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CEL
CEM
que
les Religieux ponoient un Scapulaire 'bleu ,
d'ou on leur donna le nom de Celefl:ms.
Ils por–
tent prefememenr une robe blanche
&
tm Scapu–
laire noir avec des manches grandes
&
larges. Les
Monaíl:e(es qu'ils oneen France fonc a u nombre de
vingc
&
un.
•
.
CELIAQYE.
[.
m. Nom que donrrem.Jes Medecms
a celui qui eíl: atraqué d'une e[eece d
fl~x de,ven–
ue,dans lequel les excrements ionent un1s
&
egau::c
pre[que en forme de clul_e , & _non ras couc cruds ,
comrne ils [orcenc
a
la L1encene. Cela proviene d.::
l'obíl:ruél:ion du me[eneere, ou de l'imparfaiee di[–
tribu~on du chile, done la foibleíle de la faculté at–
traél:ive eíl: la
caufe.Cemot vient du Grec ,,_,o.l,.,Ven–
tre. Les Grecs appellenr cene maladie
"'º""'..
~
,J~., ;
ce qui faic que les Me.decms le nommenc aul1i
Ce•
l,aque-.
.
.
CELI.BATAIRE.
[.
m. Hom1ne qm garde le Ceh–
bar. L'Anceur de l'Hiíl:oire de P.aris dans fon Glo[–
faire des vieux mors, mee celui-ci ; & ne cite nean–
moins qu'un Proces Verbal faic
fª~
M. l'Abbé le
Gendre au College de Rheims , ou il ordonne qu'il
n'y aura que des Celibacaires logés. Ce cerme vam
mieux que celui de Gar<¡on, qui a bien d'aucres
fi–
gnificacions ,
&
qui eíl: bas.
CELICOLES.
[.
m. Cercains Errans comre qui l'Em–
pereur Honorius
fir
publier des Refcries parcicu- ·
liers vers l'an
408.
ponr les condanmer avec les
Payens
&
lc:s Hereriques. Ils prenoienc ce nom ,
comme [e difanr Servireurs dn Ciel. Le Code Theo–
doíien leur 'donne le riere de Juifs ,
&
cela fair
croire que c'éroienc des Apoíl:ac~, qui ayanr quircé
la Relioioh Chrérienne , avoienc embraíl~ le Ju~
d a"i[me
~
fans vouloi r prendre le nom de Juifs, aú
P acriarche de[quels ils ne [e foümetto1enr pas , a
cau[e que ce nom éroic devenu uop od ieux. Leurs
~t~perieurs s'appelloienc Maj eurs. Le_s Juifs avoienc
ere _auffi appelles
Celicoles ,
&
1ls avo1enc eu ce nom
de ce qu'
ils adoroienc les Aíl:res du C1el
&
les An–
ges. C 'e(l:
u.neerreur que Clemenc Alexandrin leur
reproche.
CELLERAGE.
[.
m. Droic Seigneurial qui fe
leve
quand le vin eíl: mis dans le cellier. ,
CELLERERIE.
[.
f. C harge de colui q1ú eíl: Celle–
rier.
E xercer la Cellererie;
CE LLE R
I
E R.
[.
m. Celui d'un O rdre Religieu x
qui écanc chargé de com le rernporel , a foin de
donner aux Ofl-iciers fobalrernes com ce qui eíl: ne–
ceffaire pour les prov iíiom
&
la nourricure du e ou–
venc. 11 y a auffi des Cellerieres parmi les Reli–
gieu[es.
CELLULE. C f. Ce _mor qui íignifie propremenc la
chamb re ou la pence maifo n d'un Religieux, fe die
des differens crous oú les mouches a miel [e reri renc
dans les ru ches. On le die auiTi des perices cavirés fé–
parées qui fonc dans le cerveau. On appell e encoce
Cellules,
les pecics carrés qui fonc dans des calfes
d' Imprimerie,& oú l'on fépare pluíieurs cho[es pour
ne
les pas mecrre en confoíi0n.
CEM
CEMENTER. v. n. Tertne de Chimie. Calciner par
immerfion en voie [eche, ce qui
[e
faic qua11d on
íl:rarifie ce qu'on veuc calciner avec le meníl:ru e.C'eíl:
ce qu'on appellepropremencCementer. Ceci a lieu
quand on vem calciner quel que mécal qu'on divi[e
en perires lamellc:s , & que l'on place par couches
avec quelques [els. On mee le tone [ur le fi;u,afin qu e
les
fel s venanc a fe dilfoudre, ren denc leurs efprits
acides, qui corrodenc le mécal. On puy fie l'or de:
cecee maniere, & quelques auues mér:mx.
CEM
CEN
CEMENTATION.
[.
lf.
Operarion par le moyen de
laquelle on purifie l'or. Ce mor viene de
C. unenrum,
Cimenr.
CEMBEL.
f.
m. Vieux morqtúvem dire une maniere
d.e Tourn0i ou de dan[e, c01füne
011
le pracique dani
les Villages de Languedoc.
!Li
Che'IJ-alier qui nou'Vel font
D e cel c ~mbel
ti
meillor font.
Borel die que ce mor peur venir de
C7mbalum;,
forre de cloche avec laquelle on appelloica l'aífem–
b léé ceux qui vouloienr y vemr.
CE M I S E.
[.
f.
Vieux mor. C hemi[e.
Ne pour guimples ne pottr go;meltes
Ne pour cemifas ne pelices.
CEN
CE N A C L
É.
[.
m. Les :i.ncie~s appell oieñr ain G.
la
Salle ou ils mangeoien e, & c'éco1t ordinairemenc
!e
lieu le plm élevé de la maiíon. On l'appelloic
Tri.a
clmium,
c'eíl:-a-dire, Lieu
:l.
rrois lirs. La courume
des anciens éeanr de manger cotíchés , il y avo1t au
milieu de cecee falle une cab!e qu:irrée longue, avec
u·ois lics en maniere de larges forn{es. Ces formes
éroienc au-devanc de crois cocés de la cable,
&
le
quaeriéme demeuroic vuide. C'éroir par oú _e [ertri–
ce
fe
faifoic. Coníl:ancin avoie faic batir un Cenacle
a
Rome pour y nourúr des pauv res, &•on en voir
encore :mjourd'!mi les rdl:es qui íonc ornés de que!J
que Mofa1que.
CENAILLE.
[.
m. Vieuic mot. Lieu ot\ l'on foupe
$
du Latin C
d'-naculum.
CENCHRUS.
[.
m. Sorce de ferpenr, dont Diof-·
coride die que les morfures fonc [emb!ables a celles
des viperes.Encre aurres remedes qu'il en[ei ne pour
les guerir, il propo[e la graine de laime ,
&
cel: e de
!in enduices [ur la pbye. Ces morfnres cau [enc tú1
ulcere pourri. La chair s'enRe, comme aux hydroJ
piques ,
&
combe enfuire.par pieces.
CEN DAL.
[.
m. llore! die que c'eíl: n:ie force decou4
leur qu'il croic avoir pris fo n nom du bois de ~an~
dal , done il
y
a de crois forces, de rouge, de b lan c
&
de cicroti, Il die dans un aucre endroie que
C
end,1'
viene ele Sindo1i,
&
ihdon, de !a Ville de ~ic,
Jn ;
&
il ajofoe en parla nc de l'O riflame ou Etendard de
S. Denys , .qu'on l'avorr nommé :tiníi, a cau[e <le
fa
couleur de
A
ame d'or ,
q,ú étoit empreinte att
C
endat
dontcette Banniere étoit ',
ce qui marque que
Cendal
éroic auffi une étofte.
C E N D RE. f.
f.
Ce qui reíl:e du· bois b rülé. C'ell:
un t:: maciere co111pofée de quahrés comraíres ,. te–
nanr en parcie du rerreíl:re, & en pa.rrie du fol i–
gineux.
es parcies foligineníes fonc
{i
fobriles ,
qu 'elles
fe
perdenc avec l'e:w que l'on fa iccouler
p:ir deffi1s la cendre. ~oique Dioícoride préren~
de que roures les cendres fo ienr aíl:ringenres, Mar–
chiole eíl: d'un [entimenc concrairc , & die que
fi
cela eJl: vericable dans celles qui fonr faices d'un
bois ou il y a qu elque acerbiré ou apreré, comme
d ans le chene' le fa u ' le lencifque, la meme cho–
fe
ne [e peut dire des cendres qui
[e
fonc d'un boí$
ou cecee meme apreté ne [e rrouve poinc ; mais
plfuoc un e grande acrimonie , joinre
a
une vercu
cauíl:iqul!:
&
brfalance , res que [..:,ne le figuier , le
rirhymale ,
&
atures [emblables qui ne ciennent
rien de l'afhingenr.
Cendre gra'Velée,
eíl: une cendre faire de r¡mre
brulé. Elle eíl: pyrocique , & [ere
a
pluíieurs anrres
ufa ges.,
Cendre 'Verte,
eíl: un e coulem biene, qui [e fa it
en Fl andre , & donr les Peincres [e [ervenc dan_s les
Payfages, a cau[e qu'elle verdic ai[émenr. lis ne