERISSE.
f.
m. Mor done on s'efr fervi aucre–
foi~, pour _fignifier celui qtlÍ avoic beaucoup d'habi–
lece pour bien dreifer
&
gouverner des Chevaux.
U
viene de l'Italien,
&
on l'employoit, comme éram
- plus expre!Iif que le rnoc d'EcuyeF, qui fignifie dif–
ferences chafes en nacre langue.
C AV A L
l
E R. f. rn.
T
erme de Manége. Celui qui
eneend les chevaux ,
&
qui prarique !'are de le.
monrer.
Cavalier.
Terme de fqrcificarion. Elevarion
de
terres, done la malfe eíl: qud quefois de fial.lle ron–
de,
&
quelquefois en qUJ.rré long. Son rimmet eíl:
en _place forme, bordé d·~n parapet, afin de pou–
v01r couvnr le canon qu on y meten baccerie.
On
a foin d'en proporrionner la haureur a ce¡ie du cer–
rain, qui lui eil: oppofé du c&cé des ennemis ;
&
l'on donne d 'ordinaire quinze ou dix-huic J?Íés au–
deflus du cerreplein du rempart aux Cavahers que
l'on faic fur l'enceime d'une Place,foit dans la oor–
ge du baíl:ion , foic-vers le milieu de la cour~ine.
Leur largeur dépend du hombre des pieces qu'on
y
veuc loger. On ob_ferve pour cela de donner dix ou
douze piés de diíl:ance entre cl1aque piece , afin
que ceux qui fervenc le canon ayenc plus de com–
modicé
a
le rirer.
CAVALQUET.
f.
m. Cerraine maniere de fonner de
la trompecre a la guerre. On s'en ferc lorfque l'ar–
mée approche des Villes, ou qu'on la faic palfer
par dedans.
11
y a un
Cavalquet jimple
&
un
C11val–
quet
double.
CAUCOBABDITES.
[.
rn.
Sorce d'Heretiques qui
fuivoiene les erreurs des Acephales
, .&
qui s'éle–
ve'.·em c!ans
le
fixiéme fiecle. lis priren
t
ce nom
d'un certain lieu , ou ils firenc leurs premieres
A[–
femb lées.
CA UD E' ,
E'E.
adj. Te1me de Blafon.
11
[e die des
Comeres
&
des Ecoiles qui oneune queue.
D 'azur,
a
une étoile caudée d'or.
Ce moc viene du Larin
C
au-
da,
~eue.
·
·
CAVE.
f.
f. Lieu fofiterrain. On appelle
Jable de C,i–
v e,
celui qu'on rire des ptúts
&
des ouverrure_s que
l'on faic dans la campagne. Ce mor viene du Larin
Cavea,
Lieucreux.
On appelle auffi
Cave,
une maniere de bouceille
d'argent ou de vermeil doré, qui enferme de l'eau
de Reurs, foit d'orange ou aucres ,
_&
que l'on mee
fur la toilette des Dames.
Cave,
eíl: au!Ii adjeétif., & les Medecins nom–
menc
Veine cave,
la plus groíle de comes les vein es
qui fortane des parries gibbeufes du foye, épand fes
rameaux prefque· par come~ .es p.arries du corps. Au
fornr du foye fon tronc fe d1v1fe en deux parries , !'u–
ne qu i defcend
&
l'amre qui monte. Elles (e difrri–
buenc en divers autres rarn eaux.
Cave,eíl:
au!Ii un rerrne de Chronologie,qui s'op–
pofe a
Plein ,
le Mois Lunaire Synorlique eíl: de
29.
jours
12.
henres 44.minutes.Pollr o,er cene fraétion,
on faic ces Mois la alrernacivemenr de
29.
jonrs,
&
de
p.
moyennane quoi les
1 2.
heures qu'on &ce
a
l'un, on les donnc
a
l'aurne
&
il y a égalicé, fuppo–
fé qne l'on ne compre pour ríen
1
es 44. minutes. Ce
.,.- Mois de
29.
jonrs eíl: appellé
Cave,
c'eíl:-a-dire
creux, diminué
&
celui de
,o.
s'appelle
Pfein.
II en
va de meme d~s Années done quelques-unes par des