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186

CEL

CEM

que

les Religieux ponoient un Scapulaire 'bleu ,

d'ou on leur donna le nom de Celefl:ms.

Ils por–

tent prefememenr une robe blanche

&

tm Scapu–

laire noir avec des manches grandes

&

larges. Les

Monaíl:e(es qu'ils oneen France fonc a u nombre de

vingc

&

un.

.

CELIAQYE.

[.

m. Nom que donrrem.Jes Medecms

a celui qui eíl: atraqué d'une e[eece d

fl~x de,ven–

ue,dans lequel les excrements ionent un1s

&

egau::c

pre[que en forme de clul_e , & _non ras couc cruds ,

comrne ils [orcenc

a

la L1encene. Cela proviene d.::

l'obíl:ruél:ion du me[eneere, ou de l'imparfaiee di[–

tribu~on du chile, done la foibleíle de la faculté at–

traél:ive eíl: la

caufe.Ce

mot vient du Grec ,,_,o.l,.,Ven–

tre. Les Grecs appellenr cene maladie

"'º""'..

~

,J~., ;

ce qui faic que les Me.decms le nommenc aul1i

Ce•

l,aque-.

.

.

CELI.BATAIRE.

[.

m. Hom1ne qm garde le Ceh–

bar. L'Anceur de l'Hiíl:oire de P.aris dans fon Glo[–

faire des vieux mors, mee celui-ci ; & ne cite nean–

moins qu'un Proces Verbal faic

fª~

M. l'Abbé le

Gendre au College de Rheims , ou il ordonne qu'il

n'y aura que des Celibacaires logés. Ce cerme vam

mieux que celui de Gar<¡on, qui a bien d'aucres

fi–

gnificacions ,

&

qui eíl: bas.

CELICOLES.

[.

m. Cercains Errans comre qui l'Em–

pereur Honorius

fir

publier des Refcries parcicu- ·

liers vers l'an

408.

ponr les condanmer avec les

Payens

&

lc:s Hereriques. Ils prenoienc ce nom ,

comme [e difanr Servireurs dn Ciel. Le Code Theo–

doíien leur 'donne le riere de Juifs ,

&

cela fair

croire que c'éroienc des Apoíl:ac~, qui ayanr quircé

la Relioioh Chrérienne , avoienc embraíl~ le Ju~

d a"i[me

~

fans vouloi r prendre le nom de Juifs, aú

P acriarche de[quels ils ne [e foümetto1enr pas , a

cau[e que ce nom éroic devenu uop od ieux. Leurs

~t~perieurs s'appelloienc Maj eurs. Le_s Juifs avoienc

ere _auffi appelles

Celicoles ,

&

1ls avo1enc eu ce nom

de ce qu'

ils ad

oroienc les Aíl:res du C1el

&

les An–

ges. C 'e(l:

u.ne

erreur que Clemenc Alexandrin leur

reproche.

CELLERAGE.

[.

m. Droic Seigneurial qui fe

leve

quand le vin eíl: mis dans le cellier. ,

CELLERERIE.

[.

f. C harge de colui q1ú eíl: Celle–

rier.

E xercer la Cellererie;

CE LLE R

I

E R.

[.

m. Celui d'un O rdre Religieu x

qui écanc chargé de com le rernporel , a foin de

donner aux Ofl-iciers fobalrernes com ce qui eíl: ne–

ceffaire pour les prov iíiom

&

la nourricure du e ou–

venc. 11 y a auffi des Cellerieres parmi les Reli–

gieu[es.

CELLULE. C f. Ce _mor qui íignifie propremenc la

chamb re ou la pence maifo n d'un Religieux, fe die

des differens crous oú les mouches a miel [e reri renc

dans les ru ches. On le die auiTi des perices cavirés fé–

parées qui fonc dans le cerveau. On appell e encoce

Cellules,

les pecics carrés qui fonc dans des calfes

d' Imprimerie,& oú l'on fépare pluíieurs cho[es pour

ne

les pas mecrre en confoíi0n.

CEM

CEMENTER. v. n. Tertne de Chimie. Calciner par

immerfion en voie [eche, ce qui

[e

faic qua11d on

íl:rarifie ce qu'on veuc calciner avec le meníl:ru e.C'eíl:

ce qu'on appellepropremencCementer. Ceci a lieu

quand on vem calciner quel que mécal qu'on divi[e

en perires lamellc:s , & que l'on place par couches

avec quelques [els. On mee le tone [ur le fi;u,afin qu e

les

fel s venanc a fe dilfoudre, ren denc leurs efprits

acides, qui corrodenc le mécal. On puy fie l'or de:

cecee maniere, & quelques auues mér:mx.

CEM

CEN

CEMENTATION.

[.

lf.

Operarion par le moyen de

laquelle on purifie l'or. Ce mor viene de

C. unenrum,

Cimenr.

CEMBEL.

f.

m. Vieux morqtúvem dire une maniere

d.e Tourn0i ou de dan[e, c01füne

011

le pracique dani

les Villages de Languedoc.

!Li

Che'IJ-alier qui nou'Vel font

D e cel c ~mbel

ti

meillor font.

Borel die que ce mor peur venir de

C7mbalum;,

forre de cloche avec laquelle on appelloica l'aífem–

b léé ceux qui vouloienr y vemr.

CE M I S E.

[.

f.

Vieux mor. C hemi[e.

Ne pour guimples ne pottr go;meltes

Ne pour cemifas ne pelices.

CEN

CE N A C L

É.

[.

m. Les :i.ncie~s appell oieñr ain G.

la

Salle ou ils mangeoien e, & c'éco1t ordinairemenc

!e

lieu le plm élevé de la maiíon. On l'appelloic

Tri.a

clmium,

c'eíl:-a-dire, Lieu

:l.

rrois lirs. La courume

des anciens éeanr de manger cotíchés , il y avo1t au

milieu de cecee falle une cab!e qu:irrée longue, avec

u·ois lics en maniere de larges forn{es. Ces formes

éroienc au-devanc de crois cocés de la cable,

&

le

quaeriéme demeuroic vuide. C'éroir par oú _e [ertri–

ce

fe

faifoic. Coníl:ancin avoie faic batir un Cenacle

a

Rome pour y nourúr des pauv res, &•on en voir

encore :mjourd'!mi les rdl:es qui íonc ornés de que!J

que Mofa1que.

CENAILLE.

[.

m. Vieuic mot. Lieu ot\ l'on foupe

$

du Latin C

d'-naculum.

CENCHRUS.

[.

m. Sorce de ferpenr, dont Diof-·

coride die que les morfures fonc [emb!ables a celles

des viperes.Encre aurres remedes qu'il en[ei ne pour

les guerir, il propo[e la graine de laime ,

&

cel: e de

!in enduices [ur la pbye. Ces morfnres cau [enc tú1

ulcere pourri. La chair s'enRe, comme aux hydroJ

piques ,

&

combe enfuire.par pieces.

CEN DAL.

[.

m. llore! die que c'eíl: n:ie force decou4

leur qu'il croic avoir pris fo n nom du bois de ~an~

dal , done il

y

a de crois forces, de rouge, de b lan c

&

de cicroti, Il die dans un aucre endroie que

C

end,1'

viene ele Sindo1i,

&

ihdon, de !a Ville de ~ic,

Jn ;

&

il ajofoe en parla nc de l'O riflame ou Etendard de

S. Denys , .qu'on l'avorr nommé :tiníi, a cau[e <le

fa

couleur de

A

ame d'or ,

q,ú étoit empreinte att

C

endat

dontcette Banniere étoit ',

ce qui marque que

Cendal

éroic auffi une étofte.

C E N D RE. f.

f.

Ce qui reíl:e du· bois b rülé. C'ell:

un t:: maciere co111pofée de quahrés comraíres ,. te–

nanr en parcie du rerreíl:re, & en pa.rrie du fol i–

gineux.

es parcies foligineníes fonc

{i

fobriles ,

qu 'elles

fe

perdenc avec l'e:w que l'on fa iccouler

p:ir deffi1s la cendre. ~oique Dioícoride préren~

de que roures les cendres fo ienr aíl:ringenres, Mar–

chiole eíl: d'un [entimenc concrairc , & die que

fi

cela eJl: vericable dans celles qui fonr faices d'un

bois ou il y a qu elque acerbiré ou apreré, comme

d ans le chene' le fa u ' le lencifque, la meme cho–

fe

ne [e peut dire des cendres qui

[e

fonc d'un boí$

ou cecee meme apreté ne [e rrouve poinc ; mais

plfuoc un e grande acrimonie , joinre

a

une vercu

cauíl:iqul!:

&

brfalance , res que [..:,ne le figuier , le

rirhymale ,

&

atures [emblables qui ne ciennent

rien de l'afhingenr.

Cendre gra'Velée,

eíl: une cendre faire de r¡mre

brulé. Elle eíl: pyrocique , & [ere

a

pluíieurs anrres

ufa ges.,

Cendre 'Verte,

eíl: un e coulem biene, qui [e fa it

en Fl andre , & donr les Peincres [e [ervenc dan_s les

Payfages, a cau[e qu'elle verdic ai[émenr. lis ne